Journal films 2021 (avec annotations courtes)

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29/12
Un début intéressant qui laissait présager un nouveau départ pour la saga. Et puis en fait non, pas du tout. Le reste c'est du vu et re-vu sans âme. La seule bonne scène c'était celle de la bande-annonce avec White Rabbit en fond. Une suite aussi chiante qu'inutile.

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28/12
Comme d'habitude avec Satoshi Kon c'est excellent. A la fois un conte de Noël et un film social. Porté par un trio de personnages attachants et remplis de contradictions, aussi tragiques que comiques. La métropole de Tokyo est au centre du film, représentée avec justesse, loin des clichés habituels. Le vrai Japon dans toute sa complexité.

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25/12
Mieux vaut en rire. C'est ce que j'ai fais.

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28/11
C'est toujours intéressant de regarder un Bilal car c'est l'assurance d'un film atypique. D'un univers de SF minimaliste qui se dévoile par petites touches. C'est très fauché et tout est comme prisonnier du cadre, souvent très serré. En temps normal cela serait synonyme d'un film étouffant, ici cependant je ne peux m'empêcher d'y voir un parallèle évident avec la bande-dessiné avec une approche plus intimiste des personnages, un rapport au cadrage et au mouvement différent. Enki Bilal n'est clairement pas un grand réalisateur, mais ses films on une saveur particulière. Bien qu'encore plus brouillon que Bunker Palace Hotel, on retrouve les thématiques qui semblent chères à l'auteur : une dictatures sur le déclin ; une dystopie avec des villes poussiéreuses et usées, bourrés d'une technologie décadente ; une espionne séduisantes aux cheveux rouges ; un artiste solitaire... Un cinéma maladroit, mais qui réussit quand même à avoir de l'intérêt malgré un rythme mal géré, des scènes décousues et un manque d'enjeux.

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27/11
C'est assez drôle de le voir juste après La Chair et le Sang, tant certaines thématiques sont similaires. Là ça serait plutôt "Des Nonnes et du Cul", mais pourquoi pas après tout, venant de Paul Verhoeven. C'est difficile parfois de savoir si le film doit être prit totalement au sérieux, malgré que le ton reste très premier degré j'y décèlerai presque quelques malices du hollandais. Malheureusement, ça reste assez peu inspiré niveau mise en scène qui fait plutôt téléfilm, malgré des costumes et décors très convaincants. Le choix de tourner le film avec des acteurs de chez nous (alors que l'intrigue se déroule en Italie) qui s'exprime dans un français très moderne est aussi déroutant. Les acteurs vont du bon (Efira, Wilson, Rampling) au très moyen (quasiment tout le reste en fait). Votre appréciation dépendra en fait de jusqu'à quel point vous serez prêt à suivre Verhoeven dans son délire. Le godemichet taillé dans une statue de la Vierge Marie fallait l'oser quand même.

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26/11
Le film qui a sans doute le plus inspiré Berserk. Verhoeven prend le genre de l'aventure médiévale complètement à contrepied avec son style subversif et sans limites, et en prenant bien soin de retirer toute forme de manichéisme. A aucun moment il ne semble vouloir faire une recréation historique fidèle, c'est plutôt sa représentation de la fin du moyen-âge à lui, impitoyable et immorale, qui fait sans doute autant écho à notre époque. Rutger Hauer est fascinant dans son rôle et globalement les acteurs sont tous bon, avec de vrais "gueules". Quelques bizarreries scénaristiques comme la peste qui incube en quelques minutes, mais le reste c'est du tout bon. Un film rare et précieux.

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23/11
Bien qu'il a su opérer la transition de sa série vers un format long, plus riche et avec une intensité dramatique qui s'équilibre très bien avec le comique, j'ai bien l'impression que Astier, avec son image de génie multifacette, vient d'atteindre ses limites. Ce n'est pas un bon cinéaste. Tout va trop vite dans son film. On dirait qu'il a essayé de faire entrer le maximum de scènes et de personnages en 2h pour faire avancer son intrigue le plus vite possible. Ce film ne respire jamais, tout semble bâclé, précipité. Je n'ai rien ressenti devant les grands moments censés être épiques. J'ai bien eu quelques passages qui ont su émouvoir l'adorateur de Kaamelott que je suis, mais c'était des instants fugaces, des petits clin d'oeils faits aux fans. Et pourquoi ce scénario n'explique rien sur tout un tas d'événements ? Pas le temps... Astier a préféré balancer un tas de références et de têtes connues, quitte à ce que la vaste majorité ne soit que dans la figuration, attendant péniblement en arrière pour balancer leur réplique. C'est pas comme ça qu'on fait un film ! Sauf un Marvel, peut-être. Il aurait fallu en retirer au moins la moitié et se concentrer à développer les autres. C'est d'autant plus triste qu'ils sont pour la plupart très bons dans leurs rôles et avec d'excellentes répliques. Astier reste un très bon dialoguiste. Mais pour le reste, bordel que c'est maladroit : le montage fait très amateur, trop de coupes de partout ; la photo est correcte mais la réalisation est digne d'un téléfilm. On sent le manque de budget malgré les grandes ambitions. Beaucoup de plans très serrés qui font qu'on étouffe. La série excellait justement dans l'art de suggérer tout un univers en hors-champs. Ce film préfère montrer un château fait de CGI dégueulasse dans un champ tout vide. Astier, empreint de ces grandes ambitions n'a pas compris qu'il était entrain de faire exactement l'inverse de pourquoi la série était excellente. Surtout les trois dernières saisons qui fonctionnaient sur le temps long, qui prenaient le temps d'installer une intrigue, de développer les personnages, pour se terminer dans un grand final tragi-comique. Plutôt que de vouloir se la jouer Lucas avec des costumes improbables et des références à Star Wars pas du tout subtiles. Même la musique qui est omniprésente ne m'a rien fait ressentir alors que je me souviens encore des thèmes de la série. J'espère que pour la suite Astier acceptera de travailler avec un vrai réalisateur et un monteur.

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29/10
J'ai décidé de ne pas cracher dans la soupe. Denis Villeneuve sait faire des films, et encore plus rare peut-être, il sait faire des blockbusters. Tout est si méticuleux, si millimétré chez lui. Aucune scène n'est superflue, chacune a une voir plusieurs fonctions. Chaque plan semble hyper réfléchit, la photo est léchée, le tout monté dans un ordre très spécifique. Je respecte beaucoup ce perfectionnisme. C'est peut-être son film le plus personnel, mais étrangement c'est aussi celui qui semble le plus fidèle au matériau de base que sont les livres d'Herbert. J'aime aussi l'audace, la démarche du québecois. Il ne fait jamais de concessions et reste fidèle à ses idées. Son film ne suit clairement pas le schéma du film à gros budget de base. Le choix d'opter pour une fin assez minimaliste, par exemple : pas de grosse batailles, pas de combat épique et d'explosions énormes. L'histoire, le rythme et la symbolique avant tout ! Il y a d'ailleurs beaucoup de passages atmosphériques, renforcés par la BO de Zimmer parfois lancinante, et qui laisse le film partir dans des moments de contemplation qui lui donne ce côté si mystique.
Je juge ce film avant tout pour ce qu'il est : un blockbuster de SF. Mais bon sang quel blockbuster ! Jamais je n'ai eu l'impression d'être prit pour un imbécile, le ton est juste, tout est vraisemblable et mature. Y'a du fond (celui du livre), mais la forme est excellente bien que parfois peut-être parfois un peu trop appuyée, même si ça donne un côté grande fresque épique sûrement volontaire. Je retrouve avec plaisir un style de science-fiction où tout semble usé, patiné par le temps, un peu comme dans les premiers Star Wars. Tout semble avoir une texture, tout semble tangible, surtout grâce au travail de folie sur les décors et accessoires, et un usage des CGI qui s'intègre très bien avec le reste. On y croit à mort. Aussi à noter un gros travail sur le gigantisme : Villeneuve sait faire les choses en grand, et mieux encore, il sait comment filmer les grandes choses pour les rendre impressionnantes. Niveau acteurs, c'est pareil, ils sont tous incroyables et même les seconds rôles m'ont bien marqués. Moi j'en veux chaque mois des blockbusters de cette qualité. Sauf qu'en fait c'est un par an, si les planètes sont alignés.

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17/10
Le genre de découverte cinématographique comme je les aime. Une sorte d'hybride entre le film d'auteur sur les problèmes de couple et le film d'horreur dégueulasse. Sans oublier le contexte politique, le film se déroulant à quelques mètres du mur de Berlin. Possession possède de nombreux niveaux de lectures et il est difficile de savoir s'il doit être compris entièrement à un niveau métaphorique ou encore de déterminer ce qui est réel ou ne l'est pas. Tout semble bizarrement intriqué dans un assemblage fascinant. Toujours est-il qu'il s'agit d'une oeuvre ultra malsaine et dérangeante, qui aura su me marquer. Je ne sais même pas si le jeu d'acteurs est en roue libre ou si ce sont des performances maitrisés. Mais vu que j'adore Sam Neill et Adjani, j'étais déjà dans de bonnes prédispositions. Un film qui va me "posséder" pendant plusieurs semaines, c'est certain.

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11/10
Au tout début, je pensais que Snyder allait utiliser Las Vegas pour réinsuffler une critique sociale dans le film de zombie, à la Romero. Mais évidemment, c'était trop en attendre de lui. Au final c'est juste une énorme série B, très conne et au budget démesuré. Le truc c'est que ce n'est pas même si fun que ça, le film se prend beaucoup plus au sérieux qu'il ne le devrait… En tant que spectateur, j'ai eu l'impression d'être anesthésié. Je ne ressens absolument plus rien devant cette omniprésence d'action débridée et faussement cool, face à cette avalanche de gore présenté aussi subtilement que l'aurait fait un enfant de 8 ans. Tout fait faux. Ah, mais heureusement on a une belle galerie de personnages à la Suicide Squad, pour laquelle on a bien prit la peine de représenter chaque genre et ethnie, c'était plus important que leur personnalité ou même écrire un scénario qui aurait du sens. Même dans les trucs où le réal est censé être bon, c'est à dire les scènes clipesque sur fond de musiques ultra connus, c'était décevant. Utiliser Zombie des Cranberries au premier degré dans… un film de zombie. Bravo pour la subtilité. Sans oublier la surenchère de CGI, qui sont absolument partout. Plus Snyder en fait, moins cela me suscite la moindre réaction. C'est le cinéma morphine. Au final, quitte à voir des zombies qui évoluent, ça me donne surtout envie de revoir Land of the Dead.

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10/10
En fait c'est nul la Suède...
Plus sérieusement, j'ai eu du mal à entrer dans cette intrigue. J'apprécie beaucoup la démarche, mais y'a autant de choses que j'ai trouvé très bonnes que d'autres qui m'ont totalement laissés sur le carreau. A méditer et/ou à revoir plus tard.

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08/10
J'ai enfin pu voir un film au cinéma ! Depuis tout ce temps... L'ultime apparition de Craig dans le rôle de l'agent 007 se fera malheureusement dans un opus très inégal. Parmi les bons points, la réalisation de Fukunaga. Plein de bonnes idées de mise en scène, et une action toujours lisible, grâce au montage qui évite les cuts inutiles. Beaucoup de plans bien composés et un travail sur les décors qui donnent un cachet cinématographique. La longueur du film permet même a certaines scènes de s'étaler sur la durée pour laisser le temps d'installer une vraie ambiance (scène de la forêt par exemple). Le film respire et aucun segment ne semble trop bâclé ou précipité. On évite donc les maux de beaucoup de blockbusters fatiguants qui vont toujours à 100 à l'heure et ne s'arrêtent jamais, et ce malgré la checklist des différents lieux à visiter, typique de la série. Le gros problème vient du scénario qui s'éparpille dans tous les sens. Dès l'excellente (et longue) scène de pré-générique, on sait que ce qui compte vraiment c'est l'intrigue personnelle de Bond, qui continue la démarche de déconstruction et de réhumanisation du personnage incarné par Craig. L'ennui c'est qu'on tente d'y superposer une autre intrigue tout à fait dans les pires clichés de la franchise, de grand méchant qui veut détruire le monde depuis sa base secrète... Je l'avoue, je n'ai compris ni la motivation, ni le plan de l'antagoniste (dont on cherche encore le charisme), tant tout semble tellement confus et s'emmêle assez mal avec les restes de l'épisode précédent. Quel dommage que ce film n'ait pas su se défaire du spectre du médiocre Spectre (lourd jeu de mots)... On a donc un film en dent de scies, qui aurait gagné à se recentrer sur la relation entre Bond et Madeleine, et à s'affranchir d'un énième hommage aux poncifs de la saga. No Time to Die offre tout de même une conclusion correcte, voir même assez osée, à l'ère Daniel Craig.

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06/10
Je suis vraiment partagé. D'un côté c'est très conformiste et moralisateur sur le fond, et la prise d'alcool et ses effets sont représentés de façon ultra classique. Aussi, la manière dont la situation des personnages et de leur entourage s'améliore subitement est parfois à la limite du ridicule. Mais d'un autre côté, je me suis retrouvé entrainé par ce film et sa démarche. Il y a quand même quelque chose de positif qui se dégage à voir ces quinquagénaires retrouver le goût du rire et de la joie. Le goût de la vie quoi, fusse-t-elle sous état d'ivresse. La réalisation est par contre vraiment très discrète, presque mécanique, et se contente d'être dans l'efficacité. Dommage pour un film qui chante les louanges de la désinhibition.

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05/10
Surement un avant-gardiste dans le genre de l'épouvante. Un film qui brouille la frontière entre rêve et réalité, aujourd'hui c'est très banal mais a l'époque ça a du en marquer plus d'un. Les cadrages sont très esthétiques et la mise en scène inventive, majoritairement des plans fixes mais toujours de belles compositions minutieuses. L'actrice principale n'est pas exceptionnelle, mais je trouve qu'elle communique assez bien cette froideur et cette distance envers les autres personnes. Un film à voir pour les amateurs du genre.

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03/10
Cela fait bizarre de revoir ce film peu de temps après celui de Romero. Zack Snyder c'est vraiment l'inverse de la subtilité... Quelques bonnes idées de mise en scènes, mais aussi beaucoup de gimmicks répétitifs (les plans sur les armes et douilles au ralenti, stop !). Néanmoins j'apprécie la direction de pur survival zombie que prend le film. C'est vraiment lui qui a inspiré mon Left4Dead adoré et rien que pour ça c'est toujours fun de se replonger dedans. En tant que remake il est intéressant car il réinvente totalement l'original même si beaucoup plus creux et premier degré. Finalement, sans la critique de la société de consommation, plus aucun intérêt à ce que l'intrigue se déroule dans un centre commercial...

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02/10
À montrer à ceux qui pensent que le cinéma de SF n'existe pas en France. Alors oui, c'est assez brouillon et parfois maladroit, mais tellement créatif. Plutôt que de m'arrêter sur les défauts, ce que j'en retiens c'est la vision si unique de son auteur, à la base un dessinateur de BD, qui va à fond dans sa démarche et dépeint un univers fascinant.

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28/09
Je n'en attendais rien et pourtant ce fut une agréable surprise. Le film parvient à recréer l'ambiance nostalgique d'une époque révolue. Ici ce sont les années 70, le rock anglais, mais aussi l'adolescence et ses découvertes. Flashbacks (of a Fool) fait plus ressentir que vraiment réfléchir, et démontre assez simplement comment une vie peut partir dans une direction inattendue à partir de quelques évènements charnière. Une belle galerie d'acteurs interprète avec justesse les différents personnages. Craig est assez savoureux dans son rôle, mais finalement pas si présent que ça. La mise en scène mélancolique donne parfois à cette introspection l'allure d'un songe. J'ai aussi trouvé la fin très juste et les quelques pointes d'humour britannique sont toujours les bienvenues. Sans être forcément un grand film, il a réussit à me marquer.

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26/09
Bien qu'avec le temps l'intrigue a pas mal perdu de son originalité, je reconnais la qualité du script qui ne semble pas avoir de failles. En revanche, la mise en scène, bien que maitrisée, reste beaucoup trop classique pour rendre les scènes vraiment marquantes. À mon humble avis, le film aurait mérité plus de folie. Rien ne m'a jamais vraiment dérangé, ni à aucun moment mis mal à l'aise. Le film réussit à installer un certain suspense mais ne va jamais vraiment dans l'épouvante. Peut-être n'était-ce pas le but. Un second visionnage pourrait aider à apprécier certains détails subtils. Un bon film, mais trop formel.

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24/09
Romero poursuit sur son idée de zombies dont les réflexes d'humains perdurent après leur transformation. Tout le film est basé sur cela, et à mon avis, tente de faire un parallèle entre la déshumanisation des survivants qui eux sont complètements divisés et se "bouffent" entre eux au sens figuré et les zombies. Je trouve quand même que le film fait beaucoup trop cheap, malgré les effets spéciaux ultra gore et le maquillage des zombies que je trouve géniaux. Ce sont surtout les acteurs qui en font des caisses, en plus d'avoir des personnages très clichés. De grosses longueurs sur l'intrigue avec beaucoup trop de scènes d'exposition chiantes, même si le final s'avère jouissif. Le gros point fort du film est pour moi Bub, le zombie domestiqué, qui crève l'écran et serait presque attendrissant.

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18/09
Vu dans la version d'origine US, celle de Romero. Toute la saveur réside dans l'équilibre réussi entre film de zombie gore et satire de la société de consommation. J'aime bien le fait que le zombie ne soit ici qu'un prétexte pour un sous-texte assez astucieux, mais que malgré tout le film reste un survival très solide, qui à clairement posé les fondations d'un genre cinématographique à part entière. Pour le curiosité, j'aimerai bien voir la version montée par Dario Argento qui retire les moments trop loufoques ou second-degré pour essayer d'en faire un film d'horreur plus sérieux.

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12/09
Parfait exemple de comment appliquer la règle d'or du "show, don't tell" au cinéma. Servit par une mise en scène sobre mais minutieuse, cette virée dans le monde de l'espionnage est surtout l'occasion de s'intéresser au personnage incarné avec brio par Gene Hackman. Le film parvient, grâce à un équilibre de funambule, à développer ses thèmes et son intrigue, tout en nous plongeant dans la paranoïa solitaire de son rôle principal. Le thème principal est aussi simple qu'il est marquant et joue un grand rôle dans la création de cette ambiance si particulière. Le rythme est lent, peut-être un peu trop, ce qui peut donner l'impression en milieu de film que l'intrigue est au point mort. Un film que je vais devoir revoir au moins une seconde fois pour en apprécier toute la subtilité.

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11/09
Le classique qui a posé les bases du genre. C'est fou comment ça reste encore très bon, même aujourd'hui. En grosse partie grâce à l'image super belle, et aux cadrages très esthétique. Les acteurs sont solides pour ce genre de film et le rythme lent ne m'a pas du tout dérangé, au contraire je trouve qu'il renforce l'ambiance. Pas encore tout à fait des zombies, les morts-vivants de ce film peuvent paraitre un peu ridicule face aux standards actuels. Mais finalement j'ai bien aimé leur aspect presque humain, et le fait qu'ils aient encore un brin de jugeote. Y'a encore un côté très film pulp des années 60 avec ce scénario improbable, mais assumé.

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06/09
Comédie d'action fun et décomplexée. Carpenter rendait déjà hommage au cinéma d'arts martiaux chinois dès les années 80, en reprenant habilement les codes du genre. Kurt Russel est au sommet de sa forme et incarne à merveille son rôle de camionneur beauf au grand cœur. Y'a aussi un paquet de bonnes répliques ! Très belle photo avec des décors classe et une mise en scène dynamique qui garde l'action toujours lisible. Même les effets spéciaux, bien qu'ils accusent leur âge, sont loin d'être ridicules. Le second degré est assumé, tout comme le virage à fond vers le fantastique qui s'opère rapidement. Un film qui fait du bien après une dure journée de travail.

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05/09
Netflix ne comprend rien à The Witcher. J'ai détesté la série, j'aurai du m'en douter que ce ne serait guère mieux avec cet anime. Quelle idée déjà d'adapter cet univers en anime... Mais bon je ne vais pas cracher sur la qualité de l'animation, ce serait mesquin. Surtout qu'ici c'est plutôt honorable. Non, ce qui m'insupporte c'est comment ils échouent totalement à faire autre chose de cet univers passionnant qu'un produit vidé de toute sa substance. Tout ce que j'ai vu c'est un assemblage de scène d'expositions banales, de dialogues creux et de personnages déjà vu à peu près 12 millions de fois. On dirait un film de fantasy ultra générique, à aucun moment ça ne rappel The Witcher, enfin ce que c'est censé être. Même les personnages, franchement, ils n'ont aucun charisme ou design particulier. Netflix ose prétendre qu'ils adaptent directement les livres, mais je me demande sérieusement s'ils les ont lu... Pire, je pense que oui, mais ils n'ent ont rien à branler, ce qui compte c'est que ça plaise au plus grand nombre. Comme avec la série, ils font style c'est du sérieux, que c'est hyper mature. Attention, c'est interdit aux -18 ans ! A part quelques nibards et du gore , j'ai rien vu de mature. C'est tout ce qu'a retenu Netflix de cet univers, d'ailleurs. Par contre j'ai vu plus de poncifs d'anime insupportables qu'autre chose. Et puis tout s'enchaîne super vite, j'ai même pas eu le temps de digérer aucune des scènes. J'ai l'impression qu'ils n'ont pas osé faire une séquence plus longue que deux minutes, de peur que le spectateur s'ennui. Les acteurs de doublages, si y'en à deux ou trois de corrects, sont pour la plupart insipides. Franchement, il suffit de comparer avec les doubleurs des jeux, c'est flagrant.
Bref, si ce film avait eu son propre univers, peut-être que j'aurai pu le considérer comme correct, malgré beaucoup de défauts sur la forme. Mais en tant qu'adaptation de l'oeuvre d'Andrej Sapkowski c'est un scandale.
Enfin bon, encore un massacre d'une license par Netflix, et avec la saison 2 de la série Witcher qui va bientôt arriver c'est pas prêt de s'arrêter.

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04/09
Je boucle la trilogie pour le fun, histoire de voir un de ces fameux Argento des années 2000. En vrai je m'attendais presque à pire. L'image est fade, tout comme les acteurs. A certains moments je me disais "ah peut-être que..." ; et puis finalement non. L'ensemble ne décolle vraiment jamais et reste au raz des pâquerettes. Le scénario est bourré de trous, de situations opportunes. Rome est censée être en proie au chaos, mais tout ce qu'on voit ce sont deux mecs qui pètent les feux arrières d'une bagnole. Vandalisme !! Et la Mère des Larmes, qu'Argento à fait miroiter depuis 30 ans comme étant la plus dangereuse des trois ? Tout ça pour une actrice de seconde zone aux nichons siliconés... La scène finale représente finalement bien le film : baclée, illogique et ridicule.

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31/08
Je l'ai trouvé bien inférieur à Suspiria. Scénario ultra confus qui part dans tous les sens, acteurs complètement nuls (surtout Mark...). Un film brouillon et soporifique. Chaque bonne idée est désamorcée quelques minutes plus tard par un moment narnardesque. Dommage car ça partait plutôt bien.

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30/08
Du bon Cronenberg à l'ancienne. Toujours en avance sur son temps sur le fond et avec une forme très maitrisée. Un peu trop de scènes d'actions et d'explosions peut-être (pour faire plaisir au grand public ?), mais le reste c'est du bon.
Dommage que l'acteur principal soit si mauvais, à ce niveau c'est presque du non-jeu. Heureusement Ironside et McGoohan rattrapent le coup.

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29/08
Je n'ai jamais vu l'original de ce film controversé et charcuté par les studios. Mais même dans cette version DC, ça reste un film qui frôle le nanard. La faute à un couple de persos principaux complètement naze, que je soupçonne ne pas être le premier choix de l'auteur. Les créatures vont de l'excellent visuellement, au ridicule total. Mais y'en a pour tous les goûts c'est clair. Le propos du film est intéressant. Prendre à contre-pied le cliché en faisant des monstres les victimes de l'Homme est une belle idée. Mais je pense que le roman de Barker doit être bien plus intéressant que ce film. Heureusement y'a Cronenberg en tueur fou avec sa voix suave ;)

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28/08
Encore un classique de Cronenberg. Jeremy Irons est excellent dans le rôle des jumeaux gynéco. Son jeu est d'une subtilité incroyable. Un film très solide et tragique. Un peu différent des autres film du canadien.

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28/08
Recommandé par un de mes éclaireurs. Un film à petit budget mais qui réussit à retourner ses limitations comme des atouts. Dans ce huis-clos de SF, presque une pièce de théâtre filmée à ce stade, les mots fusent et claquent. Très belles interprétations des acteurs, qui portent le film. Mais attention l'anglais est costaud. Pour ceux qui aiment bien les scénars à la Black Mirror, c'est pour vous les gars.