l (2019)

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Revu.
+1
J'avais moins aimé la tragédie la première fois, je crois, alors que c'est magnifique.

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Au cinéma.
Un peu la même impression qu'il y a quatre ans, c'est fade, parfois rigolo mais jamais franchement drôle, un peu sympathique tout de même.

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Au cinéma.
Comme souvent avec les films entre deux univers, les plus beaux moments sont les passages de l'un à l'autre, que ce soit en douceur ou en panique. Et la délicatesse de Zemeckis, qui laisse son personnage principal observer des photos sur une cheminée, sans les commenter ensuite.

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Au cinéma.
Revu.
Toujours lumineux.

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Au cinéma.
"And if part 2 does not feel like part 1, don't worry, it's gonna be okay", l'avertissement de Patrick Wang avant la séance résonne avec une discussion entre Simon et Jordan de la partie 1. Cette deuxième partie est factuellement très dure, mais enveloppée de douceur : les méchants chantent, dansent, sont idiots (incroyable scène de nuit avec May et Ray), tout en faisant le mal. Un long moment de théâtre magnifique et une fin parfaite. Could you be a little less supportive?

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Au cinéma.
La variation chabrolienne dessert le film plus qu'autre chose, même si c'est drôle quand ça commence, et si le triangle amoureux offre quelques beaux moments, on dirait simplement un film d'Emmanuel Mouret qui n'aurait pas trouvé son ton entre la farce et le drame.

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Terrifiantes et magnifiques sorcières pour ce film rageur à la minutie incroyable : ça a l'air facile pour Chabrol, c'est peut-être ça le plus énervant, et le plus beau.

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Beaucoup d'aisance dans l'idiotie mais le film ressemble à une succession de sketchs rassemblés de façon un peu trop programmatique, qui bloque une partie de la tendresse qui aurait pu émerger du projet. En atteste la BO composée uniquement de morceaux pop plus ou moins connus alors que ça aurait mérité un vrai thème.

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Un début et une fin indépassables de grâce séparés par un grand film de procès dans tout ce que le genre peut avoir de douceur paradoxale et de jubilation tue. La clé du film est peut-être dans le choix des jurés.

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Au cinéma - 35 mm
Terrassé par cet immense alors que minuscule film de souvenirs, on ne mérite vraiment pas la pureté et l'honnêteté du cinéma d'Alain Cavalier.

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Au cinéma - 35 mm
Revu.
Film de chevet, notamment pour la théorie sur le geste de Patricia Neal, pourtant contrecarrée par Patricia Neal elle-même, qui serait comme une théorie poétique du cinéma (rien à voir avec la kinesthésie de l'hilarant passage avec Vlada Petric).

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qui a dit Twin Peaks ? Autre grand film américano-criminel en tout cas.

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Au cinéma.
À chaque fois que j'y repense (souvent) je découvre une nouvelle subtilité ou me reprends la force de certains plans en pleine tête. Film génial plein d'amour pour les histoires par un des plus grands conteurs du siècle.

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Revu.
Les deux gros plans du pouce sont matriciels pour moi, ce sont les premiers plans que je me souviens avoir aimé en tant que tel.
Redécouverte du personnage de J.K. Simmons, merveilleux.

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Revu.
+1
L'histoire d'amour est bien plus réussie que dans le premier (dans lequel l'écriture, ou plutôt la non-écriture de MJ a bien vieilli) et a presque tous les plus beaux moments du film. J'ai jamais aimé Octopus, et je ne l'aime toujours pas, sa fin devrait être belle mais elle ne me touche pas du tout. Scène du métro incroyable.

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Au cinéma.
Eastwood, 91 ans, à la fois le plus moderne des cinéastes dans ce grand film sur le délit de faciès, et le plus classique, dans cette série B humaniste teintée de mélo.

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Projeté dans la salle Future de "l'expo".
Sorte de Sonate d'Automne au rabais. Vide abyssal qu'on croirait improvisé tant les personnages radotent comme s'ils attendaient un "coupez" qui ne vient jamais. Je n'ai jamais aimé l'usage du mot "auteurisant" mais j'ai découvert un film qui le réclame avec tellement de verve...

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Docu blockbuster sur la médiocrité terrible de beaucoup de gens, c'est souvent superficiel (on ne prend jamais le temps, les profils des personnes qui témoignent ne sont pas assez différents) mais l'effarement constant est bien là et la fascination aussi.

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Au cinéma - 35 mm
Curieux point de vue, curieux procédé, mais toujours ce sentiment d'authenticité qui habite le cinéma de Rohmer même là où il est le plus factice. L'anglaise et le duc sont tous les deux parfaitement énervants.

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Mouretterie un peu fragile dans la première partie, mais qui touche au sublime dans le dernier tiers jusqu'à une fin vraiment belle, et un usage exemplaire de la voix-off. La farce est ici très éparse.

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Le film devant lequel il faut oublier plein de choses, dont son ennui, pour être vraiment emporté. Mais la liste est trop longue au bout d'un moment. Et ça s'achève quand ça devient vraiment bien. Beau sentiment de la matière quand même.

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Au cinéma (3D).
Pourquoi voir un film quand on peut le rêver ?

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Au cinéma.
Note généreuse car si moi je ne soutiens pas ça, qui ?
Disons que la séance aurait pu être très déprimante tant certaines caractéristiques du film se retrouvent dans mon travail, et leur passage à l'écran est souvent fragile, si ce n'est embarrassant... Néanmoins, à quelques calamiteuses prestations et calamiteux dialogues près, le fil sur lequel le film tient ne se brise jamais totalement, et un charme opère dans les vrais moments de mélancolie. L'absence d'argent saillante du film fait mal mais est exploitée par le tournage à travers les saisons, qui est une des réussites du film. Au fond, ce qui est le plus terrible, c'est peut-être l'absence de plans (de mise en scène) faute d'économie, notamment dans les rares moments documentaires, qui auraient pu être vraiment intéressants si l'image ne changeait pas autant. Quand même beaucoup d'embarras, mais de la fascination aussi.

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Au cinéma.
Trilogie honorable mais oubliable. Du cœur mais beaucoup de manuel de scénario recraché bêtement, et certaines péripéties idiotes de cet opus en font le moins bon des trois. Sans parler de la faiblesse de chacun des personnages secondaires. Mais les jeux d'espace et la dimension épique sauvent le tout et les dernières minutes sont chouettes.

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Vu un rip de VHS médiocre que je pensais faussement être le seul fichier disponible, j'ai analysé dans ma tête un désir d'abstraction chez Benning qui je pense y est moins que ce que j'imaginais. Pour couronner le tout, quelques attaques de sommeil accidentel mais qui, par les débuts de rêve, créent un espace de fiction (bordélique) entamé par les plans, mais ça c'est un moteur du cinéma de Benning donc c'était pas si mal.

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Au cinéma.
Trop de désespoir mais un désespoir qui ne peut qu'être sincère et au moins deux personnages sublimes sur quatre. Très bon film géographique par ailleurs.

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Destinée d'un texan sans aucune conscience géopolitique, héros post-mortem, benêt sincère et charmant, qui jamais ne sera jugé par le film. Et c'est ça qui est beau et qui donne toute la richesse au film, jamais tendre en revanche avec le patriotisme idiot. Je ne parlerai pas de tempête de sable ni de télévision éteinte, mais vous savez.

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Au cinéma.
Au début c'est sympa, y'a la fraicheur de ce couple trop beau pour être vrai et de l'anticapitalisme premier degré rare dans le cinéma américain, puis ça devient vite consternant dans la bouffonnerie, en passant encore par une scène de performance d'art contemporain ultra violente, ce genre de scène suintante de bêtise que je ne veux jamais voir. Puis Boots Riley n'a aucun regard finalement, à la limite c'est un bon cinéaste d'interview, si tant est que ça existe.

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Au cinéma - 3D
À une goutte d'eau coupée près — et encore, n'a t-on pas déjà vu ça, ou presque, dans Matrix Revolutions ? —, beaucoup d'ennui devant ce film que j'attendais beaucoup. Scénario inepte, personnages ridicules (Hugo = Riley dans Buffy, tmtc), trois belles chorégraphies aux ralentis précis et puis juste des trucs qui donnent envie de revoir Speed Racer et Rollerball (de McTiernan). Dans la série réalisateurs importants produisent projets cools réalisés par des nazes, Alita est en-dessous de Mortal Engines.

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Au cinéma.
L'évidence d'une voix-off brisée, le parcours qu'on connait à l'avance, tout jusqu'à ces derniers mots qu'on a même pas le temps d'appréhender avant que les lumières se rallument. Une des plus belles fins que je connaisse, et c'est une question de secondes.