Journal de films 2021

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Je commence l'année avec une mini retro des films de Sam Peckinpah ( Merci Docteur Jivago)

Je n'avais jamais vu de film de ce réalisateur, mais beaucoup entendu parlé par différents éclaireurs.
J'attaque donc ce film doublement novice ( Car j'ai vu très peu de westerns dans ma vie donc je ne connais absolument pas les codes).
Et quel plaisir !
J'ai adoré.
Certes, je retiens surtout les 3 grands moments de bravoure du film ( La banque, le train et le final) mais le désespoir et la pourriture qui émanent de tout les personnages tout au long du film m'ont complètement happé.
Et rien ni personne n'est à sauver, chaque personnage possède sa part d'ambiguïté. Même les enfants c'est dire !

Hâte de continuer à découvrir sa filmographie ( pour bientôt normalement)

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Re visionnage (-Avec s.l)

J'ai profité du début de l'année pour revoir la trilogie du Seigneur des Anneaux.
C'est la première fois que je vois ces films en version longue et surtout la première fois que je les revois depuis le cinéma ( mes souvenirs datent donc de mes 10 ans)
La première chose qui m'a marque c'est que même après 20 ans mes souvenirs du films étaient assez précis.
Bon sinon c'est très beeau, le temps passe relativement vite mais j'ai quand même trouvé que ca péchait un peu niveau rythme à différents moments.

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Re visionnage
(Avec S.L)
Ce deuxième volet est à mon sens le plus réussi des trois.
Véritable grand spectacle avec de nombreux grands moments.
Je trouve que le rythme est admirablement bien géré, on ne s'ennuie pas une seule seconde et la tension monte tout au long du métrage.

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Re-visionnage
(Avec S.l)
On passe toujours un bon moment mais j'ai trouvé ca plus poussif que le reste de la trilogie.
Paradoxalement il y a beaucoup moins de tensions que lors du deuxième volet alors qu'on arrive sur le final.
J'ai trouvé que la plupart des flashback cassaient complètement le rythme et se entrainaient le film dans un entre deux un peu dégelasse.
Bon et cette fin interminable. J'ai cru au moins 6 fois que ca allait être la fin.
Je râle mais globalement ca reste quand même du grand spectacle très agréable à suivre.
Il reste quand même beaucoup de bonnes choses dans ce film, notamment la bataille centrale que je trouve admirablement mise en scène.
Ultime point de déception, j'adore Viggo Mortensen et autant je l'ai trouvé très convaincant dans les deux autres films, autant dans cet ultime volet je l'ai trouvé très fade ( Peut être que c'est le statut de Roi qui veut ca mais alors je suis passé à côté du truc)

Je vais essayer de regarder prochainement la trilogie du Hobbit que je n'ai jamais vu en entier

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« Il y a 100 ans, j’étais un monstre. Aujourd’hui, je ne suis qu’un amateur »
Quelle belle surprise que ce film.
Au vu du résumé ( HG Wells qui poursuit jack l'éventreur à travers le temps avec l'utilisation de la fameuse machine à voyager dans le temps), je m'attendais à une série B un peu gore.
Et finalement rien de cela, tout d'abord le film s'inscrit dans une volonté de rendre tout ce qui est à l'écran réel et est surtout très sobre.
L'approche réaliste fonctionne parfaitement.
La découverte du San-Francisco de 1979 par le gentlemen Anglais fonctionne parfaitement. Toutes les scènes de décalage sont géniales ( Les frites chez Mc Do par exemple)
A mi-récit, le film emprunte un chemin plus romantique et mélancolique qui fonctionne à merveille. L'histoire est belle et simple. Les interactions des deux personnages sont toutes très bien écrites ( la confrontation entre l'utopie imaginé par Wells et la réalité social du 20ième siècle à travers leurs discussions). Leur relation est vraiment le gros point fort du film.
Enfin le casting est impeccable.

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Vu
Le visionnage du film " C'était demain" m'a donné envie de me pencher sur l'ouvrage de HG Wells.
Et étant trop impatient ( ou feignant) pour acheter et lire le livre, je me suis rabattu sur cette adaptation ( qui m'a été vendu par le docteur Jivago).
Je ne connaissais rien de l'histoire et j'ai passé un excellent moment.
L'histoire est prenante, l'interprétation parfaite ( Surtout Alan Young dans le rôle de l'ami fidèle).
L'immersion et la représentation du futur est parfaite et est totalement prenante.
Les effets spéciaux et trucages sont aussi particulièrement réussi.
C'est assez fou de ce dire que ce film est surement plus prenant et réaliste que la plupart des films de SF de ces dernières années. ( Les passages en stop motion sont hypnotisant)

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La traque de Billy le Kid par Par Garret
Plus qu'un film de poursuite tout l'intérêt du film se trouve dans la relation entre les deux hommes.
C'est d'une beauté à couper le souffle.
Le film est tout sauf manichéen et m'a laissé soufflé avec 10 dernières minutes qui sont sublimes.
L'ambiance mélancolique est renforcée par la musique de Bob Dylan qui colle parfaitement au film. ( Même si j'avoue avoir eu du mal à comprendre l'intérêt de son rôle)

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J'avais commencé à explorer le cinéma de Hou Hsiao-hsien l'année dernière en commençant notamment avec ces débuts.
Avec Poussières dans le vent, on reste dans le début de sa carrière et avec ce film il clôt sa trilogie autobiographique.
Par rapport à ces autres films de jeunesses que j'ai pu voir, le style est beaucoup plus épuré. Les sentiments des personnages passent avant tout par l'image et par de petites choses.
Le film nous parle de l'histoire d'amour naissante entre deux adolescents qui font des allers retours entre leur petit village et Taipei, la capitale, ou ils commencent à travailler et à ramener de l'argent pour leurs familles respectives.
Le film est composé de nombreux plans séquences et sa lenteur permet de nous happer totalement au fil du temps. Aucune mièvrerie, toutes les émotions passent par des scènes du quotidien, des regards ou même des actions hors champs.
Les 10 dernières minutes sont juste sublimes et voient toutes les émotions retenues le reste du film exploser.

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Vu avec SL

Autant il y a des pixars que j'apprécie ( Monstres and Cie, les indestructibles, ratatouille) d'autres qui me laissent de marbre ( Coco) mais avec Soul, plus que de l'indifférence polie, j'ai vraiment trouvé ca naze.
Je trouve l'animation assez quelconque, l'histoire pas folle et surtout idéologiquement le message du film sur fond d'individualisme et de déterminisme ne m'a pas du tout touché.
Pourtant le thème du film était assez promoteurs, puis l'idée de voir Atticus Ross et Reznor s'occuper de la BO d'un pixar me donnaient bien envie.
Niveau musique on reconnait leur style, c'est réussi sur quelques scènes mais globalement elle est moins marquante que leurs autres collaborations.
Reste quelques blagues que j'ai trouvé quand même assez drôle ( Celle avec le personnage qui compte tout le temps)

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Le destin de deux familles et de leur enfant pendant 40 ans avec en toile de fond la révolution culturelle, la politique de l'enfant unique et plus globalement les mutations économiques qu'a connu la Chine.
Un montage très astucieux qui permet au film de maintenir un certain suspens peu commun pour ce genre de film. Il y a de nombreuses élipses et c'est seulement au bout de deux heures de film que les choses deviennent claires.
Et cela rend la dernière heure du film absolument bouleversante.
A noter une interprétation impeccable pour tout le casting et j'ai trouvé toutes les scènes qui se déroulent dans l'usine absolument incroyable ( Notamment la scène des licenciements)

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Très sympa surtout la première demi-heure.
Après je trouve que l'histoire patine beaucoup mais reste des séquences très marquantes ( toute la partie en noir et blanc notamment) et surtout formidable interprétation de la regrettée Margot Kidder

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Conseillé par le doc
Très bon moment.
L'actrice principale et les 2 acteurs principaux sont tous hyper charismatique ce qui rend le film très agréable à suivre.
De nombreux moments hyper marquants et qui m'auraient rendu zinzin si je l'avais découvert gamins.
Dommage que le scénario ne soit pas totalement à la hauteur et tourne un peu en rond au bout d'une heure !

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Comédie américaine de remariage, portrait d'une certaine noblesse américaine et de la presse à scandale.
Le film démarre très fort et connait une petite baisse de rythme mais le charme du casting ( Surtout James Steward ) et la finesse des dialogues font du film une véritable réussite.
C'est drôle, fin et jamais lourdingue.

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Je continue dans ma découverte du cinéma de Hou Hsiao-hsien et première petite déception.
Pourtant le début laissait présager une nouvelle belle surprise mais après une demie heure ca commence à se gâter.
Niveau mise en scène c'est toujours aussi intéressant et les plans sont tjr aussi bien construit. De plus par rapport à ces films antérieurs il s'intéresse cette fois à une jeunesse plus urbaine et filme beaucoup plus la nuit. Tout ces éléments font que le film reste intéressant.
Mais malheureusement le reste ne suit pas forcément. Je n'ai pas retrouvé l'émotion qui me plaisait tant dans les autres films. Et j'ai trouvé toute la partie avec la triade assez maladroite et au final peu intéressante.
J'ai malgré tout hâte de découvrir toute la partie 90's de ce cinéaste maintenant.

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Fable autour du personnage de Cable Hoge, lâchement abandonné en plein dessert il va se reconstruire avec une source d'eau, une diligence, un prêcheur espiègle et rencontrer l'amour.
Après la violence de la horde sauvage, la mélancolie de Pat Garret, je continue à découvrir les western de Peckinpah et cette fois on se retrouve avec une fable à la fois drôle et tragique.
Le personnage de Cable Hoge est absolument génial.
Mélange des genres qui peut sembler un peu étrange au premier abord mais ca marche parfaitement. Et les 10 dernières minutes sont sublimes.

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Re visionnage
Toujours aussi prenant et intense.
Gerbier toujours aussi fascinant.
Jean foutre !

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Premier film " commercial" de Jia Zhang Ke, à savoir son premier film à être sorti officiellement en Chine.
On retrouve les thèmes qui sont au cœur du cinéaste, à savoir des individus qui se battent à l'intérieur d'une machine trop forte et trop grande pour eux.
Ici il met en scène la vie de plusieurs personnages qui gravitent autour d'un parc d'attraction qui reproduit les miniatures de bâtiments du monde entier)
En toile de fond il évoque la mondialisation, mais aussi le délitement du lien social, la solitude et l'appât du gain.
Ca reste très intéressant et très dense, néanmoins le film m'a moins marqué que les films plus récents du réalisateur. Si ce n'est lors de la très belle scène de fin, l'ensemble manque un peu d'émotion et de finesse par rapport à ces autres œuvres ( Que j'espère pouvoir revoir prochainement d'ailleurs)

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J'avais énormément apprécié la Fièvre dans le sang du même Elia Kazan, c'est donc curieux et avec bon espoir que je m'attaquais à ce grand classique du cinéma.
J'ai beaucoup aimé le début et la fin mais j'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs entre les deux.
Néanmoins l'ambiance et surtout les dialogues font que l'ensemble reste intéressant et prenant. Mais j'ai suivi la plongée dans la folie du personnage de Blanche avec une certaine distance et surtout peu d'empathie ( peut être que le film est un peu trop démonstratif et sur-explicatif à mon sens)

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Un marine et une nonne se retrouve confiné à deux sur une île au large du pacifique.
Le synopsis me donnait bien envie mais malheureusement après une première demie heure que j'ai trouvé très bonne, j'ai trouvé que la suite n'était pas à la hauteur.
Le personnage joué par Deborah Kerr est très intéressant mais j'ai trouvé celui joué par Robert Mitchum insupportable.
Par contre le cadre de lîle est vraiment bien exploité et le cinéaste fait preuve d'une certaine pudeur vis à vis de la relation entre les deux personnages qui m'a plutôt touché.

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5 ième film de Hong Sang-soo,
Ici il nous raconte l'histoire de deux anciens camarades qui se retrouvent et qui vont retourner voir ensemble une ancienne camarade dont ils étaient amoureux.
Le film est sympa à suivre mais ne m'a pas autant transporté que les autres films que j'ai pu voir de ce réalisateur. Il y a notamment beaucoup moins d'émotion, mais j'imagine que c'est aussi le but du film qui insiste sur le comportement lâche, stupide et ridicule des deux protagonistes masculins ( et ca donne lieu à certaines scènes assez drôles tellement ils sont pitoyables mais malheureusement assez réaliste aussi)
Et comme toujours chez Hong Sang-soo, on boit, on fume, on mange et parle du temps qui passe.
Bref pas mon préféré de ce réalisateur mais ca reste assez sympa
Dispo sur le site d'ARTE jusqu'au mois de mai

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La fièvre du samedi soir !
Commençant comme un film d'évasion, le film prend son temps pour déjouer les attentes et part dans une direction complètement opposé et inattendu.
Une deuxième heure vraiment incroyable ou toute la violence et les comportements les plus misérables prennent le dessus.
La construction du film est assez impressionnante. Pendant un peu plus d'une heure, on rencontre et suit différents personnages qui vont au final s'accumuler et finir dans une explosion de haine, de voyeurisme et de violence gratuite.
En vue du casting je m'attendais à voir un film assez classique, c'est dire comme j'ai été surpris par le pessimisme et le désespoir qui émanent du film.
Merci le Doc pour la recommandation !

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J'aime plutôt bien le cinéma d'Agnes Jaoui en général mais la j'ai eu beaucoup de mal.
Tout les personnages sont absolument antipathique, j'imagine que c'est le but précis du film mais comme ils n'évoluent pas et qu'ils ne leur arrive rien d'intéressant je me suis très vite ennuyé.
Vu il y a deux jours et j'ai déjà oublié la majorité du film.

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Une fois de plus avec le cinéma de Billy Wilder je suis totalement conquis ( Sur 4 films)
Comédie romantique qui se passe à Paris. Le rythme est parfait, les dialogues super bien écrits et il s'amuse à brouiller les représentations stéréotypées de l'époque à travers un jeu de faux semblant très bien emmené.
Intelligent drôle, émouvant que demander de plus

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Revisionnage
Je ne l'avais pas revu depuis sa sortie cinéma.
Peut être le film de Jia Zhang-Ke le plus abordable parmi ceux que j'ai vu.
Le côté mélo marche super bien.
C'est assez dingue de voir le nombre de thématique qu'il arrive à traiter en seulement un film ( Mutations économiques, sociologique et politiques de la Chine sous couvert d'un triangle amoureux)
La première partie du film est hallucinante en terme de caractérisation des personnages.
La troisième partie est peut être un poil plus maladroite mais ca ne m'a pas dérangé outre mesure, surtout qu'il finit son film avec une des plus belles séquences que j'ai pu voir au cinéma.

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Re visionnage

J'ai profité de ma petite période Jia Zhang-ke pour revoir le film avec le-quel j'avais découvert le réalisateur.
On y retrouve les thématiques habituelles du réalisateur avec néanmoins ici beaucoup moins de temps pour l'émotion.
En plus d'être psychologique la violence du système explose ici à l'écran suite à des moments de tensions très bien emmené à chaque fois.

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La thématique m'intéressait beaucoup pourtant.
Certaines séquence de dialogue autour de la religion sont vraiment intéressante mais j'ai trouvé le personnage joué par Jean Paul Belmondo insupportable. Je n'arrivais pas à comprendre pourquoi le personnage de Barny était fasciné par lui.

Annotation :

Je continue à découvrir le cinéma de Billy Wilder. Cette fois je m'attaque à ce qui est surement son film le plus connu.
Pas de surprise, c'est excellent. L'histoire est prenante et parfaitement bien écrite, l'interprétation au top et une fois de plus le rythme est parfait. Les 2 h de film passent à une vitesse folle.
Bien que ce soit son film le plus connu ce n'est pas non plus celui vers lequel je reviendrais le plus souvent je pense.

Annotation :

Très jolie film de Hong Sang-soo ou réalité et fiction se confondent à travers un montage très astucieux.
Comme souvent avec ce réalisateur on y suit des personnages plus ou moins perdues qui se rencontrent, se quittent, mangent ( bien) et boivent( beaucoup).

Annotation :

Après avoir découvert la poursuite impitoyable j'ai voulu voir un autre film d'Arthur Penn et donc ma découverte tardive pour ce grand classique.
Justement j'avais dans la tête l'image d'un film classique et bien rangé. Comme quoi je n'y connais rien c'est tout le contraire. Le film est anti-conformiste et ne cherche pas à plaire à tout prix.
La première demie-heure donne quelque moment légèreté mais plus le film avance, plus l'ambiance devient sombre, oppressante pour les différents protagonistes.
Le film pose la question de la normalité, de la recherche du bonheur. Il dresse un tableau sans concession d'une Amérique sans pitié.
Même si on pourrait croire que la transgression pourrait être un échappatoire la triste réalité et le système nous rattrape.
Et quel trio d'actrice/acteurs, un vrai bonheur de retrouver Gene Hackman que j'adore ! .

Annotation :

Deuxième film de Sam Peckinpah, et premier "vrai film" selon le réalisateur.
La musique de George Bassman est sublime ainsi que les nombreux paysages que traversent les personnages.
Surement un de mes western préféré du Monsieur pour le moment. J'ai trouvé ca très beau, autant visuellement que thématiquement. D'ailleurs on retrouve les prémices des thèmes de ces films suivants : Fin d'une époque, progrès technique, la lâcheté des hommes, l'honneur.
Toutes les scènes dans le camp des mineurs sont incroyable avec comme point d'orgue la séquence du mariage, cauchemardesque à souhait et qui tranche avec le reste du métrage.