Journal FILMS Edition 2024

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Je vais éviter d’en parler en détails sinon ça pourrait sonner comme 3615 My Life, mais l’enchaînement des clichés du touriste qui a passé 2 semaines à Tokyo est heureusement balayé par la profondeur qui se dégage tout au long du film. Qu’importe si la fresque de ce qui est “différent” ici défile sous nos yeux, cette faute est amplement pardonnée à la hauteur du résultat, hypnotique, puissant.
Kōji Yakusho est merveilleux, comme à l’accoutumée et porte le film majestueusement, ce dernier plan c’est du caviar.

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Cela a été compliqué, mais j'ai finalement pu trouver un cinéma à l'extérieur de Tokyo qui proposait le film. Après des mois de menaces de la part de Liehd dont la petite famille a travaillé dessus et est au générique (jalousie), voilà qu'un petit ciné indépendant près de chez moi, c'est décidé à le projeter.
Un film sans ambitions démesurées (ce n'est pas péjoratif.) et au cadre très minimaliste, mais à la profondeur éclatante. J'avais un peu peur au vu de la durée que ça ne raconte pas grand-chose, mais oh surprise l'histoire pioche avec justesse dans les cicatrices encore ouvertes du séisme de Tohoku en 2011, pour mélanger cela avec un récit fantastique très touchant au accent de rédemption où l'on navigue en direction du purgatoire et vogue sur les eaux de Silent Hill.
C'est simple, sûrement sans un sou, mais bouleversant. おすすめ

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Je ne serais pas étonné de savoir que Kojima en pensant aux plages de Death Stranding n'ait pas eu un flash de Mirrored Mind.
Film expérimental qui a du couter quelques yen, un peu vide de tout, poussif, mais aussi rempli de sens si on a bien fait notre introspection. L'émotion qui en ressortira dépendra de votre vécu personnel où observé.
Une autre expérience obscure du cinéma japonais que j'adore fouiller, qui parlera à certains, ne représentera rien pour d'autres. À ne pas mettre entre toutes les mains.

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What does it mean to be a lost soul? https://www.youtube.com/watch?v=4q9FhWN210c

Grandiose.

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Si cette réinterprétation filmographique n'a pas grand chose à voir avec les jeux hormis via quelques clin d'oeil appuyés, Fatal Frame le film n'en reste pas moins un intéressant prolongement de la série et surtout possède une photographie, un rythme et une écriture qui respectent à merveille l'idée de ce que l'on se fait concernant la manière de présenter l'horreur en adéquation avec ses pendants vidéoludiques.
Parfois les meilleures adaptations de jeux en films se sont celles dont on a jamais entendu parlé.

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Cinéma en IMAX

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Magnifique plongée dans la décennie perdue du Japon, entre politiques corrompus, le pic des Yakuza et racisme. Pas toujours cohérent, le film se rattrape dans la dernière ligne droite qui donne du souffle au message qui paraissait un peu trop dilué pendant une bonne partie de visionnage, néanmoins c'était très beau. Il existe plusieurs versions du film, j'ai vu la version la plus courte. Celle pour la sortie cinéma étant plus longue de 40 minutes, elle est malheureusement impossible à trouver et semble s'étirer bien trop si on se réfère aux critiques de l'époque, encore une ligne à rajouter sur la liste des lost média.

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Un final sans un mot, d'une profondeur et justesse comme il est très rare de le voir. Kiyoshi Kurosawa nous prouve une fois encore qu'il est bien capable de réussir dans tous les genres aussi éloignés que peuvent l'être ses films d'horreur fantastiques et ses drames ancrés dans la plus belle ou sombre des réalités.

Il est sans l'ombre d'un doute l'auteur japonais dans lequel je me retrouve le plus, de par sa compréhension de la société japonaise et ce qu'il réussit à en tirer pour en faire des œuvres cinématographiques. Déjà vu il y a plus de 15 ans Tokyo Sonata résonne bien plus en moi aujourd'hui une fois la trentaine bien entamée. 名作

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Le voyage temporel traité comme je l'ai rarement vu, en plus d'être hilarant.

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Le goût des petites choses de tous les jours qui réveillent en nous l'amour et les souvenirs que l'on a de nos proches. Une simplicité propre à l'archipel mettant en scène des destins ordinaire à l'impact émotionnel extraordinaire, chose que je n'avais pas retrouvé à ce niveau depuis les Kitano.

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Le manga est sûrement plus intéressant mais ne serait-ce que pour la performance de Tao Tsuchiya son pendant cinématographique vaut le détour. On sent que malgré les presque deux heures il a fallu couper quelques développements mais dans l'ensemble le film fonctionne, c'est un bon thriller et particulièrement réussi visuellement.

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Je recommande plutôt l'OAV en 4 épisodes qui apporte plus de clarté et contexte.

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Après Ne Coupez Pas ! , Deux minutes plus tard et bien d’autres que je n’aurai pas encore vu, It's a Summer Film s'inscrit dans cette nouvelle vague de films japonais, souvent à petits budgets, rendant hommage à l’héritage laissé par les productions passées de l’archipel, mais repensé avec un regard nouveau et des idées saugrenues, ici le mélange comédie dramatique et SF loufoque. 

It’s a Summer Film apporte une fraîcheur qui recouvre magistralement tous les pièges dans lesquels le film aurait pu tomber. 

Bien loin des clichés, on s'attache rapidement à ce groupe de jeune plein de vie. Bien mis en scène, cela agit comme une vraie bouffée d’air frais durant l’été caniculaire.

It’s a Summer Film après tout. 

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Une œuvre de J-horror méconnue (comme l'écrasante majorité) au carrefour de la comédie dramatique, l'horreur psychologique, l'étude sociologique Jungienne et du film noir.
On frôle le très bien, cependant le film aurait mérité de couper dans le gras pour raccourcir les 2 h et dynamiser quelques passages.

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Dommage qu'ils aient oublié d'écrire des blagues.

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Quelques raccourcis scénaristiques qui m'ont fait longuement hésiter avec un gros 6, finalement je reste sur un gentil 7/10.
Sauvé une fois de plus chez Kurosawa par une photographie léchée, un casting impeccable (en particulier Mr "Creepy") et une ambiance qui s'installe tranquillement mais sûrement pour renforcer chaque moment commun en une potentielle chute dramatique.

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Trop caricatural même si cela part d'une très bonne idée.

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Le travail sur la photo et l'audio est magistral, bien dommage de ne pas en avoir fait un long métrage avec une sortie cinéma en développant l'idée qui avait tout pour tenir la longueur sur 1h30 ou +.

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Au cinéma

Un Kurosawa honnête sans plus.
Une image assez éloignée de son identité, trop lisse et propre, un montage pas toujours cohérent et une intrigue qui ne laisse pas assez de place aux indices qui amène vers une fin plutôt réussie mais qui manque d'impact pour le coup.
Un Kurosawa qui n'a pas l'énergie et le courage de ses meilleurs films néanmoins on passe un bon moment.
Ko Shibasaki éclipse le reste du casting.

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Au cinéma