Journal films 2024

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06/01
Je commence avec un film qui va pile dans ma zone de confort. Un mélange trop rarement vu de néo-noir et d'horreur psychologique a énigme, porté par un Mickey Rourke au sommet de sa forme qui donne la réplique à Robert De Niro. Il y aurait beaucoup a redire sur l'intrigue, dont j'avoue ne toujours pas saisir la cohérence. Beaucoup de trop de questions restent en suspens malgré l’étonnante limpidité de la révélation finale, qui était peut-être trop évidente a deviner pour quiconque est un tant soit peu attentif aux détails. Heureusement, le film possède une sous-couche symbolique assez intéressante a décrypter.

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13/01
Je me suis lancé là-dedans sans rien en savoir. C’est post-visionnage, et avec une certaine indifférence, que j’apprends toute la polémique autour de la sortie du film et c’est mieux ainsi. C’est très clairement le genre de métrage qui va susciter des réactions différentes chez chacun et ne fera jamais l'unanimité. Dans mon cas, j’ai eu l’impression de ressentir une fraction de ce calvaire (et c’est largement suffisant, merci) jusque dans ma chair, presque à me tortiller sur ma chaise par moment. Ça m'arrive assez rarement pour être souligné. Je trouve que le film réussit bien à créer les conditions d’une expérience impactante pour le spectateur, sans forcément aller trop loin dans les images chocs et le gore à outrance. Je veux dire par là qu'il existe bien pire dans le genre. Ici on ne bascule pas dans le hardcore avec pour seule intention de choquer gratuitement ou parce que le réal a un grain. En se focalisant sur l’aspect psychologique, voire spirituel, Martyrs délivre un message à la moralité ambiguë, qui a au moins le mérite d'élever un peu ce qui commence comme un film d’horreur un peu banal. Attention tout de même, si vous êtes sensibles aux images dérangeantes, évitez ce film.

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05/03
Revu pour la première depuis sa sortie au cinéma. Toujours aussi bon même si je comprends un peu mieux pourquoi le film avait divisé. Le style de Villeneuve, aussi méticuleux soit-il est presque trop efficace. On sent qu'il est parfois comme prisonnier de la trame narrative du livre avec des scènes d'expositions obligatoire pour la compréhension. En bon cinéaste visuel il ne résiste jamais à la tentation de créer des images parfaites et des moments contemplatifs qui ne plairont pas à tous. Les personnages prennent souvent des poses et l'image se fige dans un ralenti peu naturel. Pour ma part j'adhère totalement a ce style qui donne une tonalité épique et donne à l'histoire de Paul, le messie, un statut quasi mythologique. Il en faut des réalisateurs comme Villeneuve qui nous prouvent que les blockbusters peuvent encore être d'excellents films.

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16/03
Cela fait tellement d'années que j'en ai plus rien a foutre des grandes saga d'Hollywood. Et la, enfin, je me sens galvanisé par le visionnage. Le truc m'a prit aux tripes, me donne envie de le repasser entièrement dans ma tête, de faire des recherches dessus et même de lire les livres d'Herbert. Ça fait du bien.

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08/06
Film magnifique à la portée symbolique profonde. Un propos subtil sur l'Irlande mais qui selon moi dépasse ce simple contexte et touche une dimension universaliste du mal-être de l'Homme. Le jeu d'acteur est incroyable, notamment le trop sous-estimé Colin Farrel.
A good fekin' film!

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09/06
C'est beau mais je m'en fous un peu. C'est un peu comme une pub de parfum artsy et gore de deux heures qui aurait la prétention de vouloir raconter quelque chose de profond. A mon avis on est pas obligé de traiter d'un univers aussi superficiel et vain que celui de la mode d'une façon toute aussi superficielle et vaine. En vérité c'est surement volontaire, et je sais que RWN dit que c'est avant tout un film sur la beauté. Qu'importe car les simple plaisirs esthétique et immersif n'auront même pas été présent chez moi.

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10/06

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13/06

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15/06

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08/09
Menu Maxi Best-of avec frites froides et coca chaud coupé à l'eau du robinet. Toujours les mêmes schémas, toujours les mêmes thèmes. Quelques bonnes idées noyées dans un raz de marrée de clin d’œils et références aux anciens films. Bref, une grosse production de 2024. Aucun intérêt (et pourtant pas SI désagréable).