Journal de bord 2023

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06/01

Sorte de Funny Games avec des enfants (et moins violent), avec un malaise très palpable qui prend le temps de s'installer dans de longues scènes. Les techniques de violence psychologique sont parfois très fines parfois très grotesques, mais globalement ça prend jusqu'au bout. Le film adopte un point de vue intéressant en abordant le comportement de ces jeunes à travers leur classe sociale, expliquant ainsi beaucoup de choses sans verser dans du bête manichéisme, et montre aussi la triste inaction des adultes (confrontés directement ou non aux agressions) ou leurs réactions complètement à côté de la plaque (prendre à parti un enfant).

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06/01

Le sentiment de malaise est crée de manière très maitrisée, il est appuyé par de lentes scènes qui tentent de mettre le père face à face avec la réalité de sa lacheté, en vain pendant 1h30. La rédemption du père qui arrive ensuite semble trop peu crédible et on ressent une difficulté à conclure sur quelque chose de cohérent sur la fin. J'ai trouvé vraiment intéressant le traitement fait de la famille, avec le père qui, dans le déni, souffre pour sa masculinité, la figure de père qu'il incarne est sans cesse remise en question, et puis sa femme et ses enfants qui semblent le mépriser en silence. Mais je regrette que cette situation de départ qui est le sujet exploré pendant tout le film n'ait pas évolué, ou donné lieu à d'autres situations parce que, bien qu'intéressante, la durée du film se fait quand même ressentir au bout d'un moment.

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09/01

Une représentation de la jeunesse des années 70 certes remplie de clichés évidents mais qui fonctionne assez intelligemment avec rythme, montrant un ensemble de souvenirs assez brouillons qui parviennent à détacher une atmosphère propre à cette époque, et une attache pour cette bande.

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13/01

J'en attendais un peu plus que juste un épisode rallongé artificiellement pour faire pile la durée d'un film. Les scènes sont trop longues, l'histoire qu'on nous sert ne mérite pas 1h10, on retrouve juste le plaisir des dessins simples et les quelques scènes explosives d'affrontement entre les Super nanas et les singes.

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15/01

L'aventure est un peu plus palitante que celle du premier film mais beaucoup moins que celle du second. On voit très vite les grosses ficelles de l'intrigue et comment le film va se dérouler pendant 1h20, ça en devient lassant par moment, toutes les épreuves sont passées avec une énorme facilité et on sait qu'à chaque fois tout sera tourné en ridicule, bref il n'y a aucun enjeu. Heureusement que le film arrive à se réinventer grace à son riche univers et à ses multiples gags. Malgré ça, l'humour est moins marqué que sur les deux premiers films, mais ce qui m'a le + marqué reste la scène avec l'administration publique qui relève du génie. Après en ce qui concerne le trait des dessins, j'aime beaucoup, et puis en terme d'animation ce n'est plus vraiment dans la lignée d'Astérix et Cléopâtre mais c'est franchement bien fichu pour l'époque.

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21/01

C'est un film qui donne une vision du jazz comme une prouesse technique, celle de jouer une partition dictée par des profs avec le tempo parfait. Et au final le jazz est un sujet qui n'est même pas traité, vu qu'on voit la musique comme une performance qu'il faut atteindre en en chiant physiquement et mentalement, et puis à la fin on arrive au dépassement de soi, ça parait juste complètement surréaliste. Ce qui est intéressant dans ce film c'est la tension et le rythme qui arrivent à être instaurés à travers des scènes de batterie. Le prof est oppressant rien que par sa présence dès le début du film, et il arrive à créer un revirement du personnage principal, qui devient lui-même un connard qui ne vit que pour sa batterie. Et à côté c'est dommage la question du couple aurait pu être + creusé que ça pour que je ressente quelque chose, pareil pour la famille, mais ce qui fonctionne c'est l'opposition entre le prof et son élève. Au final, si le traitement de ce qu'est un artiste musical est à côté de la plaque, celui de l'acharnement et de la persévérance est fait avec tellement de démesure qu'il sied.

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25/01

Encore un film qui essaie de parler d'Hollywood en nous montrant l'envers du décor, le film traine dans les pattes de Once Upon a Time in Hollywood mais arrive à trouver son propre style. C'est rempli d'excès, de scènes orgiaques, de tournages laborieux, de drame, d'humour, d'aventure, on a même une scène assez dérangeante, avec Tobey Maguire, qui part en couilles, et c'est jouissif! Les acteurs s'éclatent, le film regorge d'idées de mise en scène, de longs plans-séquences qui savent nous faire ressentir l'énergie d'Hollywood, de ses coulisses improbables. Damien Chazelle semble cependant se perdre sur la fin, ne sachant comment terminer son film, il nous pond un moment supeflu et excessif pour nous faire comprendre qu'il adore Chantons sous la pluie, on a même droit à des auto-citations de son propre film, à un petit montage de ses films préférés, il aurait juste pu le poster sur tiktok parce que c'était vraiment pas nécessaire là. Hormis cette fin, c'est tout bonnement grandiose, Chazelle parvient sincèrement à nous transmettre son amour d'Hollywood tout en nous dévoilant son côté sordide.

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28/01

J'ai vraiment vu ça nul part, c'est un nanar unique signé Patrick Sébastien, devant lequel on rigole beaucoup. Le film fait preuve d'une sincérité naïve alors qu'il est pourtant teinté d'une morale ignoble. Et sinon, tout ce qui compose ce métrage fonctionne si peu que ça en devient absurde, du scénario rocambolesque, au montage hasardeux, en passant par le jeu d'acteur et les répliques ridicules, la musique abominable, le nombre incalculable de clichés invraisemblables, et puis tout ce symbolisme concon avec l'amour, les oiseaux, les échecs... c'est incroyable! Au final, on peut y trouver son compte dans l'ambiance malsaine que dégage le film en le prenant vraiment au 1000ème dégré.

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28/01

On voit évoluer l'histoire de France du consulat à Louis XVIII en même temps que le destin de deux hommes qui restent 15 ans de leur vie rivaux sans jamais trouver d'issue à leurs duels. Alors, Ridley Scott va nous servir des duels dans divers lieux, avec diverses armes allant du fleuret au pistolet, accompagnés d'une superbe musique et d'un rythme qui sait être lent ou effréné quand il faut. S'opposent deux visions de l'honneur de deux hommes, l'un qui est prêt à mourir pour ses idéaux et son Empereur, l'autre qui se montre plus opportuniste mais aussi plus rationnel, préférant fuir ce duel futile, mais se voit finalement constamment obligé de confronter son rival malgré lui. Le soin particulier apporté à la photographie, la tension constante et la construction intelligente du récit m'ont vraiment immergé dans ce début de XIXe siècle et dans cette rivalité aussi épique que ridicule.

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28/01

J'adore ce film rien qu'à la musique ultra kitch signée Plastic Bertrand qui le fait démarrer en beauté. Pour ce qui est de l'intrigue, elle est très classique mais fonctionne assez bien, le rythme est soutenu, on a de multiples gags à base de romains ridiculisés mais aussi un moment de tension et de danger pour Astérix et Obélix. C'est dommage que le début avec Obélix amoureux reste très enfantin et ne soit au final jamais approfondi, ou que le personnage de Caius Obtus ne soit pas plus développé que ça.

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05/02

Un monument du nanar, tout ce qui compose ce film est à mourir de rire. Cette histoire d'adultères, de meurtres et d'enquêtes policières est tellement nulle qu'elle attise une certaine curiosité passionnelle, j'ai été étonné par la tournure que prend le scénario vers la fin avec ses multiples twists, c'est incroyable car ça montre à quel point le film se prend au sérieux alors qu'il est ridicule en tout point. Toute la post-synchro est ratée, en + y'a le décalage avec l'actrice qui joue la flic qui a refusé de la faire, et les acteurs sont exceptionnels, vraiment je pense qu'en terme de nullité on atteint des sommets, les intonations ou les expressions faciales sont aberrantes, même le dernier des pornos amateurs fait mieux. La caméra fait n'importe quoi, parfois on se demande vraiment ce qu'il veut filmer, certaines répliques sont exceptionnelles, les musiques aussi, ou même juste le montage... Bref, y'a trop de trucs dans ce film, et même si vers le milieu le comique redescend et on commence à s'ennuyer, il arrive à reprendre de plus belle avec les 30 ou 40 dernières minutes juste géniales.

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05/02

Un film qui puise dans divers éléments pour créer un univers créatif avec une animation stop-motion très maitrisée. Le film se montre assez simple et fluide dans ce qu'il a à raconter mais malheureusement n'arrive à créer aucune attache pour les personnages, ce qui le rend difficile à suivre par moment voire chiant, puisqu'ils sont quand même importants.

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11/02

Très marquant, ça donne vraiment pas envie de bosser dans porno en tout cas. On commence avec une vision de ce milieu comme libérateur, puis on finit par comprendre ce qui ne va pas, à travers des scènes qui installent un malaise énorme et qui perdent le spectateur lors de scènes BDSM entre prestation pornographique et véritable souffrance/absence de consentement. En tout cas, on comprend à quel point les hommes dans ce milieu sont d'immense connards, comment les actrices sont maltraitées, même agressées, et toute la pression et la concurrence qui marquent leur quotidien, ça parait très documentaire. Les scènes de sexe alternent par contre assez bizarrement entre pudiques et explicites, ça manque un peu de cohérence à ce niveau. L'actrice principale est excellente et son personnage m'a vraiment fait de la peine, même à la fin elle ne reste qu'une victime de ce système.

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12/02

Franchement on sent l'embrouille arriver dès le début, ces acteurs qui en font trop, ce second degré beaucoup trop facile et absolument pas drôle sur nos personnages beaufs, ça se voit que c'est le film qui veut se moquer mais tout en douceur. On nous assène de musiques insupportables qui cassent les oreilles, les éclairages sont dégueulasses, c'est filmé n'importe comment, on se rend vite compte que Gordon-Levitt se fout de notre gueule. Et puis les scènes commencent à se répéter, les dialogues sont chiants et inconsistants, l'histoire aussi, les personnages aussi, et la narration se fait de manière la plus banale possible, avec une vieille qui vient remplacer Scarlett Johansson pour devenir le grand amour, nous donnant les moments les plus affreusement convenus, impersonnels et gênants à regarder du cinéma. Ce film est horrible à regarder du début à la fin, y'a rien qui le sauve.

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13/02

C'est très mignon Sofia Coppola de vouloir me montrer les errances de deux paumés dans un hôtel Tokyoïte, mais jamais je n'ai réussi à être imprégné dans cette ville, et jamais je n'ai été touché par leurs problèmes de bourgeois dépressifs, la palme d'or revient au personnage totalement inconsistant qu'incarne Scarlett Johansson. Pourtant, leur couple fonctionne assez bien, surtout vers la fin, et pourtant, j'ai réussi à percevoir l'atmosphère mélancolique qui se dégage du film. Enfin bref, ça se laisse regarder mais ça mérite pas sa place au panthéon des films incontournables.

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14/02

Ntm Barbie tu fais trop la meuf

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17/02

Le film est beau, la relation père-fille dont il traite est très intéressante, et l'approche avec laquelle la réalisatrice le fait l'est encore plus, un ensemble de souvenirs de vacances pas vraiment paradisiaques, où les personnages ne font pas grand chose. Mais quand on a compris ce que veut montrer le film, on n'est plus surpris par ce qui arrive, et le temps devient long, très long.

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18/02

Un film très coloré, à la fois mignon et touchant, mais très bas de plafond. Les graines qui résolvent tous les problèmes et le traitement très superficiel de la guerre civile syrienne, rendent le récit très enfantin et au final très peu palpitant.

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19/02

Un teen movie assez moyen (logique c'est un teen movie), il fonctionne d'un certain sens car le film possède quelques scènes vraiment drôles et on ne s'ennuie pas en le regardant. Mais c'est servi avec un récit totalement prévisible, aux enjeux totalement osef, des personnages méprisables, ou encore des moments insupportables avec le personnage de Barry.

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19/02

Je suis vraiment partagé entre le "qu'est-ce que c'est beau" et "qu'est-ce que je me suis fait chier". Le film n'a pas la subtilité et la justesse d'un Miyazaki, le récit manque vraiment de rythme pour que j'en ai quelque chose à foutre de ces personnages (et pourtant je sais qu'il fallait pleurer devant ce qu'on voit). Heureusement qu'il lui reste donc la patte minimaliste absolument incroyable qui laisse une grande place à une créativité visuelle folle.

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04/03

Un film fascinant de bout en bout sur notre recherche de réponses métaphysiques et religieuses. La mort est présente partout, dans les arts, chez les fanatiques religieux, en passant par la crainte de la Peste Noire qui vient bouleverser tout le monde, et la personnification de la mort en elle-même. Les plans, sublimés par le noir et blanc, posent avec lenteur le cadre mortifère de la société médiévale que veut imposer Bergman. La mort poursuit notre personnage principal, Antonius Block, qui se pose des questions sur le sens de son existence, de sa mort, l'existence de Dieu... Il va chercher ses réponses en obtenant un délai auprès de la Mort qui donnera de palpitantes scènes d'échecs et une galerie de personnages qui permettront d'y voir un peu plus clair sur le sujet et de montrer des façons de voir la vie qui divergent énormément de nôtre personnage principal, avec notamment son écuyer totalement nihiliste ou les deux troubadours qui eux, ne vivent pas avec cette crainte de la mort, dès qu'ils la voient ils la fuient le plus rapidement possible, et finalement semblent être les seuls à ne pas tomber dans la danse macabre finale. Le film n'apporte pas de réelles réponses sur des questions fastidieuses, mais semble promouvoir un stoïcisme qui permet de retrouver des plaisirs simples de la vie avant l'échéance de la mort qui imprègne tout le film par une atmosphère sale omniprésente.

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05/03

J'aime beaucoup l'histoire de l'Exode, et voir le regarde athée de Ridley Scott sur le personnage de Moïse m'intriguait beaucoup. Moïse ne croit pas, et lorsqu'il voit Dieu il est peut-être juste fou (le film joue sur cet aspect), mais il va suivre l'esprit vengeur de Dieu et l'écouter. Scott traite de sujets divers comme le pouvoir, la libération nationale, et met en avant la foi des hébreux plutôt que les interventions divines (qui sont par ailleurs effroyables). L'humanité des personnages est au cœur du récit, mais c'est dommage que dans cette version de 2h30 on ait l'impression que beaucoup de passages sont coupés, ce qui retire de l'attache à certains personnages et de la consistance au récit. Les décors et les effets numériques sont remplis de détails visuels hallucinants, même si à certains moments ça part un peu dans le grotesque (comme avec les crocodiles), pour le reste c'est vachement stylé. Exodus est donc une belle relecture du mythe biblique, non pas exempte de défauts, mais qui reste à la hauteur de ses ambitions.

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10/03

Un blockbuster avec des méchas et des créatures lovecraftiennes qui se battent dans une avalanche d'effets numériques qui font plaisir visuellement. Les designs des méchas font rêver, ceux des monstres sont effrayants comme il faut, et on ressent l'ampleur de chaque coups dans leurs combats, en + d'un gigantisme effréné qui atteint son paroxysme dans la scène de souvenir de la fille qui est incroyable en tout point. C'est dommage que les créatures soient au final trop peu identifiables, qu'il n'y ait aucun mythe autour qui accentuerait l'horreur. Et puis on passera sur le scénario prévisible et les personnages-fonction tous inconsistants. J'ai eu du mal à ressentir une quelconque émotion devant ce film ou juste à esquisser un sourire, mais je n'ai pas boudé mon plaisir. C'est du grand spectacle hollywoodien qui fait le taff en quelque sorte, mais qui ne m'a pas non plus transporté plus loin que ça.

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12/03

Portrait de la superficialité d'une société sexiste, on voit dans le personnage de Marilyn Monroe une femme vénale qui profite de son pouvoir sur les hommes riches pendant tout le film, jusqu'à découvrir qu'elle se sent en fait obligée de se conduire ainsi afin de convenir à la façon dont les hommes la voient. Jane Russell a elle aussi un charme tout particulier et fonctionne parfaitement en duo avec Marilyn, elle vient contrebalancer le personnage de la blonde vénale, et rajoute une intrigue amoureuse intéressante. Certaines scènes sont vraiment drôles, le technicolor éclatant typique du Hollywood des années 50 fait plaisir à la rétine, et les séquences musicales restent simples tout en étant spectaculaires (en particulier "Diamond's are a girl's best friend"). L'unique reproche que je ferais au film c'est que j'en demandais plus de ces séquences musicales.

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12/03

C'est assez codifié mais le film alterne entre teen movie et drame familial de manière brillante. Le réalisateur livre un hommage au cinéma, utilisé comme moyen d'expression pour le jeune Spielberg, à un moment où il se sent chamboulé par des bouleversements familiaux et dans sa vie de manière générale. Chaque événement de l'enfance et de l'adolescence participe à la construction du cinéaste, donnant plus qu'un biopic, mais un film sur la place du cinéma dans la vie d'un artiste, comment il l'aide à évoluer. Et le final avec David Lynch en John Ford est incroyable.

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13/03

Le biopic chiant par excellence, qui n'a rien à raconter. La réalisatrice évoque le début de carrière de l'artiste Tove Jansson à travers ses relations intimes, mais en aucun cas de l'impact qu'elles ont sur son art, ou même sur sa personne, vu que c'est totalement superficiel. Et quand bien même le film veut simplement traiter d'un amour à sens unique, il faut me le faire ressentir cet amour et cette tristesse, mais tout est tellement plat et codifié que je m'en battais les couilles de tout ce que je pouvais voir à l'écran.

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17/03

Jim Carrey poussé à son plus haut niveau d'insupportabilité (pourtant j'aime assez bien l'acteur) avec un surjeu constant et des scènes qui ne sont là que pour amener à des gags faciles et pas drôles (sauf très rares exceptions genre la scène du requin), la dernière partie du film repose d'ailleurs entièrement sur des blagues transphobes lourdingues. Le scénario d'enquête est inintéressant au possible, et se base d'abord sur du vide puis sur un twist final douteux qui m'en touche une sans faire bouger l'autre. Mention spéciale à Courteney Cox et Sean Young, mais heureusement qu'elles ont fait mieux à côté.

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18/03

Le film aurait apparemment été largement restreint et forcé de se censurer par le code Hays et ça se sent, parce qu'il n'ose rien, il ne va pas pas au bout des choses, et donc les problèmes du personnage principal tournent en rond. Tom Ewell n'est pas un acteur incroyable, Marilyn a toujours un charme exceptionnel mais son personnage est fade. Reste un divertissement qui fonctionne à certains égards, mais pas à la longue.

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18/03

Marilyn Monroe en personnage de femme fatale poussée à son paroxysme, et un décor de chutes du Niagara pour symboliser celle d'un couple. Le rythme s'enchaine à pleine balle dans ce film noir assez simple mais qui utilise très bien tous ses codes, avec une mise en scène très soignée. On a droit à de la catastrophe, du crime ou du drame sentimental, c'est complet et prenant.

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19/03

Je mets 5/10 au film parce qu'il est assez compliqué à noter, et je ne sais pas trop quoi en penser en réalité. C'est un documentaire coup de poing mais en même temps on sait à quoi s'attendre quand on connait l'existence de ce film. On suit le travail d'Orozco, un thanatopracteur (en gros il met les cadavres sur leur 31) dans un quartier de Bogota, où la qualité de vie laisse à désirer. On découvre son quotidien où il ouvre des cadavres, il les vide de leur sang et de leurs organes, les recoud, les lave, les habille... C'est parfois vraiment affreux à voir (genre une scène où il ouvre un crâne, une bouche et des yeux), et surtout c'est filmé en temps réel donc on est vraiment imprégné dans son travail, c'est montré comme une tâche banale pour lui mais pour le spectateur ça lui montre une réalité qu'il avait pas forcément envie de voir. Le film est vraiment particulièrement crade mais d'un autre côté ça reste assez touchant de voir ce gars autant impliqué dans son métier d'habilleur de morts jusqu'à sa propre mort. C'est assez long et très rebutant (logique vu le sujet) mais pas inintéressant.