Keep it West Coast Dawg

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Straight Outta Compton marque en 88 les débuts de NWA, Le groupe qui va populariser le Gangsta Rap californien et impulser dans les décennies suivantes un style de hip hop mais aussi un style de vie !
Compton fitted vissée sur la tete, baggy et Nikes blanches, le leader Easy-E et ses fellas Ice Cube, DJ Yella, MC Ren et -last but not least- Dr Dre balancent les tracks en pagaille, passant de morceaux violents et contestataires (Fuck tha Police, Straight Outta Compton) aux odes à la liberté et à l'expression libre (Express Yourself).
Si certains flows ont pris un petit coup de vieux, les productions sont devenues des classiques et ont inspirées beaucoup de leurs contemporains.
Un fim documentaire sur la création du groupe et de l'album va sortir courant 2015, c'est le moment parfait pour réécouter cette pépite !

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Peu après le succès de Straight Outta Compton, Ice Cube enregistre son premier album solo. Avec des beats un peu bordeliques, similaires à NWA, mais avec quelques influences Jazz, le disque est porté par les qualités indéniables de MC de Cube qui en fait un classique du genre !

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DJ Quik est LE representant de la West Coast. Des beats très rythmés et marqués avec Scratch et samples, bref tout fait pour shake son booty un jour d'été à Muscle Beach.
Avec Quik is the Name, le rappeur est partout : DJ et MC, il pose génialement sur ses instrus pour un album qui mériterait une place plus importante dans la hierarchie des meilleurs oeuvres de la West Coast. Son plus gros malheur aura été d'avoir perçé à la même époque qu'un certain...Dr Dre !
Fav track : Deep, Loked out Hood (gros riff de funk !!)

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Premier album de Snoop, Doggystyle propose avec ses productions aux sonorités funk et hispaniques et ses paroles délirantes un vrai concept album. Au fur et à mesure des tracks, on découvre la vie quotidienne du D-O-Double G, entre célébrité et fortune soudaine, Gin and Juice, bitches and hoes...
Le flow smooth est parfaitement posé sur les instrus, et les skits, entre jingles radio et dialogues dans les clubs, font voyager : L.A., l'arrière de la voiture d'un Pimp tapissée de moumoute violette avec deux biatchs et un gros blunt (Gin n' Juice, Tha Shiznit, Lodi Dodi, Ain't no Fun)...Pour se finir dans un bain de sang après un Drive By dans une ruelle de Compton (Murder was the Case, Serial Killa, Pump Pump) !

Alors meme que SN-doubleOP tente un reboot avec Lion, et enchaine les feat. pour pouvoir financer sa conso, revenons aux vraies valeurs,
LET'S DO THAT DOGGYSTYLE !

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Il y a quelques années, je commençais à perdre espoir dans le rap de la côte Ouest quant à sa capacité à se renouveler et à proposer plus que des beats simplistes et des chaines en or. Puis j'ai réalisé que ce n'était pas forcement dans leur ADN. En effet, en 1993, quand Snoop sort "Doggystyle", le crew d'Oakland Bay sort une petite merveille "93 'til Infinity" ! Evidemment, les 2 albums n'ont pas eu la même trajectoire.
Pourtant, rien n'est à enlever dans ce disque. Influencés par les artistes de la East Coast, et notamment A Tribe Called Quest, ils utilisent des sonorités très Jazzy pour fabriquer les instrus : on retrouve beaucoup de cuivres et de piano, mais aussi beaucoup de samples et de scratchs un peu dirty, comme repris directement des vinyls de leurs parents.
Les flows de A-Plus et Tajai s'incrustent parfaitement sur ces beats, pour donner un album culte qui a sans doute inspiré leur contemporains comme Blackalicious.
Fav tracks : 93 'til Infinity, Limitations, Live and let Live

à écouter également : Leur album de 2009 "Montezuma's Revenge"

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Encore issu de Los Angeles, Cypress Hill et son leader B-Real s'inspirent clairement de leur passé dans des gangs de rue pour écrire. Le premier album du trio est culte dans son intégralité. Dès les premiers morceaux (I Ain't Goin' Out Like That, Insane in the Brain), on ressent les influences hispaniques dans la production. Tantot fait pour Jumping Around avec des sonorités Rock, tantot fait pour chill (When The Shit Goes Down, Hits from the Bong...), les productions fourmillent de samples, scratchs et autres effets qui vous rendront Locco et la voix de B-Real ne laisse de toute façon personne indifférent.

On dit Merci qui ? Merci Dr Greenthumb

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5ème album du rappeur au foulard sur la tete, All Eyez On Me sort en 96 sur le label Death Row. Après un passage en zonzon pour 2Pac, le producteur Suge Knight négocie sa libération sous caution contre 2 albums sur le label de ce dernier.
Tupac ne fait pas les choses à moitié puisqu'il sort un DOUBLE album qui va rester dans la légende. Hommage à la "Thug Life" qu'il expose avec gros bijoux, son amour pour les femmes (Skandalouz, All About U...) et pour la West Coast (California Love, 2 of Amerikas Most Wanted), l'album aborde également une introspection, lui qui vit desormais dans un grand manoir, loin de ses racines de la street (Life Goes On, Only God Can Judge Me, Shorty Gonna Be a Thug, Thug Passion...)
Les productions sentent bon la Californie et je vous défie de ne pas bouncer sur au moins le 3/4 des morceaux !
#ThugLife4Ever

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PALALA...That's the Mothafuckin' D.R.E.
Le retour de Dre en 99 après un excellent "The Chronic" ! Avec 2001, il s'applique à fermer les bouches et ouvrir les oreilles de ses haters, comme il l'explique dans "Forgot about Dre" ou "What's the Difference". 2 morceaux qui featurent Slim Shady qui vient tout juste de sortir son deuxième album nommé d'après son fameux pseudonyme.
Snoop fait également partie de la fête et avec Dre, ils posent sur 2 des plus gros classiques de la discipline : Still DRE et The Next Episode !
Et puis en vrac : Lourds featuring (Xzibit, Kurupt, Nate Dogg...), prod. légendaires, blindes de références à LA et Compton...

Bref, ce bijou transpire le soleil et l'esprit de la Californie : Impossible de passer à côté !

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Repéré par Snoop en même temps que Daz Dillinger avec qui il forme le groupe Tha Dogg Pound, Kurupt sort avec Tha Streetz son 2ème album solo.
Les beats sont au rdv et les guests aussi (Snoop, Roscoe, Nate Dogg, Warren G) même si l'album manque de substance en terme de lyrics et des thèmes.
La présence de quelques pépites (Trylogy, Live on the Mic feat. KRS one) en fait un très bon album, Fo' Shizzle !

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3ème album studio du groupe, Power in Numbers peut être considéré comme l'album le plus abouti de J5. Balançant entre sonorités West (Funk, pop) et East Coast (Soul, r'n'b, jazz), l'album offre des instrus qui sont encore reprises et samplés fréquemment (La flute de If You Only Knew, la mélodie de Thin Line).
Malgré quelques tubes plus Grand Public (What's Golden), Jurassic 5 reste du Hip Hop underground, qui demande parfois plus d'une écoute pour en apprécier certains morceaux...Pour mon plus grand plaisir !

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Blackalicious ou la East Coast à L.A. ! Blazing Arrow, sans conteste le meilleur album du groupe revendique des beats plus sombres, plus travaillés que ses camarades de l'Ouest, avec une vraie âme, dans l'esprit des grands producteurs de l'Est.
Avec des samples parfois etonnants (les bulles de Blazing Arrow) et des couplets et refrains chantés façon RnB ou Gospel, cet album mérite également plusieurs écoutes afin de percevoir toutes les influences.
Du très bon donc !

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I'm Makaveli's Offspring, I'm the King of New York, king of the Coast, One hand I Juggle them both"
Tiré de son couplet assassin dans le très bon "Control" de Big Sean, Kendrick, qui se voit comme le fils spirituel de Makaveli a.k.a. 2Pac, vient d'une autre planète, celle là même d'où viennent quelques privilégiés comme Eminem ou Andre 3000 (Outkast).
Elevé à Compton, banlieue de L.A. au passé Hip hop extrêmement riche, Kendrick est repéré par Dr Dre lors de de la tournée de son 1er album (Section .80, très bon aussi). Ensemble, ils produisent le second album de K.Dot "Good Kid Ma.A.d City".
Avec cette pépite, Kendrick nous embarque pour un tour de son quartier, en nous montrant, à travers les tracks, la violence et les gangs auquel il a été confronté très tôt, ses amis et sa famille qui l'ont aidés à s'élever et son envie d'écrire pour représenter positivement cette banlieue à mauvaise réputation.
Cela résulte en un concept album parfait de bout en bout, avec des productions hyper soignées et un Kendrick au flow et aux lyrics incomparable.
Même si certaines pistes ont été clairement enregistrées pour devenir des singles Grand Public (Poetic Justice feat. Drake, Swimming Pool), l'album pourrait être classé dans l'underground, tant la complexité des thèmes et des paroles en nécessitent plusieurs écoutes.
On peut juste regretter que Dre n'est pas composé pour cet album mais on se console en attendant le prochain opus qui aura certainement son empreinte.
En somme, un classique qui va devenir sans nul doute une des pierres angulaires du renouveau de la West Coast.

Fav Tracks : Bitch don't Kill my Vibe, Good Kid, M.a.a.d. City, Compton