Journal FILMS Edition 2023

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Un thriller qui ne fait rien comme les autres, laissant le spectateur pantois face à une succession de mystères et d'énigmes qui ne trouvent de réponses que dans les suppositions que vous déciderez de croire. Un cinéma auquel on est plus vraiment habitué et qui fait incroyablement du bien.

Malgré ses bonnes deux grosses heures et demie et le mutisme d'un récit qui vit essentiellement via la tension créée et le jeu incroyable du casting, je n'ai pas vu la montre défiler.

Cela reste difficile de recommander cette œuvre à n'importe qui, sachant que certains mourront peut-être d'ennuis devant.
Néanmoins à tenter sans modération si vous êtes du genre explorateur.

Décidément les Coréens sont les maîtres des films à ambiance

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Du génie, et tout cela par une école de cinéma en une semaine de tournage, chapeau. Un faux plan séquence d'une heure dix sur le "voyage temporel" rythmé par une simple TV qui affiche 2 minutes dans le passé. Idée simple mais parfaitement mise en scène, donnez moi plus de cette nouvelle vague japonaise depuis "Ne Coupez Pas" ça regorge d'idées originales passionnantes.

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Vous êtes sensible à la cause des infectés et chaque parution d’un film de genre traitant de nos amis morts-vivants titille votre curiosité ? Alors “I’m a hero" est un indispensable. Lointain cousin de “Ne coupez pas !” qui s’adonnait à la thématique avec humour, “I’m a hero”, inspiré du manga du même nom, aborde cela avec beaucoup plus de sérieux, de gore et une pincée de grotesque proche de “Bienvenue à Zombieland” ou des jeux “Left 4 Dead”.
Le maquillage exemplaire et plutôt unique des infectés ou les nombreuses idées de mise en scène, donnent au film une réelle identité qui lui permet de sortir de la masse d’œuvres traitant de ce sujet. Les 2 heures passent à toute allure et on apprécie les choix courageux tout au long du film qui donne un vrai élan au récit.
Je n’ai pas lu le manga, je n’ai donc aucune idée si celui-ci respecte le matériau de base, mais le film en tant que tel fonctionne parfaitement.

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Auteur du délirant et passionnant Mandy, Paul Cosmatos n'avait qu'un seul long-métrage à son actif avant ce dernier, Beyond The Black Rainbow.

Expérience sensorielle garantie, certains diront qu'il aurait mieux fait de peindre que de faire des films vu que la substance se situe bien plus dans les visuels que dans ce que le film raconte et je leur dirai qu'ils n'ont rien compris au cinéma.

Après 1 heure 50 de film, peu importe ce que vous penserez du résultat, il sera imprimé au fond de votre crâne pour toujours. Ça ne parle pas ou peu, ça ne raconte pas grand-chose ou presque (et encore ça se discute) mais quel voyage pour nos neurones, la SF comme je l'ai toujours aimé.

Amateur de Her, Ex Machina, Color Out of Space, vous serez comblé.

Un doute ? Effacé en 2 minutes : https://www.youtube.com/watch?v=tbyFp0Hnle8

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En famille

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En famille

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Merci A24, After Yang n’est peut-être pas la perle “drame SF” comme ont pu l'être leurs précédentes productions Ex-machina, Her et j’en passe mais comme pour ces derniers, A24 n’oublie pas le public adepte de science-fiction au sens large, dont je fais partie, toujours curieux d’approcher le genre par un prisme plus intimiste, presque philosophique plutôt que toujours via les pistolets lasers.

Bref, After Yang se vit, difficile de conseiller celui-ci si les œuvres citées plus haut ne vous ont pas au moins un peu bouleversées, ici c'est encore plus épuré et simple mais gardant toute la profondeur qu’il faut pour titiller les amateurs du genre. À regarder accompagné d’un bon café ou une tasse de thé la tête bien reposée, pour bien s’imprégner du film qui se veut majoritairement structuré par l’image et la musique ne parlant que quand cela est nécessaire.

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Voir ma critique.

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Une surprise à laquelle je ne m'attendais pas. Un délire dérangeant avec un Cage magique collant parfaitement à son rôle. Si cela se rapproche au matériau de Lovecraft ? Je n'en ai aucune idée par contre j'ai superbement ressenti ce sentiment de folie et malaise tout au long du film.

Il y a de chouettes idées de mise en scène et l'utilisation d'animatronix ne vieillira décidément jamais.
Le casting fait largement le boulot sauf pour l'hydrologue qui semble transparent.

L'utilisation d'un ton qui semble léger dans un premier temps, presque déconnecté de la réalité quant aux décisions lunaires des personnages, procure un sentiment dérangeant qui se transforme rapidement en une explication claire sur la chute progressive vers la folie de toute la famille.

Une œuvre proche de Mandy qui prise sous un angle particulier peut offrir quelques moments grisants de plaisir.

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Mais arrêtez de gueuler bordel de merde, insupportable cette horreur train fantôme. Le démonologiste qui s'installe chez toi et en plus répare ta Chevy la journée, quel bon gars quand même. Une semaine de plus et il dormait entre toi et ta femme.

Bou ! Un dernier jump scare pour la route, vous y avez cru ? Remerciez le "génie" de l'horreur James Wan.

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Étrange mais hypnotique, la preuve qu'une fois de plus que l'on peut faire beaucoup avec pas-grand-chose quand on a des idées de mise en scène et une intrigue originale.

Blair Witch ne m'avait pas du tout plu autant les found footage Japonais m'absorbent à chaque fois par leur étrangeté si particulière.

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The Creator n’avait besoin que d’une chose, s’inspirer d’un cinéma plus proche de Villeneuve pour délaisser celui du fatigué Ridley Scott mettant à rude épreuve notre scepticisme face à de nombreuses scènes et tout aurait pu merveilleusement se passer.

Le potentiel était pourtant présent, un film de SF dans un environnement uniquement situé en Asie du Sud-est ou presque avec des thématiques fleurant bon les sujets existentiels, la place de l’IA face aux humains, la vie et la mort, le tout à la croisée des chemins entre Terminator et Ghost in The Shell.

Malheureusement, le film souffre des maux du cinéma moderne, n’osant pas prendre les spectateurs pour ce qu’ils sont, des gens avec un cerveau qui sont capables de réfléchir sans leur mâcher chaque détail avec un manque de subtilité évident.

The Creator semble aussi souffrir de schizophrénie avec par moments une atmosphère proche de 2049, lente, envoûtante, la musique prenant toute sa place et à d’autres un montage très erratique emmenant avec lui des clichés dégoulinants qu’on a bien trop vu. La tension jusqu’au climax ne s’installe réellement jamais à cause de cela et les choix "audacieux" de laisser mourir certains personnages ne procurent pas l’effet escompté.

Des idées, il n’en manquait pas, le casting aussi sans grandes têtes d’affiche, comme souvent avec les films d'Edwards, donne tout et difficile de leur reprocher quoi que ce soit mais la confusion générale n’aide pas à s’attacher à ceux-ci.

Je n'ai pas passé un mauvais moment, mais il y avait bien plus à faire au vu du matériau de base, solide.

J’ai eu par période l’impression d’un film charcuté ne représentant pas ce qui a vraiment été filmé, je me trompe peut-être, mais je n’ai pas retrouvé la subtilité du Garreth Edwards que j’apprécie, dommage.

Je reste sur un 6 coup de cœur en attendant un second visionnage.

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Tout le monde ne s'appelle pas Michel Hazanavicius. En plus d'une photographie bien pauvre, l'écriture se situe à des années-lumière des magistraux deux premiers épisodes, ne trouvant jamais la bonne justesse entre "beauf attitude" et punchline génératrice de GIF à l'infini propre aux premiers, ici tout tombe à plat. J'ai toujours hésité à voir celui-ci rien que voir le nom du dégoulinant Bedos aux commandes est assez repoussant, mais forcé de constater que c'est même pire que mes maigres espoirs.

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Grosse claque concernant la mise en scène, rien à envier aux films de Kobayashi (Hara-kiri) ou même quelques Kurosawa.
Ce n’est peut-être pas aussi engageant que ce que pourrait laisser paraître la présentation à première vue ou même l’accessibilité cependant à mi-chemin entre l’horreur, le drame et le théâtre Nô, Kuroneko est sans doute un immanquable pour tout amateur ou non du cinéma japonais.

Assez surpris de voir que je n’ai qu’un seul éclaireur ayant noté celui-ci malgré la présence du film en occident pour Cannes 68. Restauré grâce à Criterion, le film est facilement accessible aujourd'hui, et même disponible en accès libre sur Open Archive, il suffit simplement de mettre en place les sous-titres soi-même, MP si besoin de conseils.

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Pas le meilleur Kiyoshi Kurosawa... Ça manque clairement de substance, très décousu et avec des choix de musiques complètement lunaires annihilant le suspense "horreur" qui sortent immédiatement du film et cette fin en CGI déjà baveuse en 99 qui n'aurait pas été bien plus compliqué de faire avec une maquette. Reste encore une fois une intrigue unique, ici cela tourne autour d'un arbre, et une analogie à bien des maux des hommes, mais ça ne suffit pas pour égaler ses œuvres maîtresses que sont Cure et Kaïro.