Kaijus and co

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Classique indémodable, qui se regarde toujours très bien. Le lézard géant radioactif qui écrase des maquettes parvient à se mélanger sans aucune difficulté au drame humain et éthique on ne peut plus sérieux, mis en scène sobrement mais efficacement par Honda.

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Oui, le costume de Kong est moche. La représentation des peuples natifs est d'époque (comprenez : raciste). Les clins d'oeil au King Kong original sont fastidieux. Toutefois, l'énorme couche de second degré qui recouvre ce combat de titans manufacturé de toutes pièces par des journalistes en besoin de scoop rend le film meta, très *self-aware*, et finalement bien chouette. Le combat de catch final entre Kong et Godzilla dure 20 minutes non-stop, de pur plaisir.

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Intéressant à regarder pour son mélange de genres cinématographiques totalement inattendu, mais il faut bien admettre qu'on s'endort un peu.

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Il y a deux films en un : d'un côté un pastiche de film d'action-espionnage américain complètement ridicule featuring des acteurs occidentaux désastreux, et de l'autre de la tatanne plus horrifique entre un Godzilla un peu perplexe et une Biollante un peu perdue. Les deux trames se rejoignent en une critique de l'hubris scientifique et de la manipulation génétique. Schizophrénique et goofy à souhait, avec un responsable son qui donne tout à chaque scène, le résultat s'avère étonnamment cool. Malgré un 'kaiju screentime' faible, les différents design de Biollante sont la vraie star du film.

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Peut-être un des rares films Godzilla qui ose ouvertement critiquer les actions du Japon pendant la guerre...même si les reproches se heurtent vite à l'impératif nationaliste qui va de pair avec n'importe quel film de la licence. N'en reste pas moins que ce Godzilla hanté et sadique, qui chasse une jeunesse désabusée et irrespectueuse, est cauchemardesque. L'affrontement final entre les trois kaijus est superbe, la marionnette de Mothra particulièrement belle. Un équilibre maitrisé entre discussion politique et gros monstres qui se tapent dessus. Très fun !

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Film à la réalisation ultra nerveuse et très clinique. Passé un premier aspect hermétique, il est profondément fascinant dans son esthétique et dans son monstre, créature grotesque et torturée, horrifique et pourtant en souffrance. L'ultime plan du film est iconique. La critique du gouvernement japonais est des plus grinçantes, et l'inévitable élan nationaliste qui sauve le monde tient ici de l'effort des geeks et autres fous du bus. Shiro Sagisu à la composition est sans surprise (mais avec plaisir !) magistral.

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Continuité de la saga des "shin" de Anno, on y retrouve la même réalisation que dans Shin Godzilla, et... c'est à peu près tout. Le film essaie de caser l'intégralité d'une saison de 30 épisodes en deux heures, en résulte un gros foutoir. J'admet n'avoir aucune nostalgie de l'univers d'Ultraman, ce qui a, j'imagine, joué sur ma compréhension et mon appréciation du film.

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Fable sur le trauma de la guerre et la difficile reconstruction d'un kamikaze déserteur, Minus One met chaque étape de son récit au service de sa métaphore. La logique interne fonctionne très bien et le drame humain est profondément touchant. Sentiments partagés quant au design de Godzilla, mais sa fureur animalistique offre des scènes aussi cauchemardesques que grandioses. Musique exceptionnelle.

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Respire l'incompréhension et le mépris du monstre et du medium adapté. Sorte de Jurassic Park du pauvre, avec des personnages cons comme la pluie en prime.

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Edwards comprend *presque* ce qu'est un film de kaiju. Presque. Entre un drame humain qui peine à convaincre et la détermination du réalisateur à montrer ses monstres le moins possible, on termine avec un film catastrophe correct, mais pas un bon film de kaiju.

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Fait par un réalisateur qui pour une fois était un peu fan de kaiju, et ça se sent. Hyper satisfaisant sur la tatanne de monstres avec les amis et ennemis emblématiques de Godzilla qui arrivent enfin dans un film américain ; malheureusement beaucoup moins convaincant avec ses humains (et les méchants sont des écoterroristes...?). Discutable, mais appréciable.

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M'a foutu en rogne.

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Suit sagement le cahier des charges de tout film de kaiju. Tout à fait décent, mais humains comme kaijus manquent de saveur et rendent longuette la petite heure trente de film.

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Tout le budget pyrotechnique du Japon est passé dans ce film, mais c'est pour la bonne cause. Beaucoup plus dynamique et un poil plus horrifique que le précédent opus, avec un design superbe pour Légion. La surenchère interminable est assez hilarante, mais Gamera manque toujours un peu de charisme.

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Le concept est absurde, l'exécution pourtant excellente. Non contente d'offrir une histoire humaine convaincante - avec une Anne Hathaway qui refuse d'être autre chose que brillante peu importe le script - la réalisation se permet de comprendre fondamentalement ce qu'est un film de kaiju. Pas de grand divertissement à venir chercher ici, mais une histoire d'humains et des monstres auxquels ils donnent naissance. La fin est particulièrement satisfaisante.

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Un bon blockbuster, à savoir qu'il est intelligemment stupide, hyper divertissant, et bourré de passion. Les visuels sont magnifiques et ne prennent pas une ride, les combats ultra satisfaisants, et le film s'offre même quelques concepts chouettes et des personnages humains attachants. Toujours un plaisir.

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Et c'est un non !

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Un autre classique indémodable : de la beauté des effets pratiques aux personnages iconiques et aux scènes d'anthologie. Ca ne vieillit pas et c'est toujours terriblement efficace.

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Fait un peu suite direct to dvd, et tient beaucoup sur les épaules de Jeff Goldblum toujours iconique en Ian Malcolm. Tout à fait regardable, mais a tendance à me perdre dans la deuxième partie.

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Fait vraiment suite direct to dvd. Je suis fan d'Alan Grant, mais il était temps que ça s'arrête.

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Critique le capitalisme et la nostalgie.... en étant un film né du capitalisme et de la nostalgie. Un paradoxe qui demanderait à peu près quinze fois plus de cynisme dans le script que ce qu'offre ce blockbuster fadasse et ouvertement débile, sympatoche à voir, peut-être, mais avait-on besoin de ça.

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Ce film existe.

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"Et si demain, les humains cohabitaient avec les dinosaures ?". Un concept fantastique ! Donc bien évidemment, tout le scénario tourne autour d'insectes préhistoriques. Ah et il y a un méchant capitaliste dans un coin, et le vélociraptor est le nouveau berger allemand à la mode. Le retour du trio iconique de Jurassic Park fait plaisir à mon coeur, mais il serait temps d'admettre que la licence est un fossile qu'on n'a pas besoin de déterrer davantage (ils ont annoncé un nouveau film à l'époque où j'écris ce texte).

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De fait, il n'y a pas d'apocalypse, et les monstres sont là cinq minutes grand max. Bon. De par la qualité des FXs, la production est proche du nanar, tout en ayant finalement un scénario assez classique. N'empêche qu'il est drôle, ce film, et plutôt sympathique à regarder en fin de compte.

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Director's cut. Succulent de A à Z dans les musiques, les décors, le dentiste fou, la performance technique et la critique acerbe du consumérisme et d'Hollywood. Impossible de ne pas considérer Audrey II comme un kaiju, surtout au vu de la fin apocalyptique, grosse cerise sur le gâteau. En bon français, on appelle ça un banger.

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Passe de justesse dans la liste pour ses clins d’œil au cinéma de kaiju. Film sympa dans son traitement du "cringe" de l'adolescence et des relations familiales et culturelles complexes. Objectivement bien fichu, mais me laisse indifférent.

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Objectivement parlant c'est un peu nul, comme film, mais je l'aime bien. De la fantasy fun pour passer deux heures sympa.

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La vérité sur ce film c'est que c'est l'histoire d'amour entre un dragon grognon et un guerrier bourru. C'est presque nanardesque mais il y a un vrai cœur (captez la blague) dans le récit, et ça fait mouche.

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Blabla film de merde blabla.