Journal de mes lectures dessinées

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Ouais, c'est très bien, de chouettes personnages, un beau dessin avec quelque chose d'un peu Miyazakien, un scénario intéressant. Mais je n'aime pas beaucoup les bd historiques et celle-là non plus, ça me gêne un tout petit peu de faire de l'Aventure avec la première guerre mondiale.

Bon et puis ça sera ma dernière note de lecture pour un moment, j'ai envie de faire une pause.

PS : tiens ça fait pile 6 mois, c'est marrant.

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Ce premier tome comprend la mini-série, un épisode de transition/conclusion un peu long (je sais pas trop comment appeler ça) et le début de la série. Sans oublier la première apparition du personnage dans Action comics (mais bon je déteste les vieux comics alors ça je m'en fout). Le tout se suis pourtant très bien. Si j'étais gentil je dirais seulement que c'est très bien écrit, que le développement du personnage est bien pensé, que le dessin de Pulido (sur presque tout le livre) est d'un style épuré très intéressant et efficace. Mais faut quand même préciser que le postulat de départ est hyper gamin et gros sabots : Chance est un tueur à gages qui incarne son commanditaire menacé de mort pour servir de cible à sa place et faire basculer la donne. Il est donc sensé être à la fois un imitateur de génie (jusqu'à en perdre le sens de son identité) et physiquement supérieur pour éviter les balles et pouvoir les retourner à l'envoyeur. C'est quand même une idée très conne mais Milligan et Pulido arrivent à nous le faire oublier par moments alors je sors gentiment mon 7.

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Je commence à vraiment apprécier le dessin de Baru. Faut dire que j'avais du commencer par les plus moches. Et là au niveau de l'histoire c'est une synthèse de son travail : une histoire de boxe comme dans le Chemin de l'Amérique et de deux jeunes banlieusards, un d'origine polonaise et l'autre maghrébine, comme dans Cours camarade. Il y a des choses très bien, surtout dans le deuxième tome, mais je sais pas, j'ai mis du temps à rentrer dedans, ok c'est un enragé mais tout va assez vite et les dialogues sont un peu trop essentiellement des gens qui se crient dessus. Bref, c'est énergique, mais un peu agaçant aussi, l'alchimie n'est pas tout à fait réussie.

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Est-ce que je l'avais déjà lue ? Grande question, qui restera sans réponse, je pense que je l'avais déjà lue et en même temps je ne m'en souvenais absolument pas. Il y a donc deux histoires avec le même personnage (que l'on croise également dans Adèle Blanc-Sec), la première est justement très teintée Adèle, avec de l'aventure feuilletonnesque début du siècle, la deuxième est une courte histoire de guerre, qui a un petit goût d'inachevé. Les deux sont très plaisantes et je suis assez enthousiaste sur mon programme Tardi (lire tous les Tardi de ma bibli)

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On apprend plein de choses super intéressantes sur Quito et sur la Bolivie (oui parce qu'on ne voit pas grand chose d'autre de l'Equateur que Quito et la famille Tronchet voyage aussi en Bolivie). C'est même assez passionnant et il leur est arrivé plein de choses qui valaient vraiment le coup d'être racontées. Dans la forme c'est très simple. En fait je veux pas formuler ça comme une critique parce que c'est très bien comme c'est, mais c'est pour justifier mon 7.

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Les trois héros sont de jeunes démons ninjas fornicateurs. Après ça je trouve ça difficile de les rendre cools, et c'est pourtant ce que s’évertuent à faire les auteurs. Sinon c'est du Japon médiéval sans charme, on a vu plus rance dans le genre mais c'est quand même assez mauvais.

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Pour l'instant c'est une bonne mise en place, et c'est un peu intrigant, mais pas grand chose de plus. J'ai confiance en Jeff Smith dont j'aime beaucoup Bone, mais sur cette série j'attends quand même encore qu'il fasse ses preuves. Les choses seraient peut-être facilitées s'il n'avait pas dessiné une aussi sale gueule à son héros. Et surement aussi si l'édition française avait repris l'édition noir et blanc plutôt que celle plus tardive en couleurs (j'aime le noir et blanc).

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J'aime bien la bd italienne alors j'étais assez curieux de lire ça. C'est une semi-déception. Tout est très bien : histoire intéressante, construction solide, mise en page experte, dessin lisible, écriture efficace. Mais y'a deux choses qui me froissent un peu. J'aurais pu aimer le dessin, le style évoque un peu Peeters avec un trait plus fin mais assez beau, sauf que, la stylisation des personnages se rapprocherait plus de ce que fait un Giacomo Nanni, avec des choses assez difformes que je ne comprend pas et trouve vraiment laides, notamment ces horribles yeux (on ne voit plus que ça...). Et aussi le ton, que j'ai trouvé franchement trop sérieux/tendu tout le long, ça en devient assez pesant.

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Le début est pas tip top : on retrouve un type de personnage qu'affectionne Tronchet : le type un peu rêveur et ingénu qui a du mal à dialoguer normalement en société. Ce n'est pas fantastiquement drôle et surtout la construction est vraiment très sage avec du texte dans chaque case sans exception et des cases assez grandes, ça se lit vite sans qu'il n'y ai rien d'accrocheur.
Ca, c'est au début. Et puis on dérive peu à peu sur des questions philosophiques et une quête du père, et là ça devient vraiment très sympathique, parfois très touchant, avec plein de petites choses assez belles. Au final un roman graphique un peu maladroit mais très sensible.

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Lu le premier tome

Haha encore un manga bien foireux. Bon, pour un premier tome de manga de cuisine ça se tient, et le dessin est très bien foutu, mais ça cumule les trucs WTF de ce genre assez particulier : les combats de cuisine à la shonen et les images mentales déclenchées chez les goûteurs. Avec la plupart du temps l'option orgasme dans les seconds.

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Je sais pourquoi j'aime particulièrement celui-là au milieu des autres comics de super héros lus récemment. (8 est une note exceptionnelle pour moi dans le genre). On y retrouve pourtant des choses que j'aime pas trop : c'est très bavard et pas forcément super bien écrit (et surement mal traduit encore une fois), y'a toujours les mêmes thèmes chers aux mutant d'idéaux tout ça, un humour assez présent au début qui ne fonctionne pas trop et des dessins pas mal mais qui représentent une esthétique que je n'aime vraiment pas. Et puis finalement, malgré tout ça, j'ai fini par m'attacher à Légion, j'aime beaucoup la confrontation entre deux entités virtuellement surpuissantes et ce truc des yeux entre Blindfold et son frère est très bien trouvé. Et puis pour une fois les retournements de situation fonctionnent, et ça c'est quand même quelque chose.

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La deuxième bd que je lis de Paul Pope, c'est toujours aussi génial et ça me donne très envie de lire tout le reste de son oeuvre. C'est moins tout le temps à 200 à l'heure que Arnaque à l'arraché, Heavy Liquid se met en place de façon plus posée, mais on a le droit à de super scènes d'actions, des personnages très vivants, et cette fois-ci un scénario touchant un peu à la science fiction vraiment super cool. Il y a des éléments passionnants et une vision du futur originale (qui ressemble pas mal à notre présent en fait). Et son dessin est magnifique, très fluide et très dynamique.

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Les adaptations en elles-mêmes sont un peu plates (deux histoires de Hoffmann, une de Chamisso et une de Buchner), le fantastique n'est pas aussi envoutant qu'il pourrait l'être, mais l'ambiance romantique allemande est chouette. Par contre là où cette bande dessinée est quand même véritablement essentielle c'est dans le dessin génial de Battaglia avec des nuances de gris très belles et des traits fins et fragiles vraiment superbes.

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Je pensais passer au bout d'un moment de 7 à 6 si la série ne se renouvelais pas suffisamment. Et puis en fait ce tome est sympathique, on passe un bon moment et c'est un peu plus joli que les premiers de la série. Je suis surement trop gentil, mais bon...

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Une bande dessinée au ton original sur la Pologne durant la seconde guerre mondiale. Le regard sur les deux protagoniste est assez distancié tandis qu'il y a de petites parenthèses avec des allégories très puissantes, assez lyriques. Mais à la fin de ce premier tome on est malgré tout très attaché aux deux héros, qu'on a suivi de façon assez contemplative et très élégamment mis en scène. Et le dessin est toujours impressionnant de beauté et de justesse. Que ce soit dans des pleines pages magistrales ou un découpage soigné de petites choses du quotidien.

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J'aime bien Golo Zhao. Son dessin est vraiment très chouette dans la Balade de Yaya et là il l'est tout autant. Dans Passeur d'Ames il est aussi scénariste et ça donne une touche authentiquement chinoise appréciable. Par contre je suis quand même assez mitigé sur ce scénario. Le gros de la BD est une succession de petites histoires de vie avec des fois un peu de fantastique. C'est typiquement asiatique et souvent assez touchant sans que ce soit exceptionnel. Le final fait le lien entre toutes les histoires, c'est un truc sur l'après vie un peu comme dans le film de Kore-Eda After Life. Et là ça devient vite très embrouillé, avec trois quatre retournements de situation foireux qui m'ont laissé perplexe.

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lu le tome 1
je sais pas quoi dire de ce shojo, je n'en pense strictement rien, mais hop je vous le décris un peu : machine est lycéenne, elle est la paria de la classe mais c'est par choix, et pis y'a le bogoss du lycée qui s'intéresse à elle justement parce que l'autre repousse tout le monde. Forcément y'a des histoires de brimades, mais c'est surtout l'histoire d'amour des deux, qui sont des personnages plutôt positif, et du coup c'est très gnangnan. Le dessin est pas mal.

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Hummm, je sais pas trop. D'un côté c'est un plaisir d'avoir des dessins aussi travaillés et aussi esthètes, mais... le style de Levallois est peut-être un peu trop extrême à mon goût, ça évoque fortement Schiele mais c'est aussi très bande dessinée avec des visages très expressifs. Bref un expressionnisme qui m'agresse un peu en fait. Et puis au delà de ça, l'histoire n'a rien d'exceptionnel, c'est pas inintéressant mais les personnages sont un peu fade et c'est vite lu.

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Une bd érotique italienne. Ca ressemble un peu à du Manara dans le scénario, mais en encore un peu moins bien, moins drole et plus gratuit. Par contre pas du tout dans le dessin, qui me plait plutôt bien (ne vous fiez pas à cette couv immonde). Et l'idée du noir et blanc avec seulement un élément rose flashy est vraiment très sympathique.

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Un étudiant en médecine français lambda (= type pas intéressant) est projeté dans l'antiquité dans le corps d'Odyxès, un navigateur grec. Machin mets du temps à accepter le phénomène puis essaie de s'adapter à son environnement avec ses super connaissances du futur. On s'ennuie, c'est moche et ça n'a aucune personnalité.

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Tome 1
Hahaha comment c'est trop pourri. Un bon manga nanar avec tous les ingrédients nécessaires : un dessin bizarrement moche, un esprit général du truc à côté de la plaque et des idées à la con typiquement japonaises.

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Fred continue de revenir sur son univers pour lui donner une continuité et un peu plus d'épaisseur, pour l'instant ça tient debout et y'a des choses chouettes, dont le dessin un peu moins moche que d'habitude sur ce tome.

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Tome 1
Un énième manga "hop-on-se-retrouve-dans-un-jeu-technologique-surnaturel-où-on-est-obligé-de-tuer-son-voisin-pour-de-vrai-sinon-c'est-lui-qui-nous-tue".
Ca pourrait facilement être plus mauvais, dans le sens où ça se tient pas trop mal, où c'est pas trop gore malsain facile et où on suit surtout les réactions réalistes du personnage largué dans le truc. Mais pff le principe est assez haïssable je trouve (ouais même le film Battle Royale j'ai du mal) et là on ne se pose même plus la question de justifier l'élément fantastique, c'est désormais acquis que des puissances supérieures peuvent forcer les gens à s'entretuer si on est un personnage de manga.

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Ah tiens, ça change du schéma habituel et Fred assume qu'il fait une série longue, l'histoire commence donc à évoluer un peu. Est-ce bien pour autant ? pas sûr, son univers se fait moins fascinant à mon goût et on perd un peu de la poésie qu'il y avait, par contre le renouvellement fait quand même du bien et il y a de bonnes idées graphiques.

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Des histoires de crimes dessinées comme Anna et Froga avec des personnages naïfs qui disent tout ce qui leur passe par la tête. C'est très sympathique, parfois franchement drôle, parfois un peu plus léger. Mais dans le genre (le faussement naïf dont certains auteurs se sont fait une spécialité) Anouk Ricard a beaucoup de charme.

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Je comprends toujours rien à l'humour de Goossens. D'ailleurs ici ça ressemble un peu à l'Encyclopédie des bébés mais en plus trash par moments et presque en plus WTF si c'est possible. Mais c'est un humour de l'absurde et du décalage très bavard dont les idées de fond pourraient me faire sourire mais qui dans les faits ne me dérident absolument pas.

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Une autre bande dessinée muette. Enfin non, puisque finalement il y a des phylactères et du texte, soit des onomatopées d'homme des cavernes. Mais bon l'exercice reste le même, d'essayer de raconter une histoire avec des dessins seuls et le langage de la bande dessinée. Les dessins de Bonhomme sont beau, pas de problème, et ça se lit aisément, mais ça ne raconte vraiment pas grand chose, c'est très commun, avec une vision de la préhistoire qui n'apporte rien, et un protagoniste antipathique. Je ne dis pas qu'il aurait fallu le rendre plus moral ou plus intelligent, mais un peu plus sympathique ça me paraissait tout à fait possible malgré tout.

Annotation :

Une bd petit format, noir et blanc, muette, sur la première guerre mondiale. Pour faire original jusqu'au bout (bon, le sujet, pas trop) Juncker propose un dessin assez expressionniste avec beaucoup d'aplats noirs, et une narration très libre, plus dans la poésie et l'allégorie que dans le racontage d'histoire. Ca fait peut-être un peu trop, en tout cas je trouve ça très décousu, j'étais largué à la lecture et ne pouvais me raccrocher qu'aux dessins. Que je ne trouve malheureusement pas très beau.

Annotation :

Rahlala la déception ! J'aime beaucoup Conrad Botes depuis ma lecture de Bitterkomix et j'avais donc très envie de lire le reste. Bon c'était chouette de retrouver son dessin, même si ce n'est pas ce qu'il a fait de plus percutant. Mais le scénario... quelle sombre merde... On suit deux jeunes gens désoeuvrés (les auteurs ?) s'intéressant à une vieille affaire de braquage et de tueries des années 10. C'est mélangé à l’affaire en question mise en scène et à des sortes de reconstitutions d'illustrés vintage racontant son point d'orgue. Rien n'est particulièrement accrocheur, mais le pire se situe dans la mise en abyme avec les deux types : ils se racontent des bouts de l'histoire l'un à l'autre avec un enthousiasme nerveux et cynique, ponctué de "putain" et de "bordel" tout en s'envoyant des bières et des rails de coke. Ca donne un ton très bizarre à cette "enquête" vaine, que j'ai trouvé crispant et sonnant complètement faux.

Annotation :

Ah ben voilà, ça c'est très bien. Bien écrit : super caractérisation du personnage, écriture classe mais pas prétentieuse, intrigue ambitieuse mais faite avec sérieux et ne s'éparpillant pas. Bien dessiné : dessin très réaliste et hyper travaillé mais dynamique avec un méchant super beau, et une colorisation qui se plie vraiment au travail du dessinateur et ne fait pas trop d'effets de lumière, une colorisation intelligente d'après moi, chapeau Dean White. Et efficace : je crois que c'est un terme que j'emploie beaucoup depuis que je lis du super héroïque, en fait le genre n'est pas vraiment fait pour moi et je trouve qu'on sacrifie trop les histoires en les imbriquant inutiliement à l'univers global de l'éditeur. Bref là ce n'est pas le cas et justement je crois que je vais m'arrêter sur cette note positive un petit moment, je sature un peu des super héros.