Juillet 2018 / Musique

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La voix si singulière, au timbre unique malgré l'éraillement si populaire dans la variété française actuelle, frappe encore dans ce nouvel album. Perso, j'en suis pas ultra friand mais j'avoue que l'écoute reste agréable.

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S'ouvrant avec le célèbre morceau d'Aznavour qui donne son titre à l'album, le chanteur y déploie sa gouaille si singulière en déclinant les oraisons du charme à la française et en offrant à l'étranger le mythe de l'amour courtois.

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Surpris d'avoir été aussi enchanté par ce duo improbable (le reggaeton de Shaggy et la pop rock fané de Sting) et pourtant cet album regorge de quelques tubes estivaux. Que les hits FM éclipseront sur les dancefloors et les baloches. A tort !

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Ce chapelet de morceaux filés par la nouvelle caste du rap game français donne un aperçu assez terrible de sa médiocrité. Et pour preuve, quand on y voit Sofiane et Vald, on n'y voit pas les meilleurs : B2O, PNL, Lomepal, etc.

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Grande prêtresse de ce qui a été appelé (non sans un dédain occidentalocentré) la "world music", Cesaria Evora signe avec ce "Cabo Verde" un chant lyrique d'amour à l'île africaine, aux amours du vent et de la morne coladeira.

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Porté par une belle énergie de free jazz aux accents africains, cet album qui décline plusieurs fois la même litanie forge une ambiance, un groove assez plaisant. Dont la dimension doit s'épanouir en live mais reste contrainte dans l'album seul.

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La joliesse de premier abord par laquelle on rencontre cet album est un fumet d'ambiance, rapidement dissipé au fil de l'écoute, au profit d'une certaine grâce. Grâce certaine mais qui manque de ténacité dans la mémoire.

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J'ai noté ce film un jour après l'avoir écouté et, déjà, il m'en restait si peu de choses que je n'ai su lui mettre qu'un modeste 4. Sinon que c'est un album de soul lounge, rien n'achoppe à l'oreille et ne s'inscrit dans la mémoire.

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Mis en lumière par leur représentation de la France à l'Eurovision, Madame Monsieur compose ici un album qui se tient entre tous les courants de la jeune pop française. Mais sans que rien de nettement singulier ne s'en détache.

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Bâché par bon nombre qui l'ont écouté -c'est-à-dire peu. Pourtant, il y a dans la voix et les textes du Doc une véritable sincérité et une fragilité palpable, diluée depuis longtemps dans le rap français et qui fait plaisir à entendre.

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Il faut mesurer notre chance, à notre époque où l'on croit la création en musique "savante"/classique étouffée par l'hégémonie de la pop, en écoutant la Symphonie n°4 de Pärt, composée en 2008 et digne des canons de l'Histoire.

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Premier LP pour celle que les réseaux sociaux portent au pinacle (non sans raison à l'écoute de son liminaire "La grenade"), sa ferveur, sa verve et une certaine plume font de l'album un vent de fraîcheur grisant pour l'été.

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zZZzZz... Hein ?! Ca a commencé ? Ah, non ; c'est fini. Pourtant long, l'album succédant à l'excellent "SremmLife 2" est un large fourre-tout de productions sans inspiration, ni ton, ni timbre. Assez insipide, en définitive.

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Entre l'ambient, la drone et l'électro mélodique, Jon Hopkins compose un nouvel album pétri de morceaux aux envolées épiques, aux compositions aussi audacieuses et iconoclastes que puissantes au cœur.

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Entre le rock pop des Beatles et le hard rock parfois digne des Motörhead, cet album du hypy Ty Segall peut parfois évoquer Elliott Smith. Les chansons en chalala, tantôt frisent, tant peuvent agacer par leur excès de douceur volontariste.

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Un des albums les plus aimés par la presse en 2017. Ty Segall y fait preuve d'une certaine douceur, mâtiné d'énergies pop rock. La courtesse de l'LP permet de condenser l'univers musical et d'en goûter l'essence.

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Album d'adolescence, sa réécoute des années après font germer dans ma bouche les paroles, restées intactes. Et le plaisir juvénile, presque potache, d'en savourer l'écume et de jouir de ses vertus festives.