Journal Filmique 2020

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02/01
Moins tape-à-l’œil que redouté. Eggers encore plus détraqué. Parfois un peu trop pompier (au son ? le plan final ?) mais globalement tape relativement juste. Confrontation terreuse.

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02/01
A la fois enchanté par la facette "féministe" du second tiers du film, et les moments d'animation vive, colorée et sensorielle ; à la fois agacé par un final beaucoup trop long et sorti du chapeau, et un manque cruel de poésie au long cours.

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03/01
A la fois cet attrait pour les plans aériens et ces visages collés serrés, à la fois cette antipathie pour cette femme Catherine capricieuse. Truffaut, me concernant, c'est avant tout un Automne 2014 à la Cinémathèque, et un Cinéma de la mignonnerie. Que je ne retrouve pas ici vraiment.

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03/01
Je n'avais pas lu tous les détails du film et je regrette qu'il n'y ait pas eu plus de porosité entre le bus et les événements extérieurs. Mais tout de même... une chouette balade avec des "têtes".

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04/01
Un bon film d'après-midi pour être tranquille sans les enfants.

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05/01
Tous les thèmes du Cinéma oriental sont là : la famille, l'emploi, le dévouement... Mais alors je n'arrive pas à départager qui du scénario ou de la mise en scène est à pointer du doigt, mais l'empathie et l'intérêt que je porte à cette grande famille sont assez bas. Comme quelque chose qui aurait échoué à me toucher.

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05/01
En fait probablement trop dans le m'as-tu-vu-avec-mon-intrigue-en-puzzle, mais reste au final un film bien réalisé. Peut-être trop content dans son érotisme (et son male gaze ?) et son esthétique un trop... forcée. Beaucoup de "trop". Pas assez de subtilité ?

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06/01
Ça ne retourne pas le crâne mais ça fait amplement le job. Rien de surprenant tout de prévisible.

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07/01
Une sensation de pas-assez et de recevoir trop d'informations à la seconde par instant. Film nécessaire. Aurait cependant mérité une mini série pour revenir de manière plus posé sur les faits et accusations. En mode "unilatéral", on ne veut pas entendre ce que l’État a à dire de tout cela.

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09/01
Intéressant encore une fois puisque met en avance la chercheuse. Mais trop peu substantiel, vraiment. Tape dans pas mal d'endroit sans rien construire de riche à mon sens.

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10/01
Le genre de documentaires qui doit se voir à sa sortie, ou pour les plus à l'ouest n'importe quand me direz-vous. A le mérite d'apporter un aperçu de la ZAD, l'entraide, la question de la police et de l'Etat, mais aussi des débats qui l'animent (antispécisme, dingue). Chouette docu qui fait un beau tour d'horizon avec des envies libertaires.

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10/01
Documentaire à effets trop pompier/s me concernant. Vu à la moitié. A repasser peut-être à une autre occaz. Mais là c'est vraiment pas ça. Le passage avec Dingo qui va réclamer des meilleurs costumes est pas mal.

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10/01
Vu en 3 fois. Ça commence dans le rire avec cette figure de Bourdieu et ses prises de paroles conscientes et rigolotes ; ça finit dans une confrontation un peu piquante. Entre temps un homme, un accompagnateur, profondément attachant, à la fois "accablé" (je me permets un peu facilement), conscient et combatif.

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11/01
Film surprenant par ses différentes aspirations qui semblent contradictoires, entre le film d'action costaud et le thriller plus "à ambiance". La scène d'action situé en début de film est notable par ses arrêts sur images qui m'ont rappelés ceux pour suggérer les ébats cette fois dans My Own Private Idaho. En somme le film réussit tout ce qu'il entreprend à mon sens, là où le bât blesse ce serait plutôt dans les différentes péripéties concernant le personnage féminin vers son dénouement. Mise à part ce détails et un petit souci de rythme probablement, c'est un petit régal qui, tout en rentrant dans les cases de certains genres cinématographiques, n'oublie pas de se faire plaisir également.

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11/01
Pas catastrophique. Pas risqué. Se fait extrêmement plaisir on le sent sur ses bêbêtes et surtout sur le papa. Lovecraft sans Lovecraft ?
Par contre, on ne voit rien de chez rien, tout le temps. Normal vu la profondeur mais tout de même il devait bien y avoir une idée esthétique pour rendre le machin plus lisible parfois.

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12/01
Un chouette portrait de famille, touchant et drôle. Ca se tient super bien, très A24, très propre. Calibré si vous voulez, mais bien calibré dirons-nous.

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13/01
Your Name sans l'aspect temporel ? Le fantastique aurait été chouette plus creusé, on finit avec un film très sympathique qui commence rudement bien, mais semble tout de même s'étirer, s'étirer et s'étirer.

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16/01
"Side-film" à Citizenfour qu'il est impératif, me semble-t-il, d'avoir vu avant. Peu roboratif, je n'en ai quasiment aucun souvenir, contrairement à son frère ainé.

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27/01
Ne m'a pas trop donné envie de me plonger plus que cela dans l’œuvre de Nick Cave. Ce qui selon moi est un raté majeur quand on parle de Documentaire sur un artiste. J'ai bien aimé le passage sur le fait de faire peur aux premiers rangs (et sur le fait que c'est un homme de premier rang). Par contre les parties mises en scène dans la voiture sont de bonnes idées mais me semblent mal exploitées.

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31/01
Moins marquant de mémoire que le documentaire de Scorsese mais en même temps plus dans la veine du "Cinéma Direct" dont foncièrement moins grand spectacle. En terme de propos pur je maintiens ma position, même si ici le portrait du personnage à travers ses interviews, et son rapport aux groupies, m'a beaucoup plu. Les moments en concerts par contre m'ont peu touché.

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31/01
Juste pour le début et Ghost Rider à fond.

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01/02
Sortie en demi-teinte. Semble être un film sur la masculinité toxique sans le savoir, ou du moins l'assumer pleinement (on semble plus être en face d'une prison qu'une conception de la vie à fuir), sur la femme objet aussi, la belle plante. Plus ça avance plus ça y va à fond au cas où vous auriez pas compris, vous inquiétez pas.

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02/02
Comme une envie de résumer l'affaire en un : Dunkerque plus humble. Toujours faire la guerre bien coiffé, désaturé, avec des gros moments de silences et puis des coups de feu (bien violente cette traversée de pont). Film de gentlemen avec le boss des gentlemen (Cumberbatch). Ah oui et : soit j'ai level up, soit les coupes sont vraiment plus visibles ici que dans Birdman (pour citer un autre gros film en "un seul" plan).

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03/02
En bon amateur d'Adieu Mandalay, j'allais à reculons voir ce nouveau Midi Z. Pas pire que ce que la bande annonce annonçait. Très "à effets" sans surprise. Un peu cauchemardesque qui tente de faire comme Lynch. Ptet too much en vérité. Wu Ke-xi toujours très bien.

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03/02
Probablement le "be-all end-all" du film indépendant américain ("se déroulant à Austin" ?) me concernant. Bien entendu certains personnages ont ma sympathie naturelle, mais chacun est tellement attachant (le premier conspi est génial) et leurs interactions sont si... vraies (et toujours plus puissantes aujourd'hui quand on parle de la planète, de politique et compagnie). J'aime la caméra fluide, et le portrait sociétal délivré. Tous les segments sont super on ne va revenir dessus.
Probablement mon premier film préféré que je n'ai pas encore vu que j'aime autant en fin de compte.

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04/02
Parmi les documentaires que j'avais le plus hâte de voir. Coupler la beauté sonore du chant lyrique avec la beauté visuelle des flammes (et de la fumée). Avec à côté et en sous-texte les horreurs des actes humains. Un film qui doit sacrément bien grossir à chaque visionnage. Hâte de le prendre en pleine face dans une salle un jour.

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06/02
Comment assumer une certaine forme et faire d'un film cousu avec trois bouts de ficelle un documentaire certes aux moyens restreints mais qui sait composer avec. On aurait aimé probablement une réflexion plus poussée sur l'encore-après, la remise en question potentielle du gars. On voit déjà qu'ils tentent, non d'être spécialement "moralisateur" je dirais, quoique.

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07/02
Ca se donne beaucoup trop de coups dans les côtes tout du long. La facette méta se sent trop intelligente et stylée par rapport à ce qu'elle est. On passera (pas vraiment !) sur la facette raciste, homophobe, sexiste et compagnie. Mais bon, comme le public de Ritchie probablement.

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09/02
Y a du Wes Anderson, de l'humour parfois très noir et une ambiance sacrément burlesque. On aurait peut-être apprécié plus de temps sur le revirement, même si nous ne sommes bien entendu pas dans un drame psychologique.

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08/02
Pas mal fait du tout. Demande une attention dingue au vu du rythme. Les dialogues sont du Baumbach sous speed. Par contre en terme de goût personnel, je suis loin du délire ici présenté malheureusement. Probablement à revoir plus tard parce qu'il n'y a rien de spécialement choquant ici en terme de direction d'acteur, réalisation et compagnie. Juste pas un film qui me cause profondément.