Juin 2017 / Musique

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Album culte de la fin des 70s, la version Deluxe écoutée sur Deezer multiplie en 4 albums les différentes prises de chaque piste. Si bien que je me suis pris à réécouter les mêmes morceaux quatre fois au moins. Des "rumours" fortes.

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Ce qu'il y a toujours de prodigieux avec ces groupes issus des 80s, c'est leur faculté, au fil des décennies à conserver leur sonorité, devenue désuète avec le temps. Il n'empêche, le charme opère et gagne au fil de l'album.

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Les albums peuvent se mesurer dans l'écart qui s'opère entre l'imaginaire exhalé par leur pochette et ce qu'elle délivre à l'écoute. Avec cet LP de "Timber Timbre", l'écart est comblé, satisfait et parfois même grisant.

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Comme son titre l'indique, ce "Dream" tricote des mailles oniriques, avec des nappes parfois sirupeuses. En découle une ouate agréable, dans lequel il est doux de se lover. Mais rien de chaleureux ni d'exaltant.

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C'est avec cet album que je découvre vraiment qui est Ryuichi Sakamoto. Un des principaux expérimentateurs de musique mondiale ! C'est autre chose que Frank Ocean ou les simili-grateur de bidouilles pop.

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Angel Olsen, célébrée par les revues institutionnelles, est une chanteuse dont on ne peut pas renier les qualités objectives. En revanche, il lui manque un supplément d'audace pour avoir ma reconnaissance. A la réécoute, le charme s'amplifie.

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Considéré par Henry Rollins comme « tout droit sorti d’un cauchemar de David Lynch! », Alex Cameron tresse avec cet album hypnotique un spleen after-world. Une black lodge musicale. Essentiel et spiritueux.

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Sorte de Zazie au carré, Camille revient avec des textes jouant de rimes et de boucles. Parfois tournant à vide (quel est le sens immédiat ?), parfois jouant d'effets médiats. Souvent donnant l'impression de belles comptines.

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De ces albums qui ont écouté mon adolescence. Véritable sommet du rock français. Peu d'album dans l'histoire de la musique contienne, comme celui-ci, uniquement des grands morceaux. Avec «métempsycose» dedans !

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Découvert avant tout en live aux Nuits Sonores 2017, la (ré)écoute de l'album en LP m'a permis de me replonger dans les grands moments du concert. Notamment avec le morceau «HoursDaysMonthsSeas».

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Dans le sillon de Can ou de Wire, Spoon n'atteint pas le niveau de ses modèles. Quelques morceaux emportent l'enthousiasme et dressent de beaux instants musicaux. Mais pas suffisamment pour tatouer l'esprit et le coeur.

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Dans cette compilation, écouté pour ma part dans l'avion entre Tôkyô et Dusseldörf, on retrouve naturellement tous les hits du King of Pop. C'est donc l'assurance d'une écoute assez épique que profile ce best of.

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Avec l'efficace et ABBA-lookalike "Everything Now", Arcade Fire laisse esquisser un prochain album plus dans la veine mitigée de "Reflektor" que dans celle génialissime de "The Suburbs". Reste à patienter pour écouter l'album en entier.

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De toute évidence, ce nouvel album de Joey Badass comptera comme l'un des meilleurs albums hip hop de 2017. Traversé de fulgurances, il impose son flow. Manque, pour moi, des grands instants de puissance et d'éclosions, toutes personnelles.

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Bien sûr, c'est du hip-Jpop qui fait parfois le dos rond à la hype FM. Mais quand on l'a découvert lors d'une nuit endiablée à Shibuya, le quartier des night clubs à Tôkyô, alors la qualité de l'album prend une toute autre dimension.

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Le Dylan de l'année, du toujours très actif Prix Nobel de Littérature, rattrape la piètre qualité de ses précédents albums. Mais reste toujours loin de ses plus grands sommets. Les sonorités haïtiennes donnent du charme à l'ensemble.

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La production de l'album sent trop volontairement la galette estivale, désireuse de résonner sur tous les dancefloor de l'été 2017. Au point que Jamiroquai, après son long silence, donne l'impression de revenir sans grande inspiration.

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Bel album, dans sa modestie, travaillé par une délicatesse. En l'écoutant, je me suis pris à imaginer sa transformation en live, comme ça m'arrive de plus en plus souvent. Me laissant deviner un bel instant, mais pas impérissable.

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Mis 4 à la première écoute, la seconde m'a permis de revoir ma note à la hausse. Bel album, délicat et souverain, profond et singulier, manque peut-être à mon goût un brin de fronde pour que l'album soit génial.

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Soyons d'accord et sans équivoque, cet album réunit peut-être, avec quelques autres, le plus grand nombre de tubes de l'histoire de la musique. Il suffit d'écouter les 11 pistes traversées par l'orgue mythique pour s'en persuader.

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Affolé de part en part par un flow brut, inspiré, varié, ce nouveau Tech N9NE, riche d'une foule de guests, sans faire jaillir de morceaux phares, mène sa barque à tombeau ouvert et fait résonner les beats.

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Ah ouais le soufflet ! Grosse hype autour de l'EP, alors qu'il ne compose que des boucles pour salon lounge, efficaces bien sûr mais aussi et surtout sans beaucoup de personnalité et de singularité. Une hype usurpée donc.

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Sur le papier, ce MADE BY GOD (tout en capital) ne casse pas des barres : les instrus des tubes du groupe sud-africain. A l'écoute, c'est de la matière brute à remixe mais surtout un réservoir de grands instants de transe.

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Beau projet d'album et de réunion d'artistes, où la musique d'un Gaëtan Roussel, qui apporte le principal de la tonalité de l'album, trouve à se renouveler au contact de Rachida Brakni. Manque peut-être des morceaux impérieux.

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Tout Boys Noize y a-t-il dans le premier morceau, ce double single (ça ne se dit plus en 2017 !) n'est malheureusement pas impérissable. Une écoute pas désagréable mais qui ne vous tatoue pas l'oreille et la mémoire.

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Remarquable à bien des égards dans sa composition et ses audaces formelles, cet album manque aussi d'un trouble, d'un punctum qui ébranlerait à l'écoute une émotion secrète. Autrement dit, on n'est pas chez Brian Eno.

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Cet album dont j'ai bien du mal à définir le genre (rap, reagge, pop, soul, dub...) fascine par ses chausses-trapes, ses effets de manche qui prennent à rebours les attentes de l'auditeur, d'une piste à l'autre, pour saisir l'oreille en la surprenant.

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Mieux que "Clubbing for Columbine", par lequel j'avais découvert le groupe, cet "Enfants terribles" lorgne ostensiblement du côté de P.N.L, sans en atteindre la cheville. Résiste quand même une certaine camaraderie touchante.