Juillet 2017 / Cinéma

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Cette production US de la fin des 80s fait partie des K7 vidéo que j'ai beaucoup regardée dans mon enfance. En le revoyant à mon grand âge (28), désillusion : dramaturgie nulle, personnages inexistants, enjeux zéro. Même pas régressif.

Vu sur Netflix

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Un seul plan, celui de la disposition de la statue achevée de Balzac, détient une puissance cinématographique. Le reste sert au défilement des grands artistes dans un écrin classique, perturbé seulement par quelques pointes érotiques.

Vu au Lumière Fourmi

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Loin d'être le meilleur Ozu, cette histoire sur l'amitié, défaite de toute particularité nippone, ne touche qu'à la fin, lorsque l'ami, patron, roue de baffes son meilleur ami, employé, pour lui faire entendre raison. Absurde mais émouvant.

Vu en DVD

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Première mouture du superbe duo Ferrell/Riley avec pour hymne : "Shake and bake". Délire automobile où les acteurs paraissent en roue libre alors que la folie est gérée par le non moins inspiré McKay (meilleur auteur de l'écurie Apatow).

Vu pour la 2e fois sur Netflix

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Eminemment plus philosophique et épuré que le remake US, ce film sacré de la SF japanime, fascine par sa temporalité lente, qui contrarie toute sa puissance spectaculaire, et par sa musique élégiaque. Mais je lui préfère le colossal "Akira".

Vu en BR

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Cette captation d'une danse du kabuki s'ouvre comme une exploration resnaisienne avant l'heure et se parachève comme une captation classique mais qui rappelle combien ce théâtre traditionnel japonais est le plus précieux du monde.

Vu en DVD

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Le blockbuster d'animation hollywoodien (même si ici le projet est d'origine française) est devenue aujourd'hui (Illumination et Blue Sky en tête, Dreamworks pas loin) un épisode TV sous amphétamine avec un budget de millionnaire.

Vu au Ciné Dyke

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Buddy movie documentaire, réussissant la prouesse de redonner vie à la forme Nouvelle Vague (par le décalage poétique entre l'image et le son), cette excursion ludique du ventre de la France respire la joie et exhale la nostalgie.

Vu au Ciné Dyke

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Doté d'accents états-uniens, notamment par la musique au violon, redoublant le goût de Mizoguchi pour les femmes tragiques, ce mélodrame n'est pas le plus inspiré de son auteur. Préférez "Yôkihi" du même KM ou "Midareru" de Naruse.

Vu en lien de prévisionnement

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Vu dans son format muet, ce court-métrage synthétise la puissance du drame qui fait le sel d'Ozu. Serti déjà dans son style, qui n'enserre rien mais libère les émotions, le magistral Ozu orchestre avec sobriété une grande tragédie familiale.

Vu pour la 2e fois en DVD

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Comédie innofensive, servie par une mise en scène au minimum syndical, le film tient à des personnages éminemment sympathiques, brossés avec une pointe d'ironie. Mais trop peu pour que ce soit incisif.

Vu au Lumière Fourmi

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3 courts-métrages, dont deux adaptés de BDs de Benjamin Renner, composent ce métrage champêtre. Cartoonesque, attachant, inventif dans l'animation, un modeste programme (pas de la hauteur d'Ernest et Célestine).

Vu au Lumière Fourmi

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Premier film de Klapisch, qui occupe, peu ou prou, une place singulière dans le cinéma français. Travaillé par une énergie juvénile et défait de toute préoccupation sérieusement formelle, une bulle d'air inoffensive.

Vu au cinéma en plein air, Place d'Ainay (Lyon 2e)

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Ce "Prestige" pourrait être une des œuvres les plus réflexives du cinéma de Nolan. Comme ses films, celui-ci réfléchit la notion de spectacle en en servant les mets tout en questionnant l'illusion. Avec son lot de twists finaux.

Vu sur Netflix

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10e long-métrage de Ch.Nolan, ce "Dunkirk" peut se voir à l'ombre de ce que "Westworld" de l'autre Nolan a libéré : un affranchissement de la narration pour que la mise en scène seule fasse émotion et discours. C'est le cas, réussi !

Vu au Lumière Terreaux

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Ecrit en trois temps, cette exploration des vies amoureuses que Malick orchestre depuis "To the Wonder" et qu'il confronte ici à la musique donne des envolées superbes, iconoclastes souvent et complaisantes parfois.

Vu au Pathé Bellecour

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Ce nouveau film du sulfureux mexicain comporte en lui mille promesses. Parmi les meilleures : un Alien à ciel ouvert dans le Mexique rural. Promesses étouffées par un excès de poses mystérieuses et de provocations futiles.

Vu au Lumière Bellecour

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Ce muet d'Ozu prend pour canevas ce qui est devenu un canon, voire un cliché, du drame familial : un père, honteux d'être artiste, retrouve son fils abandonné et finit par se révéler. Le cliché n'est pas fixe et bouge sous le regard du sensei.

Vu en DVD

Annotation :

Doté d'une scène d'introduction d'anthologie et d'une B.O. épique, ce nouvel opus de Wright s'attèle au film de courses poursuite. Pas du niveau du "Driver" de Hill ou du "DeathProof"de Q.T., le film réussit son but : divertir.

Vu à UGC Ciné Cité Confluence

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Arg ! Du Kusturica histrionique et baroque du "Temps des Gitans" et de "Chat noir chat blanc", ne reste qu'un réservoir de petits tics tapageurs, qui font mouche au début mais qui, par saturation, finissent par excéder au plus haut point.

Vu au Lumière Terreaux

Annotation :

Ozu est prodigieux. Plus encore qu'un Rohmer ou Dreyer, il réussit avec une économie de moyens exemplaires à sourdre des personnages, des situations ET des lieux une vérité prégnante et frontale des relations et des émotions.

Vu en DVD

Annotation :

Petite gourmandise burlesque aux accents lubitschiens, Ozu invoque son amour du cinéma classique états-unien dans ce court-métrage savoureux. Il présente plus ostensiblement le goût profond du cinéaste pour l'ironie.

Vu en DVD

Annotation :

Ozu est un cinéaste qui procède en série. Tant et si bien que tous ses films, notamment sonores, donnent l'impression de se ressembler. Et pourtant "Printemps tardif" fait partie du haut du panier, magistral et intimement bouleversant.

Vu en DVD

Annotation :

Avec, notamment, les témoignages singuliers et éclairés de Hou Hsiao-hsien, Wim Wenders et Claire Denis, le cinéma d'Ozu semble rendu à son mystère, à son legs international et sa colossale dimension émotionnelle.

Vu en DVD

Annotation :

Le nabab Besson adapte pour l'international (plus pour le marché chinois qu'états-unien) un des grands canons de la SF française. Ni raté ni réussi, travaillé par une DA coloriste, ce blockbuster se digère sans fausse route.

Vu au Pathé Bellecour

Annotation :

Film terrible. Baigné dans une musique éparse et joyeuse, presque issue de chez Tati, ce film aux accents narusesques compte l'amertume, le désarroi, la tragédie profonde d'une jeunesse déracinée. Plus radical que n'importe quel Oshima.

Vu en DVD

Annotation :

Court-métrage burlesque et muet, dans la veine du "Galopin", cette histoire d'amitié, sans la valeur morale de "Où sont les rêves de jeunesse ?", amputé par les pertes du temps, est plaisante mais loin de ce qu'Ozu a fait de mieux.

Vu en DVD

Annotation :

Me confirmant le grand talent formaliste de Losey, il sculpte aussi un écrin dans un noir et blanc franc, aux accents jazzy et spiritueux, à la superbe Jeanne Moreau. Fable sur l'aliénation d'un homme pour une femme, tout de désir vêtu.

Vu en DVD