Juillet 2016 / Cinéma

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Le côté De Palma (Hitchcock aussi) de JF PARTAGERAIT APPARTEMENT est assez réussi par Schroeder. Une entrée efficace dans son cinéma. Thriller prenant, parfois pas loin d'un téléfilm M6, il est aussi formellement audacieux.

Vu au CGR Dragon pendant le Festival International du Film de la Rochelle.

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1er film de Guiraudie, cette fantaisie dans le causse où des bergers d'ounayes côtoient des chasseurs de prime découvre un vrai talent de conteur et charme, notamment par la truculence tendre du personnage interprété par Guiraudie himslef.

Vu au CGR Dragon pendant le Festival International du Film de la Rochelle.

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Fable dans une usine au crépuscule, sur ses derniers jours avant la fermeture définitive, ce "Vieux rêve qui bouge" propose de très innovant la place orchestrée au désir (homosexuel qui plus est) dans le monde ouvrier et industriel.

Vu au CGR Dragon pendant le Festival International du Film de la Rochelle.

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"Sieranevada" taille un dispositif panoptique. S'y diffracte un réseau de courants qui font la société roumaine. Repoussant l'échéance d'un dîner organisé en souvenir du patriarche défunt, la prouesse tourne efficacement à l'absurde.

Vu au CGR Olympia pendant le Festival International du Film de la Rochelle.

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Romance médiévale muette, "Il était une fois" évoque dans ses errements forestiers le meilleur des "Nibelungen" de Fritz Lang. Vu au Festival de la Rochelle, l'accompagnement au piano, essentiel pour un muet, n'était pas très bon.

Vu à la Salle bleue de la Coursive pendant le Festival International du Film de la Rochelle.

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Ayant tourné beaucoup de courts pour informer les Danois des préoccupations publiques, il met en scène là les précautions à prendre contre le cancer. Malgré la commande, Dreyer conserve l'ascétisme consubstantiel de son cinéma.

Vu à la Salle bleue de la Coursive pendant le Festival International du Film de la Rochelle.

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Dreyer a parsemé son oeuvre de petits films sensibilisant les spectateurs à des causes sociales ou de santé. En l'occurence, sur un cas qui touche à l'intimité de Dreyer, l'aide aux mères enceintes esseulées. Efficace mais rien de génial.

Vu à la Salle bleue de la Coursive pendant le Festival International du Film de la Rochelle.

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Premier film réalisé par Carl Theodor Dreyer. Ascétique, prenant dans sa narration, dans la lignée protestante (voire sur la fin bigote) dans laquelle évolue le cinéma de Dreyer. Mais l'excès de dévotion freine l'élan final.

Vu à la Salle bleue de la Coursive pendant le Festival International du Film de la Rochelle.

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Cela faisait très longtemps que je n'avais pas vu un doc aussi riche, visité par un tel mouvement de vie et un sentiment serein d'urgence. "Fuocoammare" est un film de salu(bri)t(é) cinématographique, donc moral(e), donc public/que.

Vu à la Grande Salle de la Coursive pendant le Festival International du Film de la Rochelle.

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Cette lecture d'une lettre de la médecine Anna Semionovna déportée par la grande comédienne Catherine Samie, sous le regard de Frederick Wiseman, terrasse d'émotions et évoque, dans sa forme, le meilleur du cinéma de Resnais.

Vu à la Salle bleue de la Coursive pendant le Festival International du Film de la Rochelle.

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"Fais de beaux rêves" brode dans un patchwork en dentelles la vie de Massimo. De son enfance à sa vie d'homme, Bellochio brosse la figure d'un homme meurtri par la mort de sa mère dans son enfance. Le film a le trouble des échos intimes.

Vu au CGR Dragon pendant le Festival International du Film de la Rochelle.

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Below Sea Level du superbe documentariste italien G.Rosi déplie une galerie de personnages truculents. La salle dans laquelle je l'ai vu a souvent éclaté de rire et s'est souvent tue d'émois. Un vrai regard de cinéaste-documentariste.

Vu à la Salle bleue de la Coursive pendant le Festival International du Film de la Rochelle.

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Cet autoportrait dans lequel Schroeder est un exécutant, bien plus impliqué qu'il ne le prétend, montre un grand enfant devenu président de l'Ouganda. Image d'ivoire qui masque un véritable tyran dont la folie n'a d'égale que la puérilité.

Vu au CGR Olympia pendant le Festival International du Film de la Rochelle.

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Aussi sec que les hauteurs bulgares dans lesquelles l'eau est une denrée rare, ce 1er film échoue à exprimer la sensualité, l'épaisseur des éléments et la friction des rapports qu'il tâche pourtant d'approcher. J'en suis sorti agacé !

Vu au CGR Dragon pendant le Festival International du Film de la Rochelle.

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Transposition dans un format plus long du 1er moyen de Guiraudie, "Du soleil pour les gueux", cette uchronie jouant avec fantaisie des signes temporelles est une jouissance cinématographie aussi fraîche et forte que le vent des causses.

Vu au CGR Dragon pendant le Festival International du Film de la Rochelle.

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4 courts pour une étude de caractères à géométrie variable. Jeux de l'amour et du hasard, le marivaudage de Hong Sang-soo se porte bien. Comme souvent chez le cinéaste, les jeux de récits côtoient une apparente simplicité.

Vu à la Villa Méditerranée pendant le FID Marseille

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Au-delà de sa facture convenue, ce doc sur l'héritage de la danseuse états-unienne transmet sans excès un tourbillon d'énergie. Le cadre de l'Opéra Paris confère au film un bel écrin. Insuffisant à l'essor d'une vraie écriture documentaire.

Vu à la Villa Méditerranée pendant le FID Marseille

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Essai cinématographique qui tient en même d'un jeu technique et théorique que d'un geste musical. Une femme avance face caméra et les zooms et les travellings jouent de la distance avec elle en fonction de ses respirations. Gentiment ludique.

Vu au Cinéma Les Variétés pendant le FID Marseille

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Court esthète qui plonge dans les décombres d'une usine désaffectée tamise sous les profondeurs d'une forêt enneigée. C'est une petite symphonie des outils spectraux qui s'orchestrent crescendo au fil des pas d'un errant.

Vu au Cinéma Les Variétés pendant le FID Marseille

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Une tragédie musicale complètement barrée. De quoi inspirer grandement Bruno Dumont pour son prochain projet de comédie musicale. Pour l'heure, le film fait se rencontrer avec hallucinations Roy Andersson et Quentin Dupieux.

Vu au Cinéma Les Variétés pendant le FID Marseille

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Outre la découverte de Claude Régy, c'est aussi un vrai geste documentaire plastique. Entre la scène de théâtre, des réflexions sur le point final qu'appose la mort et la place du Japon chez l'artiste, le film travaille des formes.

Vu au Cinéma Les Variétés pendant le FID Marseille

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La Croix du Sud confirme que Patricio Guzmán est un des meilleurs réalisateurs documentaires. Archéologue de l'acculturation, c'est un aussi un superbe formaliste. Cette exploration de l'histoire du christianisme en Amérique du Sud le prouve.

Vu au MUCEM pendant le FID Marseille

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Bien que plus télévisuel dans sa forme, au regard du reste de son oeuvre, ce "Cas Pinochet" soulève des émotions solidaires fortes lors des témoignages de victimes collatérales. Un témoignage essentiel sur l'issue de la dictature chilienne.

Vu au MUCEM pendant le FID Marseille

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L'appréciation des films de HSS se fait généralement en fonction des personnages. Là l'éponyme Haewon a tout de l'héroïne truculente et attachante. En déclinaisons amoureuses, le film réussit une comédie sentimentale d'une folie douce.

Vu au Cinéma Les Variétés pendant le FID Marseille

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Sur le plateau d'un tournage organisé par une association de Poitiers, Vecchiali orchestre son tournage avec sa bonhomie coutumière. Un doc qui ne réussit guère plus que de compiler des épiphanies de tournage.

Vu au Videodrome pendant le FID Marseille

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Vecchiali se dévoile sur le tournage de ces deux derniers longs en date : "C'est l'amour" et "Le Cancre". Fin stratège dans la direction d'acteurs ou metteur en scène en hésitation naturelle, un beau doc pour ses amateurs.

Vu au Videodrome pendant le FID Marseille

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Le plus beau film vu au FID de Marseille fût Sarah Winchester, une commande de l'Opéra de Paris à Bertrand Bonello. Une traversée opératique, et donc hétérogène, dans l'histoire légendaire de la femme de l'inventeur de la carabine Winchester.

Vu à la Villa Méditerrannée pendant le FID Marseille

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Hypnotique, notamment grâce à la voix grave de son narrateur, ce documentaire perd sciemment son spectateur dans un labyrinthe d'histoires et de réels. Expérimentale à sa façon, l'oeuvre n'empêche pas parfois d'être soporifique.

Vu à la Villa Méditerrannée pendant le FID Marseille

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Ce 5ème long-métrage de Hong Sang-soo confirme q'il existe deux oeuvres chez le cinéaste : érotique et profonde pour les films tournés, comme lui, en argentique / légère et badine en pour ceux réalisés en numérique.

Vu au Cinéma Le Miroir pendant le FID Marseille

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Echec. Verbeux, gangrené par sa réflexivité, autosatisfait de sa radicalité, rendez-nous "Je vous salue Sarajevo". L'héritage de Godard ou Lanzmann, Debord surtout, dans le texte comme valeur d'image est ici mal digéré. Parce que c'est très professoral.

Vu au Cinéma Les Variétés pendant le FID Marseille