Journal JV Edition 2025

Annotation :

Entropy Zero 2 représente ce que l’on peut espérer de mieux avec un mod entièrement gratuit.
Long de presque huit heures, ce dernier apporte un vrai supplément à l’univers d’Half Life 2, que l’on pourrait qualifier de semi officiel au vu de la qualité présente.
Continuant ce qui avait été initié avec le très oubliable Entropy Zero 1, cette suite est en quelque sorte ce qu’aurait déjà pu être son prédécesseur. Si scénaristiquement c'est une suite directe, l’intérêt de faire l’épisode 1 reste extrêmement limité, hormis pour constater le gouffre abyssal entre ces deux mods.
Sans aller vers une production comme Black Mesa, Entropy Zero 2 se rapproche d’un semblant d’épisode 3 à Half Life 2 mais d’un autre point de vue.
Nouveaux environnements jamais vus chez Valve, nouveaux ennemis, véhicules et armes qui se fondent parfaitement avec l'esthétisme d’Half Life 2 et surtout un gameplay légèrement revitalisé.
Le joueur est en terrain connu mais à la fois plus dépaysant qu’avait pu l'être l’épisode 1 d’Half Life 2.
Revivre les évènements de City 17 du point de vue du Cartel reste extrêmement gratifiant même si comme dit au lancement du jeu, nous sommes les “bad guy” donc abattre un rebelle à genoux d’une balle dans la tête est une possibilité, bref à ne pas mettre en toutes les mains.
Pour faire court Entropy Zero 2 en plus d'être gratuit et accessible par tous depuis Steam, est une excellente manière de revivre Half Life en attendant sa suite.

Annotation :

Effectivement, vous ne regarderez plus votre bain de bouche de la même manière.
Perturbant, c’est le premier mot qui m’est venu à l’esprit à la vue du générique de fin de Mouthwashing.
J’ai complété le jeu par deux fois, pour la simple et bonne raison que je n’avais pas saisi tous les tenants et aboutissants que cette œuvre, ô combien profonde en sens, essayait de me transmettre.
Le jeu est riche en détails qui ont leur importance et qui peuvent être difficiles à analyser par soi-même en une seule partie. Rien n’est dû au hasard avec Mouthwashing, le nom de ses personnages, la symbolique des objets et l’écoulement du temps qui semble chaotique, tout à un sens caché.
L’aventure est plutôt courte, comptez trois petites heures pour voir le bout, mais complexe et qu’elle ne fut pas le choc quand j’ai pu enfin mettre le doigt sur le vrai message de Mouthwashing.
L’histoire tragique de cet équipage coincé au fin fond de l’espace brille surtout de par la manière que celle-ci a d'afficher sa face horrifique au joueur, sous une forme assez unique en l'occurrence, et il m’est rarement arrivé de me sentir autant souillé comme cela après avoir compris ce que je venais d’accomplir.
L’atmosphère générale avec son ambiance sonore au poil et ses visuels sans filtres est pesante mais hypnotique.
La question d’un acte terrible commis entre des personnes qui conduira tout ce tas de ferraille à errer dans l’espace créant par la même occasion un enfer bien réel et palpable.
Autant How Fish Is Made m’avait laissé un peu de marbre et servait déjà d’introduction à Mouthwashing, autant ici les développeurs de Wrong Organ accouchent d’un bébé unique et marquant qui aurait mérité d'étaler son récit sur quelques heures de plus, histoire de faire monter la pression encore plus loin, mais qui en l’état actuel pourrait déjà être qualifié d’indispensable pour tout amateur d’horreur psychologique.

Annotation :

Un mod d’Half Life 2 notoirement connu pour sa suite Entropy Zero 2 et qui semble n'être qu’une ébauche bancale ayant servie à se faire la main pour lancer une suite complète et acclamée par la majorité.
Bon, c’était effectivement assez oubliable, comme prévu, et même si c’est toujours un plaisir de revenir dans Half Life 2, ici du point de vue du Cartel, ce n'était clairement pas fameux…
L'intérêt de faire Entropy Zero premier du nom n’existe que pour connaître l'histoire qui lance la suite et voir l'évolution assez notable avec Entropy Zero 2.
Maintenant place au deuxième épisode qui je l'espère, à la vue des avis dithyrambiques (98 % sur Steam), sera une meilleure surprise, car souvent considéré comme l’un si ce n’est le meilleur mod d’Half Life 2

Annotation :

Warhammer 40K et le jeu vidéo, c’est une longue histoire de "je t’aime moi non plus". À la fois porteur d’une ribambelle d’œuvres sur presque tous les genres vidéoludique possibles, mais aussi souvent le parent pauvre du médium avec une écrasante majorité des œuvres de l’univers de Game Workshop sortant de studios plus ou moins fauchés et faisant que rarement honneur à la profondeur de la licence.
Après des dizaines d’essais certains ont bien réussi à toucher la cible, la série des Dawn Of War ou Total War en tête, cependant, je n’ai jamais trouvé spécialement tous ces jeux marquants, au point de les élever au rang d'œuvres indispensables.
Rogue Trader vient combler en partie ce vide, avec ce qui est au moment d'écrire ces lignes, l'œuvre rendant le plus bel hommage à Warhammer 40K.
Après plus d’une centaine d’heures au compteur en incluant le premier DLC, le bilan n’est autre que je ne peux que fortement vous le conseiller si vous êtes amateur de la licence et encore plus si le CRPG vous émoustille.
Le jeu est beau, riche, varié et superbement écrit et je n’aurai pas tellement de choses en plus à lui reprocher en dehors de classes de personnages pas tellement limpides et une difficulté qui manque cruellement d’équilibrage.
Mais avec le recul ce que juge le plus gros point noir de Rogue Trader et qui semble aussi lié au manque d'équilibrage ressenti sur la fin, n’est autre que l’effacement d’une bonne partie des qualités que je pouvais donner à ce dernier sur le dernier tiers (plutôt quart) de l’aventure.
Comme tout studio ayant eu les yeux plus gros que le ventre, la dernière longue ligne droite souffre d’un affaissement assez notable de budget.
Moins de mise en scène, des doublages qui disparaissent presque complètement et surtout la ou les trois premiers actes pouvaient vous occuper presque 70 heures, les deux derniers peuvent facilement se compléter en une grosse dizaine d’heures. Clairement, on voit une accélération non voulue de prime abord et cela se ressent souris en main.
Néanmoins, la conclusion comporte son lot de surprises et le jeu ayant enfin trouvé une dynamique de vente après un an, nul doute que Owlcat Games trouvera de quoi enrichir ce dernier avec l’arrivée du deuxième et dernier gros DLC, le premier ayant allègrement gonflé la qualité de la première moitié du jeu.
Rogue Trader reste cependant un “must do” pour n’importe quel joueur qui se sent un tant soit peu passionné par Warhammer 40K.

Annotation :

1er DLC de Rogue Trader, indispensable à mon humble avis vu la manière dont ce dernier se fond parfaitement à la trame principale.