Journal de bord Cinéma - 2020

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07/01 - Vu (Cinéma)

Étonnant cette capacité du cinéma chinois actuel à mélanger le film de genre et le politique (Jia Zangke vient de suite en tête évidemment). La chasse à l'homme dans la société de contrôle, les essaims de flics et leurs méthodes sans limites, le tourisme de prostitution...

Il y a plusieurs moments de flottement qui surgissent sans prévenir, et qui viennent ajouter une touche de poésie inattendue : des flics en chaussures de karaoké clignotantes pendant une arrestation, ou la scène du zoo.

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08/01 - Vu

Si Springbreakers est un des plus beaux films sur la 20aine, Les Coquillettes est un des plus beaux sur la 30aine. Rempli de vrai et juste, on y croit à fond ; les petites pérégrinations festivalière de nos 3 héroïnes sonne le vécu si fort que c'en devient presque réflexif, étant donné qu'on pense deviner que le film parle de son propre parcours

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12/01 - Vu (Cinéma)

Le foufou Miike un peu moins foufou. Le combat au sabre dans le magasin dans la dernière grande séquence achève tout de même de me convaincre, et je trouve cette fin tout en douceur, avec la rencontre au passage à niveau.

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16/12 - Vu

Quoi de vrai, quoi d'écrit, quoi de faux? Immensément touché par cet homme, par son regard au tribunal, par son désir d'être autre.

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18/01 - Vu (Cinéma)

Je sais pas, quelque chose ne tourne pas rond dans ce dernier Kore-Eda. Quelque chose de faux, ou plutôt qui est défaillant dans l'alchimie de son écriture. Binoche est super pourtant, et tout l'arc du film dans le film est assez drôle, mais il reste ce sentiment que la sauce ne prend pas tout à fait.

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19/01 - Vu

On est très loin de retrouver la force et l'enfer de Fury Road ; une ébauche plus qu'autre chose en fait. Gibson tient le film à bout de bras.

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19/01 - Vu (Cinéma)

Ni fait ni à faire, à partir du moment où chaque interaction entre les personnages est plus insupportable que la précédente, bah j'en ai plus rien à foutre. On dirait que les défauts du scénario ont été stabilotés exprès pour qu'on les voit.

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28/01 - Vu

Tout le film est en fait un jeu : entre les acteurs, entre les personnages, entre le public et Kiarostami, entre Kiarostami et les acteurs. Copie d'une œuvre, copie d'une relation, quelle différence avec l'original?

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29/01 - Vu (Cinéma)

Moins insaisissable que les autres Antonioni que je connais alors forcément, la magie opère moins : on suit la ligne facilement, moins de place à notre errance (mais beaucoup à celle de Nicholson). Ce plan final cela dit… nourrit par tout le film, point de chute silencieux des cathédrales d’effort fournis pour rien, dénouement sans issue d’une recherche d’identité.

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31/01 - Vu

Mysticisme du basket, messianisme de l’argent. Kevin Garnett et Adam Sandler imprévus mais inarrêtables. Peut-être encore meilleur que Good Times.

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01/02 - Vu

Ennui mortel. On ne comprends pas ni pour qui, ni dans quel but ce film est fait. On marche sur la ligne (et on la franchit régulièrement) du foutage de gueule en permanence. Quel malaise...

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01/02 - Vu (Cinéma)

Ça y est, j'en ai marre de ces pseudo prouesses techniques plan-séquence. J'en ai d'autant plus marre qu'on peut faire de vrai belles choses avec, mais là on sent une fois de plus que c'est souvent forcé : les coutures sont apparentes, la forme est pensée avant le fond. Alors d'accord, le plan-séquence se justifie souvent dans le film : endroits étriqués, linéaires, sens de la progression etc. Mais à d'autres moments c'est hors de propos et bancale.

La dramaturgie est catastrophique et les personnages fade : je ne ressens absolument rien quand l'un des héros se fait poignarder, c'est pas normal.

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02/02 - Vu (Cinéma)

Est-ce que Roach se rend compte de la complaisance dont son film fait preuve vis-à-vis du pouvoir? J'en doute. Que c'est faible, mou, inoffensif. Il n'y a finalement que le personnage de Kate McKinnon qui ai un tant soi peu de saveur.

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04/02 - Vu (Cinéma)

Ce qui est terrible dans ce film, c’est qu’Abel pose le calme de sa propre vie en ouverture, pour le faire voler complètement en éclat jusqu’au bout par la suite. Pendant les épisodes quasi-psychotiques (la lampe!), des flash agressifs de Ms 45 ou Bad Lieutenant nous assaillent : cet homme de granit, ayant affronté les enfers, n’en est jamais complètement sorti.

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05/02 - Vu

Triste de voir BdP bloqué par ses problèmes de financement. Quand ça se court après sur les toits style Vertigo on retrouve le vertige, quand le drone plane au dessus de l’arène on retrouve le grandiloquent. Je crois que la fascination pour les écrans et le mensonge est bien plus complexe dans le film qu’elle m’est initialement apparue (et j'en ai un peu marre d'être à moitié aveugle quand il s'agit de conceptualiser un film et de devoir compter sur les critiques éclairés, mais bon c'est ainsi. Et cela dit, De Palma est le spécialiste pour cacher en pleine lumière son propos donc ça me rassure (à peine)).

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07/02 - Vu

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09/02 - Vu

Nanni, sa Vespa, Rome, des gens au hasard. D'une simplicité déconcertante.

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10/02 - Vu

Seul film au monde qui a pour sujet central le water-polo. Moretti se permet une liberté totale, tant structurelle que thématique ou esthétique. C'est un collage de sensations et de sujets, ça fuse à chaque plan.

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11/02 - Vu

Nanni et sa crise de foi : affronter la névrose morale de ses frères en humanité sans en perdre son latin. Très belle ouverture, très belle fermeture, ça se perd un peu parfois au milieu.

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14/02 - Vu

Deux monstres. Coupé en deux par l'animalité du film.

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15/02 - Vu

Un Hong Sang-soo mineur c’est déjà un bon film.

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16/02 - Vu

Derrière l’apparente simplicité du synopsis se niche un enchevêtrement de niveaux de lecture entre le réel, la fiction, le documentaire ; on pourrait dénombrer ces niveaux (j’en compte 4 ou 5 minimum), mais ce qui est encore plus intéressant c’est de voir comment la plupart des séquences servent plusieurs niveaux à la fois. Prouesse d’écriture, prouesse de réalisation. Et c’est d’ailleurs dans ce fait même qu’est le génie de Makhmalbaf, faire passer le complexe dans le simple. Il semblerai donc que la nouvelle vague iranienne aura mis au centre la question de la distance face au réel, et Kiarostami ne trône pas seul dans cette cour.

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23/02 - Vu (Cinéma)

Nous ne méritons ni Kathy Bates, ni Paul Walter Hauser, et surtout, nous ne méritons pas Eastwood.

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08/03 - Revu (Cinéma)

J'ai moins pleuré que la première fois mais un peu quand même

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29/02 - Vu (Cinéma)

Poison dans l'eau, profit dans l'air

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08/03 - Vu (Cinéma)

Arf c’est dommage (et bizarre) qu’il y ai tant de moments ennuyeux, parce que le reste secoue bien, que ce soit le traitement du deuil et de la fraternité (magnifique scène de fin à ce titre), ou l’aventure moyenâgeuse exaltante.

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10/03 - Vu

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11/03 - Vu

C'est idiot de savoir si bien diriger ses acteurs (et de savoir en choisir des talentueux!), et de verser parfois dans l'auto-complaisance comme ça.

Los Angeles n'a jamais semblé aussi factice et insupportable j'ai l'impression. Ah, et les avocats c'est l'enfer en personne.

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15/03 - Vu

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17/03 - Vu

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18/03 - Vu

Juan José Saer - L'ancêtre

Colonialisme inversé.