Journal mélomane - 2015

Annotation :

Début janvier.
Très bon album, le rock indé comme je l'aime.

Annotation :

Début janvier.
Un peu moins bien que le précédent, mais c'est tout de même bien sympathique.

Annotation :

Début janvier.
Je ne me lasse pas d'écouter et de réécouter la sonate en si mineur jouée par Argerich. Plaisir toujours renouvelé.

Annotation :

Début janvier.
Le chef-d’œuvre du rock indé. Cet album place Kasabian au niveau du Muse d'"Absolution" et du Radiohead de "The Bends", c'est-à-dire très haut. Le groupe a su, comme Muse, trouver une profondeur, qui les met au-dessus d'Arctic Monkeys ou de Franz Ferdinand.

Annotation :

Début janvier.
Je n'aime pas cet album. L'ambiance reste toujours sympathique, parce qu'Arctic Monkeys est un très bon groupe, mais les chansons sont bien fades, aucune ne m'a retenu, elles glissent, elles sentent le renfermé, l'absence d'idée. Heureusement, ils se sont rattrapés par la suite.

Annotation :

Début janvier.
Comme le précédent, pas un très bon album.

Annotation :

Début janvier.
Arctic Monkeys renoue ici avec la grande qualité. Très bon album. Il est effectivement déséquilibré, il y a quelques déchets, mais les cinq premières chansons sont si puissantes qu'on est obligé d'aimer l'album, d'autant qu'il reste quelques bonnes choses dans la seconde partie.

Du coup, j'ai écouté tout Arctic Monkeys en quelques jours. Pour la plupart, c'était une réécoute, mais je n'avais jamais écouté les quatre premiers albums de bout en bout, bien que je connusse déjà la plupart de leurs chansons. Comme bilan, je dirais que c'est un groupe majeur de ces dernières années. C'est, en tout cas, le groupe le plus égal, ils refont ce qu'ils savent faire, et le refont bien, loin, par exemple, des errances de Muse. Sur la scène du rock indé, ils ont dépassé Franz Ferdinand, que je préférais pourtant à la base ; mais je les place toujours en-dessous de Kasabian, qui reste mon groupe actuel préféré.

Annotation :

Fin janvier.
Tout cela pourrait être tellement mieux. L'ambiance est là, on sent la volonté de faire quelque chose de puissant. Mais cela tombe toujours dans les impasses "à l'américaine" : le son tourne au kitsch, on étouffe sous les effets, trop de filtres, trop de trop.

Annotation :

Fin janvier.
Pas convaincu non plus.

Annotation :

Fin janvier.
Comme d'habitude avec Manson : album sympathique, mais pas assez travaillé. Répétitions simples, on finit par s'ennuyer.

Annotation :

Fin janvier + toute la vie.
Je les aime tous. Évidemment, les derniers sont les meilleurs. Les 20, 21, 22, 24, 26 touchent au plus grand génie. Mais je peux les faire passer et repasser sans fin, les faire défiler pendant des années ; je ne m'en lasserai jamais.

Annotation :

Courant février.
Je comptais écouter des albums tout récents, en allant sur les résultats du sondage "Meilleurs albums de 2015" ; mais, dès les premières chansons, tout cela m'ennuie royalement. Alors je suis tombé sur les résultats du sondage "Meilleurs albums des années 1960". Et tout me plaît beaucoup plus. Cela fait peut-être de moi un anticontemporain, peut-être pas. J'aime tellement le rock de ces années, l'ambiance, les recherches et les aboutissements auxquels ces années de génie sont arrivées.
J'ai donc commencé par cet album des Rolling Stones. Il y a quelques chansons que j'aime énormément, comme "Gimme Shelter", "I got the silver" ou "You can't get anything you want" ; dommage que le centre de l'album tombe un peu à plat. Mais j'aime vraiment les Stones.

Annotation :

Courant février.

Annotation :

Fin février.
J'ai plaisir à écouter les chansons "Back in black" et "Hell's Bells" seules, mais l'album entier me fait mal au crâne.

Annotation :

Fin février.
Je comprends, oui, la beauté de la composition, les sons sympathiques, un grand talent, certes ; mais je ne peux m'empêcher de m'ennuyer, tout en supportant très mal la voix du chanteur (peut-être que je m'habituerai, un jour). C'est trop mou.

Annotation :

Début avril.
Un de mes classiques tout préférés.

Annotation :

En le réécoutant en ce début avril, je me demande si je ne préfère pas L'Art de la Fugue aux Variations Goldberg, que j'aime pourtant déjà tant.

Annotation :

Début avril.

Annotation :

Début avril.
Je me suis laissé guider par mon affection pour Martha Argerich, et j'ai écouté toutes ces pièces pour piano. Cela m'accompagne pendant mes révisions du concours de l'ENS Ulm. Il y a dans ces œuvres une espèce d'apaisement sans calme, très vivifiant pour réviser. J'ai écouté cela d'abord pour la sonate et si de Liszt, une de mes œuvres toutes préférées dans la musique classique, mais les rhapsodies de Brahms et la sonate de Schumann sont de beaux morceaux.

Annotation :

Courant avril.
Le jeu d'Horowitz n'est pas mon préféré, notamment pour la "Sonate en si", pour laquelle il est complètement lourd. Mais c'est tout de même agréable, notamment pour les "Années de pèlerinage".

Annotation :

Courant avril.
Le Concerto Grosso n°1 de Schnittke est l'une des œuvres les plus sous-estimées du siècle dernier. Sa manière de revisiter le baroque à travers les déchirures du XXème donne une musique apocalyptique sublime. A découvrir absolument.

Annotation :

Fin avril.
Entrant dans l'église Sainte Trinité de Paris, j'ai eu la joie d'entendre cette œuvre jouée sur le superbe orgue du lieu. Du coup je l'ai réécoutée de retour à la maison. Et j'ai enfin compris que cette œuvre ne peut s'écouter qu'en direct, avec un superbe son. On me dirait : cela est vrai pour toutes les œuvres musicales. Mais, alors que le piano supporte un son moins bon, l'orgue non. Le son sera toujours meilleur en direct avec un piano, mais pour l'orgue c'est la seule manière de pouvoir en profiter.

Annotation :

Fin avril.
Réécoute de cette anthologie qui m'avait tant accompagnée ces dernières années, depuis sa sortie. Très grand plaisir.

Annotation :

Début juin.
Muse ne remonte pas. "The Handler" est une bonne chanson, sans plus. "Mercy", "Dead Inside" sont vraiment bof bof. "Psycho" pourrait être une bonne chanson sans les cris de sergent derrière. La pochette est laide. Le propos n'a pas de profondeur.

Annotation :

Début juin.
Album complètement incroyable, peut-être le meilleur de la chanson française. On enchaîne les chansons cultes, les superbes textes, menés par la voix mi-impertinente mi-élevée de Renaud;

Annotation :

Début juin.
Très bel album.

Annotation :

Début juin.
Poursuite de Renaud.

Annotation :

Fin juin.

Annotation :

Fin juin.

Annotation :

Courant juillet.
Difficile d'exprimer mon émotion à l'écoute de ce Quatuor, que j'apprécie déjà depuis presque trois ans, et que j'ai réécouté de nombreuses fois, dans des lieux et des situations différentes. Là, c'était un dimanche, sous le soleil pesant et caniculaire d'un juillet dans le sud de la France, dans une chambre avec vue sur la mer, un livre de Cesare Pavese à mes côtés. Cela faisait plus de huit mois que je ne l'avais pas écouté. Tout m'est réapparu avec l'intensité d'une musique oubliée un temps, mais qu'on retrouve en se demandant quand et où on l'a écoutée. On se rappelle peu à peu les émotions qu'on ressentait autrefois lors de certains moments, de certaines accélérations, d'une certaine envolée du violon. On voyage dans la musique et dans ses souvenirs. C'est finalement soi-même qu'on retrouve dans le morceau, mais u soi-même toujours recommencé.