Juillet 2016 / Musique

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Comme le dit Valentin Moody, cet album respire l'AIR d'où vient Starkiller mais aussi, parfois, "Random Access Memory". Electrique, il semble pourtant comme manquer un flow plus profond ou une énergie plus vive pour que la marche prenne.

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Funky, dansant, outil bien calibré pour ambiancer, vous allez me dire "Quel est le problème ?". C'est que ça suinte la crème solaire, que c'est enrubanné de sable mal séché et que ça lorgne trop ostensiblement vers les beachs. Sans originalité.

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Le rap US aura toujours l'avantage sur le reste du monde qu'il bénéficiera toujours de ce complexe de supériorité que sa mythologie charrie. Ainsi ce "Still Brazy", tout aussi moyen soit-il, s'écoute avec un plaisir, moyen mais plaisant.

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À l'antipode de la tête de mort qui lui sert d'étendard, cet LP sent le soleil et, en live, doit partager de très bonnes vibes. Mais il fait partie de ces oeuvres qui ne contiennent que peu de générosités en album, décuplés par le seul live.

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Vu en concert aux Nuits de Fourvière, Charles Bradley, que je découvrais, dégage quelque chose de fondamentalement soul. Parfois un brin caricatural en live, l'album prend toute sa dimension malgré tout après en avoir vu la transformation vivante.

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Joli pour dodeliner de la tête, perlé de morceaux qu'on écoute avec plaisir, je me demande malgré tout si Metronomy n'est pas le groupe d'un seul album, "The English Riviera". Là, plus encore que dans "Love Letters", tout semble réduit à l'os.

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Un joli rock californiens, entêtants, ensoleillés, idéal pour les jours -comme celui où je l'ai écouté- de ciel gris et nuageux. Ça n'est certainement le LP de l'année, mais ça s'écoute avec un plaisir sincère et doux.

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Après avoir écouté 5 albums studios de PJ Harvey, je pense pouvoir statuer enfin que je ne suis pas un grand amateur de la diva rock britannique. Et ce n'est pas faute de trouver du talent dans sa voix et de connaître beaucoup de gens qui l'adorent.

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Plus pop que les 1ers albums rock, un peu à l'image de "Let England Shake", ce "Stories" a de beaux morceaux entêtants. Mais je bloque un peu sur la voix de PJ Harvey qui me fait trop penser à celle de Sharleen "Texas" Spiteri.

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Pas un grand fan de PJ Harvey, souvent plus à cause de sa voix que de sa musique, j'apprécie pourtant bien cet album. Pour sa variété de genres et pour la façon dont PJ garde une voix de gorge et ne la pousse pas dans la tête.

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Bercé par la musique cosmique de Sébastien Tellier le film de Betbeder (à ne pas confondre) s'en trouvait doublé d'une beauté toute solaire. A l'écoute de l'album seul, le LP n'est pas sans rappeler les hauteurs de Pépito Bleu (haut niveau).

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Beau, gainsbourgien (période "Requiem pour un con"), cet album de spleen français multiplie les hymnes estivaux et remporte, comme ça, l'adhésion du corps et du coeur. Assez sensuel dans son genre.

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Ce qui pèche dans cet album, c'est la voix de son chanteur principal. Complaisamment de gorge, comme s'il allait y chercher son style sans le trouver naturellement, ces "chevaliers de quelque chose" ne trouve pas grand chose.

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Rock à souhait, profond et entrainant (sans être lâchement pop et calibré FM), cet album résonne comme la maison seule de sa pochette, avec un échos familier. Sans être le fruit parfait, c'est au moins un nectar groovy !

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Baigné dans la douceur lusophone, cet album aussi dansant que pétri par un brin de saudade, sent bon la douceur du soleil, saupoudré avec parcimonie. Des hymnes fragiles idoines pour tempérer les canicules.

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Joli rock, entraînant et fort. Plus réussi, parmi les albums de l'année 2016, que "Adore Life" de Savages. Sans se prêter à être réécouté, l'album garde en lui une certaine puissance qui ne demande qu'à être délivrée en live.

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Carnavalesque (comme "Space Carnival") ou cosmique (comme "Cosmic Dust") cet album de krautrock contient aussi en lui un rêve d'album pop psyché. Voyage troublant sur des musiques singulières. Une petite réussite.

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Entraînant et visité par les mouvements de l'Afrique (5 morceaux déclinent un cycle d'"Afro Trap"), cet album phénomène de MHD est assez réussi. Reposant parfois sur les mêmes beats, il réussit malgré tout à se renouveler sur la fin.

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De cet album, pierre angulaire de toute la chanson fr. contemporaine, je n'avais que quelques souvenirs sulfureux de mon enfance. Le réécouter, remasterisée, en entier, consciemment, c'est presque redécouvrir ses premières frénésies douces.

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La découverte hier qu'il existait un album de Catherine Deneuve (réalisé par Gainsbourg) m'a enchanté. Et son écoute intégrale ne m'a pas déçu. Fabuleux, suave, à faire regretter qu'elle n'ai pas chanté elle-même chez Demy.

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Varié dans ses styles, réussis dans ses flows, cet album de rap n'a parfois rien à envier à un ASAP Rocky. C'est sans compter, malheureusement, sur les éternels passages obligés misogynes et victimaires. On ne se refait pas !

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C'est avec ce album que je me résous au constat simple qu'un LP de rap, comme n'importe quelle compo longue, a ses passages obligées : le morceau à la mille-fa, le morceau sexiste, le morceau aux potos... Et A2H s'y plie bien.

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Mogwai conserve intact son talent de compositeur. Avec des plages (Little Boy, Fat Man) qui sillonnent l'architecture des morceaux et laboure, dans le même temps, l'oreille et le coeur de l'auditeur, il propulse à un niveau solaire.

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2ème opus des morceaux secrets du grand compositeur/cinéaste Carpenter. Largement du niveau de Moroder ou des Goblin, plusieurs tracks auraient leur place sur les dancefloor (même si JC détesterait), en tous cas dans les têtes électro.

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Planant, en 5 morceaux au long cours, Cult of Luna et Julie Christmas enchantent le metal et soulèvent des émotions profondes. Les deux derniers morceaux (Approaching Transition et Cygnus) finissent d'emporter le morceau.

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D'une beauté douce l'autre. Tout en délicatesse, à notes feutrés, Explosions in the Sky dessine un album discret mais sauvage. De l'intérieur, avec tact, les morceaux résonnent comme des chants lointains d'animaux venus d'un monde d'artifices.

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Correspondant à tous les canons du genre (death metal), ce nouvel album des cultissimes Amon Amarth réussit à enchanter. Le soin dans la voix et la composition mélodique des riffs trahissent une délicatesse derrière le barnum metalleux.