Journal de films 2020

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Le 14/01/2020 au MK2 Odéon
Le sentiment amer d'une absence totale d'évolution. Des personnages que l'on connaît dès leur premiers mots échangées. Un film sur le silence et le mensonge et pourtant qui en fait trop et est toujours bruyant et dissonant.

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Le 17/01/2020 à l'espace Vidéo du Centre-Georges Pompidou
La bourgeoisie, ces humains étranges et leurs convenances. Des séquences telles que celle des dunes, où la caméra est arrêtée afin que le personnage parcourt une grande distance avant d'être refilmé (alors que le résultat propose un continu), produisent une diminution de la taille du personnage et procurent un fort impact émotionnel qui n'aurait pu être traduit cinématographiquement d'aucune autre manière. On pourrait en dire autant de la technique répétée consistant à relier deux lieux différents au moyen des mouvements continus d'un personnage. De même dans la dernière séquence où elle court à travers des temps déjà déroulés ou qui continuent de s'écouler.

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Le 17/01/2020 à l'espace Vidéo du Centre-Georges Pompidou
Joli exercice poétique sur les raccord entre les mouvements. On se perd dans le temps et l'espace, et cela nous va bien.

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Le 17/01/2020 à l'espace Vidéo du Centre-Georges Pompidou

Du sang et du mouvement. Des bandages, une absence d'individualité et la perte d'identité. Mémoire et oubli. Ouverture de l'exposition, comme pour prévenir de sa violence.

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Le 17/01/2020 à l'espace Vidéo du Centre-Georges Pompidou

Un espace vide que l'on décrit par un souvenir ou un mouvement de projection. Une fuite temporelle vers ce qui échappe au réel mais anticipe par l'imagination.

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Le 17/01/2020 à l'espace Vidéo du Centre-Georges Pompidou

Même procédé : le masque, les bandages, le sang et essayer de rendre extérieur ce qui est à l'intérieur. Pense forcément à Bataille et à ceux qu'il influença après lui : Burden, Journiac.

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Le 17/01/2020 à l'espace Vidéo du Centre-Georges Pompidou

On appelle mains négatives, les peintures de mains trouvées dans les grottes magdaléniennes de l’Europe Sub-Atlantique. Le contour de ces mains – posées grandes ouvertes sur la pierre – était enduit de couleur. Le plus souvent de bleu, de noir. Parfois de rouge. Aucune explication n’a été trouvée à cette pratique.

"Devant l’océan
sous la falaise
sur la paroi de granit

ces mains

ouvertes

Bleues
Et noires"

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Le 17/01/2020 à l'espace Vidéo du Centre-Georges Pompidou

Exercice de style sur la lumière et les miroirs. Assez convenu.

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Le 22/01/2020 à L'Oeil avec Léo

Film qui pose beaucoup de question. Sur notre perception sociale de la transidentité et l'impossibilité de bien réagir face à une identité de genre qui nous est inconnue

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Le 25/01/2020 au MK2 Beaubourg

Un film qui joue d'une folie inventée de toute pièce, manipulée, exagérée. Un intérêt minime pour le sujet qu'elle filme : la politique municipale et ses travers, mais des scories dans tous les effets de style inutiles et fausses inventions. La gentrification d'une ville qui n'en a pas besoin, un idéalisme de vivre ensemble construit sur le rejet de la différence au profit d'une normalité nouvelle : celle des bobos et de leurs caprices ironiques.

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Le 27/01/2020 à l'appartement sur Mubi FR

Une suite douce et amère. La joie et la tendresse face aux images des films précédents qui viennent appuyer un propos pourtant mince. Un peu touché, disons effleuré par ces retrouvailles, qui me laissent un peu sur ma faim quand même.

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Le 01/02/2020 à l'appartement sur Mubi FR

Quel bonheur de voir ici Rock Hudson. Rempli de petites inventivités techniques et scénaristiques, c'est tendre et doux et ça fait du bien. Le technicolor n'a jamais été aussi rose, avec des petites poussées bleu pastel qui font croire que le kitsch a été inventé pour ce film, sauf que, comme les tenues absolument importables de la Doris, c'est tout à la fois brillamment assumé et touchant par nostalgie, une gageure !

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Le 03/02/2020 à l'appartement

La difficulté de se connaître, de se le dire, de le consommer. Un film sur l'homosexualité comme on en a rarement vu, avec, dans la société bourgeoise anglo-saxonne de Cambridge, la gageure de se comprendre soi-même. Ca se voit et ne s'oublie pas, on y pense, le ressasse : les cheveux caressés de Hugh Grant, les séances chez le médecin, la vie que l'on se crée en se mentant, le match de baseball, la libération de la parole, enfin.

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Le 19/02/2020, à Gambetta, dans les bras de Valter

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Confinement jour 2

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Confinement jour 3