Juillet 2019 / Cinéma

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Sur 3 décennies, cette fresque romanesque se perd dans ses premiers tiers autour de son audace narrative (sollicitant l'intellect) et, recomposant les morceaux dans son dernier tiers, éveille enfin à une émotion vive.

Vu au Lumière Terreaux

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Pour qui vénère Buñuel comme moi, ce doc animé est incontournable ! Pour qui ne connaît pas l'hombre, précipitez-vous pour avoir envie de découvrir ses films. Pour les amateurs d'animation, rien d'indispensable.

Vu au Lumière Bellecour

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Chaque séquence déborde d'un désir sincère de cinéma. Jusqu'à l'excès. Tombant parfois juste, parfois avec lourdeur. Notamment à cause d'une esthétique qui tient trop des mag de mode et de la doxa Instagram.

Vu au Lumière Terreaux

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Film culte de Fukasaku, lorgnant du côté de Peckinpah. Son portrait des yakuza, sa violence crue (jusqu'à une certaine laideur visuelle) en font un objet unique dans le ciné jap. Mais je préfère la stylisation plus fascinante de Suzuki.

Vu en DVD emprunté à la BM

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En donnant ses lettres de noblesse au yakuza-eiga avec "Combat sans code d'honneur", Fukasaku en bouscule les codes 2 ans plus tard avec ce "Cimetière". Montrant un héros fou, sorte de ronin moderne, en lutte contre sa réalité.

Vu en DVD emprunté à la BM

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1er film d'Ôbayashi, entre le J-horror et le pinku eiga "lolicon", entre Yamamoto et Nakagawa, la fascinante souplesse de la mise en scène à basculer d'un ton à l'autre, avec une même joie formelle, en fait une oeuvre unique et jouissive.

Vu en téléchargement

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Quand Fukasaku réalise ce yakuza-eiga, il est déjà l'auteur d'une foule de films du genre. Et cette aisance du style (nerveux, sur le vif, maniéré) traduit un savoir faire d'artisan dynamique autant qu'un certain académisme ronronnant.

Vu en DVD emprunté à la BM

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La réputation de chef-d'oeuvre de ce "City Lights" n'est pas usurpée. Incroyablement drôle (fou rire lorsque de la dégustation du cotillon spaghetti), superbement émouvant sur sa fin, l'art de Chaplin à son incandescence.

Vu au Lumière Bellecour

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Que Chaplin incarne à la fois le grand dictateur et le petit coiffeur, dont le dernier viendra à prendre la place du premier dans un mouvement de dépossession, signifie la présence en tous d’une haine qu’il faut à tout prix soustraire à l’avenir.

Vu (pour la 3ème fois) au Lumière Bellecour

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Parachèvement formel des courts-métrages qu'il avait tourné avec la Keystone, ce qui est l'un des derniers courts de Chaplin compile son génie de la gestuelle, sa faculté musicale à mettre en scène et sa superbe émotionnelle.

Vu au Lumière Bellecour

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Fondateur de l'imaginaire états-unien, Chaplin défriche le mythe de la ruée vers l'or (berceau nourricier du rêve américain) en compilant une inventivité croissante au fil du film d'instants burlesques et poétiques.

Vu (pour la 2ème fois) au Lumière Bellecour

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Avant-dernier Chaplin. Etrange la façon dont son burlesque caustique à laisser place à un humour grinçant. L'oeuvre d'un vieil homme amer d'avoir été rejeté par un pays, les USA, dont il a contribué à fabriquer la légende.

Vu au Lumière Bellecour

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Découverte de Guru Dutt. Les morceaux musicaux qui accompagnent ce drame sur l'impuissance de la poésie face à la médiocrité des hommes sont autant de saillies qui tendent le film dans une harmonie joyeuse et mélancolique.

Vu en DVD emprunté à la BM

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Favreau est vraiment le seul cinéaste à réussir les adaptations live Disney, après "Le Livre de la Jungle". Paris (très élevé) réussi, grâce à une ré-adaption incarnée, où l'âme est sauvegardée et les frissons au RDV.

Vu au Pathé Bellecour

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Avec le personnage d'Okita, comme celui de Jingi dans d'autres de ses films, Fukasaku trouve une figure brutale et romanesque. Tantôt tragique (notamment sur la fin), tantôt -bien plus dérangeant - propagateur de la culture du viol.

Vu en DVD emprunté à la BM

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Egal à lui-même, en adaptant le personnage iconique de Doyle, Wilder brosse une galerie de personnages truculents, une aventure haletante. Pour dresser le tableau d'une solitude, sans complaisance et avec un goût de la gravité.

Vu en DVD emprunté à la BM

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Réalisé par le scénariste de Dutt, cette fable sur la condition féminine dans l'Inde des castes est édifiant sur sa fin. Mais ses morceaux musicaux, excessivement chagrins, ne sont pas du niveau de "L'Assoiffée".

Vu en DVD emprunté à la BM

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Autour d'un canevas canonique (celui d'un amour rendu impossible par les conventions sociales), Mizoguchi-sensei continue de tisser sa poétique de la grâce, en dressant sur l'écran un pont sublime vers la beauté.

Vu au Lumière Terreaux