Juin 2018 / Musique

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Par-delà la joliesse de l'illustration qui lui sert de couverture, ce bel album est riche d'une énergie pleine, fiévreuse. Pas impérissable mais sensible à son écoute. Au point de donner envie de le réécouter, tout de même.

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Entre jazz funk et électro punk, cet LP compil se termine avec un trio de morceaux ("Flash in the Pan", "You Are Going to Love Me..." et "Rave on U") en s'orchestrant par un crescendo qui laisse augurer du très bon live.

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Chanteuse préférée de Mamoudou Gassama, d'après le portrait de Libération, Nahawa Doumbia fait résonner la beauté des chants maliens, sans coquetteries ni trucages, avec la puissance nue du lyrisme mandingue.

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Déclinant en anglais, en espagnol, en français, pour la radio franco- ou anglophone, le tube de Monsieur et Madame pour l'Eurovision, se trahit au 5e ou 6e track sa naïveté. Naïveté rachetée par une production sûre.

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Rappeur irlandais, mâtinant son album d'interventions francophones, évoquant le meilleur d'OFWGKTA, le flow brut de Rejjie Snow se lie à plus de douceurs, émaillées au fil de l'album, avec délicatesse et des mélodies vives.

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Il y avait une petite hype sur Cascadeur avec "Ghost Surfer". "Camera" apparaît avec plus de discrétion. A l'image, en fin de compte de l'auteur. Ouaté par une composition délicate, l'entrain secret n'émerge et ne marque pas suffisamment.

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Un spleen léger, discrètement folk et sagement pop, se dégage de cet album. La voix de son interprète faisant le gros du travail pour sculpter une empreinte mélodique et un timbre à l'album. Mais pas suffisamment pour marquer.

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Une véritable et sincère délicatesse s'échappe de cet LP (qui n'est pas le premier de Soccer Mommy). Sans avoir la profonde douceur couplée de fièvre d'une Anna Calvi, l'héritage de la folk à la Baez est agréable à sentir perler ici.

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Faisant de la pop comme il s'en faisait dans les années 80 et 90, cet album est pétri d'un esprit revival pas désagréable. Mais à vouloir trouver l'artifice de tonalités révolues, l'essentiel est manqué et ne reste que l'apparat.

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Un album aux intentions mélodiques honorables, douces et belles. Reste, malheureusement, qu'il s'enchaîne sans accrocs, en glissant sans rien n'achoppe à l'oreille. La poésie illimitée du titre délivre plutôt une joliesse bornée.

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De belles mélodies exhalent de l'album. Qui ouvrent des horizons et mettent en appétit pour des envies de voyage. C'est beaucoup pour de la musique. Mais ici, en même temps, trop peu pour que l'empreinte soit pérenne.

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Composé d'une succession virtuose et inspirée de morceaux de guitare, en quasi solo, cet Opus aux accents Magnum doit ravir les aficionados et les experts à l'oreille aiguisée. Pour ma part, un léger accompagnement de fond.

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Une énergie palpable et sincère traverse cet album qui doit délivrer tout son suc en live. Entre le rock FM (tendance RTL2) et le pop rock version garage band, cet album teinté de brutalité repose aussi sur un lit de douceurs généreuses.

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Kylie Minogue, dont le faste et la gloire médiatique a passé quelque peu (lui permettant toutefois d'apparaître dans "Holy Motors") continue pourtant de produire. Comme "Kiss me once", un album malheureusement assez anecdotique.

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A l'écoute de ce 4e album des Vaccines, l'impression de découvrir un album caché des grandes années punk, tendance Stooges. C'est pourtant bel et bien un album de 2018, efficace, électrique mais aussi un brin surannée.

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The Weeknd est apparu dans l'échancrure du chagrin encore vif qui a succédé à la mort du King of Pop. Il aurait pu être une évanescence éphémère. Il se confirme comme un phénix, avec ce succédané de la mélancolie d'"Invicible".

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La plus belle des impressions laissées par cet album folk de Ben Harper, c'est de faire perler le spectre vif de "l'homme en noir". Sur les traces conjointes de Johnny Cash et Gil Scott-Heron, un feu de forêt mélodieux jaillit de son écoute.

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En écoutant cette B.O., je me suis rendu compte qu'une partie de ce que je n'aimais pas dans le dernier film en date de Spielberg tient au classicisme rétro sans aspérités de sa B.O. que l'on entend presque sans discontinuer.

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Hardy, longtemps admirée comme une interprète sensible et une des plus belles représentantes de la beauté française, signe un nouvel album. Sans le charme d'antan ni la grâce des années. Assez fade, en somme.

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En invoquant une voix de chanteuse pop, façon Camélia Jordana, Fakear noit un peu ses compo (si belles dans "Morning in Japan" ou "Vegetal") sous des dimensions FM. Au dépens de la légèreté des morceaux.

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Il y a une hype Corine. Qui s'explique par le concept rétro et l'aspect séduisant de VHS d'aerobic. A l'écoute, un petit plaisir artificiel. Sans paradis. Rien de marquant ni d'inoubliable. Une légère joie ludique.

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Fort des boucles issues de la drone dont Daniel Avery a le talent, cet album comme les précédents du même auteur dégage une véritable ambiance hypnotique et spirituelle. Laissant imaginer de superbes lives. Pour du bon groove !

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Avec des textes qui rivalisent avec ceux de Stroame par leur jeu sur la langue et des interprétations qui font la particularité chorale du groupe, cet album séduit. Mais la gentillesse de l'ensemble peut parfois lasser.

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PNL s'est fait languir. Ils reviennent, guitare sèche et pincée en underscore, avec un bon gros lamento pétri de street cred. Crépusculaire comme les rayons d'un soleil amazonien qui percent la jungle épaisse.

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D'Alain Chamfort, je connais son nom et la belle place d'estime qu'il occupe dans la variété française. Je me suis lancé à sa découverte avec ce nouvel album. Dont il ne m'est resté qu'une belle saveur d'énergie fraîche.

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En lançant cette série de symphonies, dans une écoute plutôt distraite (je l'avoue), ne m'est rester à l'oreille et entre l'esprit qu'une fuite de morceaux, aussi vaporeux que le sable emporté par l'écume. Rien de consistant à l'ouïe.

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D'Alexis Taylor, je connaissais ses variations délicates et plaisantes au piano. Ici, il s'essaie à un exercice plus pop. Avec une délicatesse de composition et d’exécution qui se transforme, malheureusement, en mollesse mélodique.