Journal du roi lapin - Films 2025

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20/02

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20/02
4ème et 5ème film, et enfin la libération (du spectateur). Gros gros soulagement.
Néanmoins avec une vue d'ensemble on peut pas dire que ce soit inintéressant.
Le parti-pris neutre, la recherche d'authenticité, le refus de la caricature, franchement j'ai cru à tous les personnages historiques.

Les plus intéressants et "romanesques" étant évidemment Hitler, et dans une moindre mesure Goebbels, avec leurs fins plus que sordides.
L'approche des ultimes moments est sobre, efficace, et assez prenante tout compte fait.

Y a une grosse ambition avec la représentation du métro inondé par les nazis pour noyer les russes.
Des morts de personnages principaux qui sont releguées à l'arrière-plan, comme pour bien nous faire ressentir l'ampleur du bordel, ce ne sont que des fourmis dans un vaste ensemble.
Ca mitraille beaucoup, les tanks en pagaille, les panzerfaust, mais les scènes de guerre ont quand même de la gueule.

Après voilà c'est un peu plat.
Voir mon activité pour en savoir plus :
https://www.senscritique.com/activity/89166/31352953

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15/02
Un film lourdingue et empesé surtout après l'épilogue.
La deuxième partie est d'ailleurs assez largement critiquée.
On pousse les curseurs du vieux mélo tellement loin.
La bonne femme insupportable handicapée.
Les séquences gênantes au possible de masturbation hideusement surjouées.
Le viol grotesque dans les tréfonds des carrières de Carrare (dont la représentation fait redite avec le Michel-Ange de Konchalovski).
Le héros inexistant tout du long et qui ne fait que subir le cours des choses.
L'épilogue 80's wtf avec de la musique disco.
L'architecture globalement absente.
Les dialogues pas bien palpitants.
Le film qui s'oublie très rapidement.

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29/01
Pas fou. Pas très intéressant sur le fond, les problématiques bourgeoises d'un type qui navigue entre Romy Schneider et Léa Massari, on fait du bateau à la Rochelle entre happy few.
Tout repose en fait sur la structure discontinue du récit, la narration sunset boulevard du mort, les souvenirs (osef) qui s'enchevêtrent.
Mais le chaos est un peu mou du genou, la séquence d'accident soi disant marquante a franchement rien d'incroyable (et l'enchaînement des embardées me paraît très peu réaliste).
Je sais pas si c'est lié à l'époque, mais la gestion des premiers secours est hallucinante de stupidité. Des badauds fascinés par une bagnole en train de cramer, alors que juste à côté t'as le chauffeur en train d'agoniser dans le champ et tout le monde s'en branle, mais what, et ça semble durer un temps interminable avant que les secours arrivent. Même la police reste là à côté, à ne rien foutre. Aucun sens.
A noter que Sautet aime bien filmer les séquences d'ambulance (cf classe tous risques - pour retrouver un motif très proche - notamment la gestion des gros plans à l'arrière de l'ambulance).

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25/01
Très téléfilmique et globalement plat et emmerdant jusqu'au dernier tiers où ça s'emballe un peu.
Le film repose pour l'essentiel sur Bob "mâchoires serrées" Hoskins qui est un comédien stratosphérique et qui serait plus crédible en Al Capone qu'Al Capone lui-même.

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23/01
J'aime bieng. On peut pas dire que ça soit prise de tête.
A partir de pas grand chose, Jarmusch arrive à instiller beaucoup de style et d'élégance.
Les fondus au noirs, le travail méticuleux de montage pour la B.O. cyclique qui suit les moments de trajet en voiture avant de s'éteindre à chaque reprise du récit, ben ça finit par créer un rythme, une ambiance un peu éthérée.
Après le fait de suivre Bill Murray aide beaucoup à l'immersion.
Et les séquences chez les bonnes femmes sont assez lunaires, insaisissables dans des déclinaisons suffisamment variées pour ne pas lasser.
J'ai adoré l'horrible froideur du perso de Jessica Lange. Elle y est formidable, mais c'est pas la seule.

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21/01
Ca radote un peu mais dans le lot y a toujours quelques bons ptits trucs.
Priscilla Presley d'abord, mimi comme tout.
La séquence dans le resto/bar de la dépression assez inattendue.
Et encore une fois la séquence "érotique" qui rend hommage à toutes les trouvailles des cinéastes pour détourner les limitations du Code Hays (Hitchcock en tête avec cette fameuse image du train qui rentre dans le tunnel)

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19/01
Faut être paré psychologiquement pour endurer les 10 gags à la minute.
On est dans l'héritage de Jerry Lewis et on préfigure ce que sera Austin Powers.
Du burlesque, des jolies nénettes avec un côté old school.
Ce qui fonctionne toujours le mieux dans ce type de film (et comme dans hot shots), c'est les séquences romantiques qui sont généralement les plus créatives et fofolles.
Priscilla Presley apporte un contrepoint très chouette.

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15/01
Eclatax.
Le dracula eco+ cuir moustache fait trop tiep.
Lily rose Depp c'est pas une actrice, mais elle grimace bien comme une autiste.
Les acteurs secondaires sont encore plus nuls.
Bavard, chiant et plat.
Ca fait pas peur une seconde, malgré quelques vieux jump scare bidon.
Toutes les adaptations de Dracula paraissent d'office ringardes à côté du Coppola.

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15/01
C'est très cinéma français, film de bande d'amis, les cercles qui sont un peu fermés, le cocktail bavardages et tromperies, et on regarde ça très extérieurement. La différence avec "les petits mouchoirs" c'est qu'on a ici de vrais acteurs quoi.
Piccoli, Montand, et Depardieu en ptit jeune (pas trop fan de Reggiani, mais il est pas pire ici).
Au-delà de cet aspect, le film sait créer des scènes de vie quotidienne, de vraies ruptures mélancoliques, des instants de pause, des moments d'introspection, et avoir Montand sous la main pour ce registre, c'est forcément royal.

J'adore la séquence de boxe qui tranche encore plus avec le reste. Elle est suffisamment étalée dans le temps pour s'immerger, et puis je trouve qu'elle envoie du pâté, on y croit complètement, et j'étais totalement en empathie avec le perso de Depardieu. Même Rocky n'a pas su me procurer un tel effet.

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14/01
Sympatoche docu, c'est surtout les archives relatives à Verhoeven, Total Recall et Basic Instinct qui m'ont intéressé.
Je ne connaissais pas l'énorme conflit entre Stone et Verhoeven au sujet de la scène du décroisement de jambes (un peu à l'image des manipulations perverses de Bertolucci, Verhoeven est un sapajou qui a trompé son actrice en lui faisant croire qu'on ne verrait rien).
Intéressant aussi de suivre la suite de sa carrière chaotique.
Le gros bide Sliver (qui aurait pu être creusé davantage, notamment l'embrouille qui perdure toujours avec des passes d'arme entre Willam Baldwin et Sharon), la relance de "Casino" (et je dois dire que c'était un des personnages féminins les plus horripilants que j'ai pu voir, nécessairement derrière Skyler de Breaking Bad mais bon), l'expérience frustrante de production de Dead or Alive, et derrière le grand désert avec le fiasco absolu de Basic instinct 2.

On peut passer au-dessus du côté légèrement feminazi du docu (y a que des nénettes au casting, et globalement tous les hommes sont un peu présentés comme des grosses merdes), la Sharon elle a quand même pas l'air bien simple.

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13/01
Senscritique me fait sauter mon annotation en cours de rédaction épisode 358…
Bref que disais-je ?
Gros gâchis assez prévisible.

La reconstitution d’un show tv des années 70 est incroyable, jusqu’au grain, à la texture de l’image, l’ambiance, tout est d’une crédibilité imparable.
L’intro avec le narrateur à l’ancienne est top. Le choix de Dastmalchian pour jouer le rôle principal est une super idée, lui qui n’est connu que pour des seconds rôle (pour ne pas dire figurations) assez marquantes. C’est la seule personne à retenir de la trilogie Batman de Nolan, et il aurait été un formidable joker.

Le zététicien est rigolo, jusqu’ à son retournement de veste final lamentable.

Mais on dirait que c’est un moyen métrage qui a été mal étiré. Le film se perd dans l’écriture, le tournant horrifique avec l’exorcisme est assez raté. Des portes sont ouvertes mais ne débouchent sur rien (en particulier le délire à la Eyes Wide shut, et les réunions sataniques des gens de la Haute).

C’est frustrant parce qu’on aurait pu avoir une déclinaison de Cannibal Holocaust mais de qualité. Le double point de vue est excellent pour l’immersion : extraits d’émissions entrecoupés de séquences making of en noir et blanc. Mais on n’en tire rien de définitivement marquant.

Dommage, mais ça reste sympa à regarder. Un peu dans la veine de « X » de Ti West.

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12/01
Une immense bouse.
Le pompon c'est quand il se casse au Maroc.
Le type dit qu'il part à Casablanca, sauf que la ville qu'on voit c'est Essaouira, petite ville touristique qui n'a strictement aucun rapport.
C'est comme si le mec disait "j'vais à Paris" et en fait il est à Carcassonne.
Après moult bagarres (nulles à iech - Keanu Reeves doit headshot 450 pnj là dedans), il croise Saïd Taghmaoui avec un costume grotesque de simili bédouin et des bijoux, ils se sont dits que ça faisait arabe.
Après c'est full conneries, des histoires d'allégeance de mes couilles, de codes d'honneur où faut se couper les doigts, charcuter les mains, tatouer au fer rouge.
C'est un délire de débilité.

Après ce qui est intéressant c'est qu'ils assument la comparaison avec un spectacle de danseuses étoiles.

Parce que oui ces films d'action à la con pourtant très prisés, ne sont rien d'autre que des daubes chorégraphiques. J'ai jamais aimé les films de danse.

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10/01
J'avais raison de le redouter. Le cinéma polonais c'est quand même globalement technique.
On a 1001 nuances de chiant, le chiant de Wajda, le chiant de Kieslowski, et maintenant peut être le pire, le chiant de Wojciech Has avec sa composante surréaliste très marquée 70's.

Le surréalisme dans ce qu'il peut avoir de plus redoutable. La roue libre totale. Alors oui, la direction artistique est magistrale, mais pour quel projet ?
Suivre dans des travellings interminable un héros déambuler pendant 2h20 avec des dialogues imbitables, des personnages hystériques.
Alors, il y a des trouvailles esthétiques, des idées surréalistes (comme les bascules d'un décor à l'autre, par exemple en rampant sous un lit), mais quelle purge bon sang.

Le film a été une telle souffrance, j'étais accessoirement très mal assis dans un salle aux fauteuils ignobles. Je traîne maintenant un lumbago avec une vertèbre qui irradie la douleur à l'ensemble de mes organes depuis 48h. Je m'en souviendrai.

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08/01
Complètement lunaire ce truc.
On a l'impression que c'est conçu par un autiste. Y a strictement aucun sens du rythme, une intro complètement insaisissables avec des contrebandiers, ticky holgado, "la mer" de Charles Trenet, un type qui se fait découper menu par les rotors d'un bateau, avant d'enchaîner de l'autre côté de l'atlantique sur Jerry Lewis et son fils Oliver Platt qui enchaîne les bides cosmiques dans un one man show.
Après ça t'enchaîne des plans débullés, des flash back noirs et blancs chelous, Leslie Caron en acrobate. Lee Evans, le Jim Carrey britannique, sorte d'étoile filante percutante qui a disparu aussi vite qu'il est arrivé.

Y a 45 directions artistiques différentes. Les passages avec Jerry Lewis, on a l'impression qu'ils forment la suite de king of comedy sorti 13 ans plus tôt, avec une ambiance analogue - Jerry Lewis toujours aussi excellent quand il s'agit de jouer le mec sérieux d'ailleurs.

La narration est très zarb, le récit n'a aucune continuité (c'est volontaire hein), la raison d'être de la plupart des choses est douteuse (en particulier cette histoire de contrebandier, et le rôle particulièrement obscur d'Oliver Reed).

Bref qu'en penser ? Dur à dire. Mais c'est une curiosité.

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01/01
Ca doit être le deuxième film de Saulnier, l'autre étant "Green Room". Il est pas mauvais en réalisation (même si ses artifices sont voyants, par exemple cette petite musique sourde omniprésente qui est une immense facilité pour lier les scène et créer une tension factice), pas mauvais pour instaurer une petite ambiance, par contre je pense que son problème c'est qu'il a de grosses difficultés à l'écriture.

Ca arrive à être convenu tout en étant terriblement brouillon. Il n'y a aucune maîtrise du récit qui valdingue entre vaste histoire de complot et traque rambo-like.

Finalement on a surtout une déclinaison un peu éreintante d'un superhéros à la Marvel qui ne dit pas son nom.
Ca me fatigue ces personnages imperturbables qui peuvent atomiser des armées entières de keuf avec une facilité confondante. C'est usant, et ce même si l'acteur est assez charismatique.

Tout est confus, tout le cadre, les ressorts narratifs, le fonctionnement même du palais de justice, le rôle d'AnnaSophia Robb, les rapports entre les personnages (pourquoi soudainement s'entiche-t-elle à ce point d'un type qu'elle ne connait absolument pas ?).
Mais le film arrive à faire illusion d'où ma surnotation.