Journal de lectures 2022

Annotation :

Un roman qui contient quelques belles formules et réflexions, mais je n'ai été conquise ni par la finalité de ce qu'entreprend la narratrice (ou alors c'est juste le schéma qui m'a gênée), ni par le style un peu trop haché et répétitif, semblant aussi un peu trop chercher justement la belle formule.

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Un beau recueil de portraits qui permet de chercher ensuite à se plonger dans les textes de ces voyageuses. Je regrette certaines phrases qui me semblent empreintes de paternalisme (!) et le manque de distance critique face à certains choix ; il me semble que bien des aventurières auraient mérité leur portrait en lieu et place de certains. J'ai aussi du mal à saisir lorsqu'il est question d'un duo de femme, qu'on choisisse de mettre en avant celle qui fut dans la lumière, et de ne pas inclure la "timide" dans le titre du chapitre. Enfin, dommage qu'on ne découvre certaines femmes qu'à travers des citations d'hommes, à travers d'autres points de vue, alors qu'elles ont tant écrit leurs aventures.
Malgré cette pluie de reproches (qui ne rend pas du tout justice à ma note) j'ai beaucoup aimé découvrir ces femmes.

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Dans le titre (et le sous-titre), finalement c'est plus "ma vie" qui prend le dessus ; au final, peu d'informations scientifiques sur les orques, et beaucoup plus une sorte d'autobiographie de l'auteure. Je suis un peu frustrée (d'où le 8) mais découvre en même temps une femme assez incroyable, inspirante, et dont le combat acharné pour sauver l'habitat des orques de la destruction (dans une baie reculée de Colombie-Britannique) force le respect. Une bien belle découverte donc, dont on s'étonne qu'il aura fallu 18 ans pour obtenir une traduction.

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Un peu déçue de cette lecture dont le thème était très prometteur. Je m'attendais à plus percutant. Certains chapitres ressemblent plus à une liste de voc qu'à une histoire. Pour autant, j'y vois un bon outil de travail avec des élèves de tous âges, ou en classe de FLE.

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Un roman que j'ai aimé trimballer un peu partout pour dévorer vite quelques pages en attendant un rendez-vous. Double plaisir : celui d'un roman mythologique/antique, et celui d'un roman de "voyage philosophico-poétique". J'ai particulièrement aimé les récits dans le récit (celui de Clios étant parmi les plus belles pages que j'ai lues sur l'amitié). Cependant je dois admettre que, comme quelqu'un l'a très bien écrit dans sa critique, ce lyrisme constant finit par ennuyer par moments. Lorsque chaque caillou sur le chemin recèle un trésor poétique, les longueurs surviennent, et je comprends ceux que ça rebutera, mais ça vaut vraiment la peine de les dépasser pour apprécier le style et les très nombreux beaux passages.

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Lecture qui inspire mais qui laisse aussi un arrière-goût d'inachevé. Au final, les idées n'y sont pas tellement "originales", je trouve que beaucoup d'évidences sont énoncées, même si ça peut faire du bien de les lire. Le gros reproche que je peux faire à l'auteure (et à tant d'autres, dont Mona Chollet que j'aime beaucoup), ce sont les figures citées en exemple, qui participent à mon sens à cet entre-soi de féministes "d'élite" vs les femmes "sans nom". Un peu comme quand Léa Salamé (que je ne peux pas saquer par contre) sort son horripilant "Femmes puissantes". A vrai dire Marie-Cécile Naves a perdu des points "crédibilité" en témoignant son admiration naïve pour Michelle Obama, et dans ces remerciements pour une politicienne bête comme ses pieds, qui lui aurait "tant appris".
Malgré toutes ces critiques, je mets une bonne note (parce que je suis de bon poil et parce que ça reste un texte à diffuser pour éveiller les consciences et stimuler le débat/la réflexion).

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C'est un livre que j'ai hésité à lire ; la vulgarisation poussée à outrance ce n'est pas exactement ma came. Le fait que l'auteure ne soit pas une historienne me rebutait. Et puis bon, je n'ai jamais été attirée par les romans de Titiou Lecoq, donc un peu de mal à me lancer.
D'un certain point de vue, ma note est peut-être exagérée car ces craintes n'ont pas forcément été toutes évacuées. Mais d'un autre côté je me dis que merde, ça faisait longtemps que je n'avais pas dévoré comme ça des pages et que je n'avais pas appris autant de choses passionnantes. Oui c'est trop résumé, trop vulgarisé, mais les références sont assez nombreuses pour aller voir plus loin. Quant au style, je l'ai trouvé percutant, avec des petites réflexions que je veillerai à ne pas oublier. C'est un livre que j'aimerais voir lu par les élèves, et de manière générale par les hommes aussi.
Seul reproche, formel: ces phrases reprises en grand sur certaines pages, rappelant le format magazine : inutile, infantilisant, peu sérieux.

Annotation :

Je n'avais pas spécialement prévu de lire ce bouquin (n'étant pas banchée lectures "développement personnel" du tout), mais je l'ai trouvé dans une boîte à voisins et ma foi j'ai apprécié les propos de Fabrice Midal lorsque j'ai pu l'entendre ici et là. J'en ressors partagée: d'un côté je m'identifie beaucoup à lui, à ce ton un peu survolté, et je souscris à la plupart de ses réflexions. De l'autre, et même si je comprends que ce ne sont pas des injonctions (je parle des chapitres) à proprement parler, il me semble que son objectif ne sera pas atteint pour bien des lecteurs que ça rebutera. Ce qui n'aide pas à ne pas les percevoir comme des injonctions (qu'il dénonce évidemment tout le long), c'est que finalement, peu de clés sont proposées. Il fait beaucoup référence à sa pratique de la méditation, sans véritablement entrer dans le sujet, et décrire précisément ce qu'il entend par "méditation". Bref, je le trouve beaucoup plus convainquant (et sympathique) à l'oral qu'à l'écrit. Il m'est très difficile de noter cette lecture, donc je vais laisser blanc.

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Très beau roman, dont il faut quelques jours pour se remettre. L'histoire de Thomas, un Malgré Nous, est aussi passionnante que glaçante, et il y a de très belles pages le concernant. J'ai un peu moins accroché aux personnages féminins, trop caricaturaux à mon goût.

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Un peu déçue ; la 4e de couverture annonce un récit très personnel, adressé à ou portant partiellement sur le père disparu de Gisèle Halimi. Or, cette figure paternelle est bien peu présente, et les souvenirs relatés par G.H. ne portent quasiment que sur les grands procès de sa carrière, et sur les relations VIP qu'elle a pu entretenir (avec Sartre, Simone de Beauvoir, Chirac, etc.). A la lecture, donc, un sentiment désagréable d'assister à un déballage orgueilleux de cet entre-soi élitiste (y compris pour les quelques pages où le féminisme est abordé), et un sentiment de froideur (plus que de pudeur) émanant de la narratrice.
Il n'en demeure pas moins que les récits de procès sont intéressants et ouvrent une fenêtre crue sur l'histoire de la guerre d'Algérie ; le livre devrait être annoncé comme tel.

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Plutôt déçue malgré tout par cet essai à la 4e de couverture alléchante et aux premières pages plus que prometteuses. Ce qu'on y apprend de Marie Curie est très intéressant, mais est noyé dans une adulation aveugle et ma foi très enfantine de l'auteure qui parfois agace. L'autre aspect qui m'a crispée à la lecture c'est cette abondance de mots "hasthagés" : je n'ai pas compris la raison de leur présence, les ai trouvés lourds, et ne vois pas ce que ça vient faire dans un roman-essai.

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Ce roman sous forme de conte type "Petit Prince" version japonaise n'est certes pas déplaisant à lire mais sera tout de même assez vite oublié tant il manque de profondeur (c'est une déception sur ce plan), à l'instar du personnage principal. On est vraiment très très loin d'une qualité à la Saint-Exupéry. J'ai beaucoup hésité entre 5 et 6 étoiles.

Annotation :

Livre très inspirant qui complète parfaitement le stage que j'ai suivi auprès de l'autrice.

Annotation :

En réalité je n'ai pas lu le livre mais j'ai vu la pièce de théâtre: c'était un très bon moment.