Journal de Bord 2025

Annotation :

1er janvier

Y a Robert il veut faire un film trop joli et stylé avec des personnages fous, mais juste il nous casse les couilles.

Annotation :

2 janvier

La Rivière Subarnarekha met en scène des personnages perdus, loin de leurs racines car forcés à se déplacer pour espérer améliorer leurs conditions. Le film suit ses protagonistes sur un temps très long, certains se partent, puis reviennent mais peu importe le déplacement, il sera toujours motivé par l'envie de s'extirper de cette maigre condition, au sein d'un pays où les inégalités transpirent par tous les pores.

Le point central du film est incarné à merveille par Madhabi Mukherjee qui élève un peu plus le récit en montrant aussi cette société indienne profondément misogyne et où la femme est encore moins libre de ces mouvements que ces hommes qui pourtant si peu.

Merveille de mise en scène, mélodrame puissant aux quelques passages musicaux transcendants.

Annotation :

3 janvier

Ouais c'est Greg.

Annotation :

J'ai déjà vu ce film cent fois, cent fois c'était de la merde.

Annotation :

4 janvier

J'ai déjà vu ce film cent-une fois, cent-une fois c'était de la merde.

Annotation :

5 janvier

Les films sur les légendes du pays, y a pas beaucoup de choses que je préfère. Puis c'est très bien animé, tout s'enchaîne assez bien, puis c'est tchèque, slay.

Annotation :

Je crois bien que c'est iconic

Annotation :

6 janvier

Le film me fait voir six Tom Hanks différents et pourtant je le déteste pas. C'est fort.

Annotation :

7 janvier

Mel Gibson c'est vraiment David Wark Griffith si c'était Zack Snyder.

Annotation :

Que c'est con mais que c'est sympa comme concept. Après c'est dommage que les meilleures idées soient toutes exploitées dès le début, ça tourne un peu en rond derrière.

Annotation :

9 janvier

Trop cool, on s'amuse comme des ptits fous alors que y a pleins de nazis au mètre carré.

Annotation :

10 janvier

Y a matière pour faire un documentaire absolument époustouflant, au final c'est surtout très très long pour ce que c'est.

Annotation :

11 janvier

Ça me fait un peu penser à du Kurosawa dans le sens où le film montre des gens morts. C'est très beau, très triste ces personnages qui vivent dans une ville morte et qui essayent de retrouver un élan de vie qu'ils ont perdu depuis des années. C'était trop bien hihi.

Annotation :

Beau portrait, sur plus de 15 ans, de ce couple et plus particulièrement de cette femme puissante, pouvant être à la fois passive et extrêmement active quand la situation le demande. Un personnage maître de sa situation qui va être confronté à de nombreux changements dont les comportements de son petit ami bien souvent pathétique. Un étonnant contrepied aux films de gangsters et de triades qui ne sont qu'ici qu'une toile de fond au mélodrame teinté de pas mal de passages musicaux, le tout bien accompagné par la caméra Jiǎ qui dessine des plans magnifiques.

Annotation :

12 janvier

Je trouve ça parfois un peu trop mielleux, un peu trop facile notamment avec l'utilisation de la musique, mais Love Letter me prend par la main avec une telle facilité et me berce par sa magnifique histoire. Cette caméra immaculée par la neige offre à son spectateur l'une des plus belles histoires sur le deuil qu'on ait pu faire. Une tristesse porte un récit qui donne pourtant le sourire. Il ne nous rendra pas joyeux mais c'est une belle mélancolie qui nous s'emparera de nous.

Annotation :

Revu

C'est toujours le rire.

Annotation :

14 janvier

Petit ennui devant ce film de casse très balisé et qui n'arrive à provoquer de la tension que sur certains plans des dix dernières minutes. Les dialogues d'Audiard sont bien trop poussifs pour une pareille histoire, même si Gabin est toujours impérial.

Annotation :

Tilda is so me.

Annotation :

15 janvier

Dispositif vertigineux proposé par le cinéaste chinois qui explore l'histoire de ce couple sur plus de 20 ans avec des rushs filmés au moment qu'il décrit.

On suit donc le personnage de Zhao Tao entre 2001 et 2022. Jiǎ retrace donc l'histoire de la Chine, mais aussi une certaine histoire du cinéma et du cinéaste, l'évolution de ce média et de sa personne. Des passages musicaux tous plus fascinants les uns que les autres, une beauté plastique à tomber et une beauté émotionnelle dans sa dernière partie parfaitement maîtrisée.

Y en a pas des masses des films pareils.

Annotation :

16 janvier

J'avoue, je pensais pas que Spike Lee pouvait faire des bons films.

Do the Right Thing met en scène ce quartier, présentant plusieurs visions de ce qu'est le racisme et comment on pourrait lutter contre. Bien évidemment, dans cette ambiance hip-hop où tout le monde étouffe sous la chaleur et la tension, nos protagonistes ne peuvent qu'exploser et Lee le met en scène avec brio.

Annotation :

Très sympathique ce Jawbreaker qui a sûrement été une grosse source d'inspiration pour Lolita Malgré Moi tant les similitudes peuvent être présentes. Maintenant le mélange entre teen movie et thriller marche pas toujours très bien, on aimerait que ça plonge complètement dans la bataille de bad bitches pour savoir qui c'est la best.

Annotation :

17 janvier

Vraiment pas folle la partie vol, maison de riche tout ça par contre la partie Wicker Man danser autour d'un cadavre c'est un peu rigolo.

Annotation :

Revu

Pour les films de super-héros pas fous y a souvent l'argument "ouais mais pour les fans des comics tout ça tout ça" mais là pour les fans des comics c'est tellement abominable comment tous les persos sont disrespect, puis qu'est-ce qu'ils sont cons, tu vois qu'ils savent pas comment gérer les trucs puissants.

Annotation :

18 janvier

Nolan devait être dégoûté de voir un film sur la perte de mémoire (c'est pas le propos mais techniquement c'est une conséquence du synopsis) enchaîné comme ça les plot twists pour toujours donner une couche de folie à son récit. Banger.

Annotation :

Ça commence bien mollement comme le film d'animation et d'un coup elle arrive au bal...

Annotation :

19 janvier

Simplicité d'exécution grâce à monsieur Robert Wise, des couleurs et des chansons magnifiques. Ma belle comédie musicale américaine me régale encore, jamais je pourrais me lasser de Julie Andrews.

Annotation :

Les ptits dialogues qui surviennent de nul part pour te détruire alors que tu t'y attends pas du tout là. Puis Hugh Grant pohlala.

Annotation :

20 janvier

S'il n'y avait pas quelques-uns des plus grands collaborateurs de Bergman (et s'il n'était pas en suédois) on pourrait me persuader que c'est un film tchécoslovaque dans sa manière de mettre en scène une histoire un peu fofolle et qui ne prend pas mille chemins pour délivrer son message. Un film fort sympathique qui brouille sa narration à travers plusieurs histoires ou aucune ne se révèle être une trame principale. On plonge alors dans un conte, sans que rien ne soit merveilleux ou surréaliste. Puis un film porté par Bibi c'est toujours un film réussi.

Annotation :

C'est peut-être par son côté documentaire que Moi, Pierre Rivière terrifie le plus. Alors que l'histoire se déroule il y a maintenant près de 200 ans, le choix de certains plans et le fait de prendre des acteurs non professionnel nous donne l'effet d'un reportage qui s'est déroulé il y a peu. Reportage le mot est méchant, car nous ne sommes clairement pas devant un objet télévisuel. Car malgré ces plans, le film est joué, à merveille par ailleurs. Et le texte original rédigé par le parricide rend l'œuvre particulièrement touchante.

Annotation :

Don Bluth sort de chez Disney et ça se voit, l'animation et les personnages faisant écho aux dernières œuvres de l'illustre studio. Et si c'est à cette période qu'il a sorti ses meilleurs films, Bluth emboîte le pas avec sa première réalisation qui est superbe, tant au niveau de l'animation que dans son histoire et ses personnages. Un petit côté épouvante, rien de bien méchant mais cool pour remuer les enfants.