L'an de grâce 2015

Annotation :

premier film de l'année, un charme rétro et fou dans l'ensemble vraiment super cool et une mise en scène sans faille ! Seul défaut sur la longueur qui fait qu'on peut s'ennuyer par moments.

Annotation :

vu seul sur la grande télé sous une tonne de plaid a la campagne dans le noir. C'était émouvant. Je me suis d'ailleurs demandé pourquoi Meryl ne jouait plus dans des drames larmoyant de ce genre. C'était peut être un peut trop de guimauve et de misérabilisme ambiant pour le coup.( comment aborder le sujet sans d'ailleurs)

Annotation :

Comédie française assez charmante sans réelles répercussions. Une psychanalyse sur scène mené par Guillaume Gallienne tantôt franchement potache ou carrément tire larme. Une peu lourde en somme. J'ai ri aux blagues sur Sissi, c'est tout.

Annotation :

Formidablement bien mené. Très belle mise en scène, de la musique qui swingue, des acteurs impeccables. Plane néanmoins une certaine indifférence à la fin, qu'est ce qui reste ? Etais-ce un téléfilm de qualité ou un bijou méconnu...

Annotation :

Le classique "c'est beau mais c'est chiant". Un Thimothy Spall en grande forme sous les traits d'un animal qui grogne beaucoup et qui suffoque aussi pas mal. Musique a chier, scénario en berne, scènes inutiles se confrontent a une photo, des décors, des costumes et des acteurs formidables. Demie teinte donc.

Annotation :

Heuresement que j'ai regardé ce film en streaming bon sang ! Ringard en mode hardcore avec un Bowie qui sert a rien, des bêtes qui servent a rien et qui poussent des cris carrément reloue, une histoire qui sers a rien…. les points sont attribués au physique de Jennifer Connelly, c'est a dire pas grand chose.
Peut être je suis un peu revêche, c'est un film pour enfant, faut que ça distraye, on va dire que c'est plus de mon âge

Annotation :

un grand rob marshall très en forme, qui récidive et nous pond un bel étron. Je ne considère pas ce genre de chose comme du cinéma mais comme une insulte au cinéma. C'est beaucoup trop long, kitsch, on frise l'overdose de moche. into thé woods c'est tout ce que le cinéma fait de plus mercantile.
UNE PUBLICITÉ DE DEUX HEURES POUR DES STUDIOS D EFFETS SPECIAUX

Annotation :

Une comédie a la française toute calibrée assez attendue, toute conventionnelle, je ne me souviens pas avoir ri. Et c'est pas parce qu'on parle de PD juste après le mariage pour tous que c'est forcément un film marquant. Ca dédramatise on va dire, (et puis pio marnai fuit avec la fille alors c'est pourrave !)

Annotation :

Du Teen movie bien gras. il y a une aura de mystère pendant le début du film qui marche vraiment bien mais ça s'essouffle vraiment très vite. ça se regarde, j'ai eu une sueur froide dans mon duvet, c'est assez efficace dans l'ensemble mais ça reste un film assez mineur qui casse pas trois pâtes a un canard.
#plaisircoupable

Annotation :

Un très beau film d'horreur à la mise en scène absolument parfaite, grave hipster qui empreinte à l'esthétique clip. La mise en scène d'ailleurs agit presque comme un rempart glacé au scénario quasi inexistant. On valide la forme mais pas trop le fond
(même structure graphique de l'affiche Whiplash)

Annotation :

Le charme du duo Cruise/Mc Gillis amène de la vie a ce film assez creux. J'ai rien compris aux cascades et aux scènes de vols, on évite pas les redites ni les facilités de mises en scènes, c'est très convenu… Reste le grain et les couleurs vintage propre aux années 80

Annotation :

Beauté et lenteur absolue, c'est vraiment dommage parce que j'ai pas réussis a tellement rentrer dedans. Quand j'y repense c'est un chef d'oeuvre, c'est un des meilleurs Gus van sang avec Elephant, sauf qu'Eléphant a évidement plus d'impact, c'est plus choc. Gerry c'est magnifiquement chiant, la fin fait tout. C'est l'arrière gout du film qui est oufissime.

Annotation :

Un où est charlie de deux heures, hyper poétique, a la mise en scène virtuose, dans la ville grise. Un plaisir de retrouver Monsieur Hulot perdu dans les masses. L'intrigue n'est pas une fin en soi, c'est l'image et la situation. Et quel comique bon sang, c'est fin ça se mange sans fin. (même si en deux heures on a le temps de décrocher)

Annotation :

Mais quelle épreuve c'est d'une tristesse infinie. Des acteurs impeccables au service d'un scénario sans failles. Une film sur la mémoire, les souvenirs, la perte, la colère, la vengeance. Pour un film français c'est vraiment bien. Que d'émotions. Romy Schneider joue vraiment archi bien !!

Annotation :

très belle mise en scène, film coup de poing sur l'addiction au sexe. J' ai retrouvé un peu d'American Psycho là dedans, surtout dans le personnage de Fassbinder. La relation peinte entre le frère et la soeur est très touchante c'est peut être ce qu'il y a de plus sincère dans le film, parce qu'à part constater le mal être et la rigidité du personnage, a part être frontal et assez objectif je ne voit pas ce que le film essaie de faire passer comme message… est ec que ça se veux moralisateur ou quoi que ce soit d'autre ?
Mention Spéciale au duo d'acteur assez au top et la scène de jogging référencé Mauvais Sang.

Annotation :

Revu.
Le trio marche admirablement bien même si c'est terriblement kitsch, mais bon c'est quand même mieux que Top Gun. J'avais vu ce film une première fois sur une télé défectueuse qui colorait tout en bleu. Enfin, voir un clip de Bonie Tyler ou The Hunger c'est un peu même combat, c'est pléthore de voiles, de colombes au ralentit et de vamps. Ambiance très MTV des années 80, clipesque et décadent.

Annotation :

Terriblement long. Terriblement beau. Les acteurs sont pas oufs (à part la bite de Gaspard). C'est assez mal monté j'ai trouvé pleins de scènes glauques qui servent pas à grand choses, ça manque évidement de rythme, ce qui nuit vraiment au scénario quasi inexistant, reste les costumes, les références et des dispositifs visuels qui marchent du tonnerre. L'apollonide deux en somme. Un écrin travaillé en or massif qui ne renferme rien

Annotation :

Un film "d'horreur", ainsi est injustement appelé Misery car c'est vraiment caustique et grinçant. On sent Shining planer au dessus de ce film avec la maison isolée sous la neige et l folie qui y regne mais l'horreur en moins justement. Formidable Kathy Bates et jouissive scène de fin.

Annotation :

Étron de l'enfer comme j'aime dire, un film tout a fait quelconque basé sur une intrigue à la Arlequin. C'est Cendrillon qui croise Barbe Bleue double du grand méchant loup. On évite aucuns clichés ni édulcorations. Un film sans grandeur d'âme dénué d'a peu près tout. J'ai rit parceque j'étais gêné, j'ai trouvé ça interminable, je l'ai oublié aussitôt sorti de la salle, mais je l'ai vu pour rire alors je lui met trois sous l'adjectif de comédie.

Annotation :

Superbe concept comme assez souvent chez Gondry. Une bande d'acteurs inconnus qui remplissent le contrat. Le pitch (assez surréaliste) s'aggrave au fur et a mesure du film jusqu'à laisser un gout très amer dans la bouche. Un film coloré et bricolé même si la froideur domine assez tout du long.

Annotation :

Formidable surprise qu'est Restless. J'avais quitté Gus van Sant sur la note expérimentale et très lente de Gerry et je lai retrouvé sur un autre exercice de style qu'est l'histoire d'amour à rebours avant la catastrophe. Merveilleux traitement du sujet, acteurs impeccables, musique hyper sensible, mise en scène sans chichis. D'une poésie a tombe par terre.Mon dieu c'était si beau.
Mention spéciale à Hiroshi, fantôme un peu revêche et à cette scène de fausse mort qui nous leurre jusqu'au bout.

Annotation :

Une bonne petite resucée du coté de chez Sam Raimi et son Spiderman 2 surtout au niveau du méchant qui rappelle étonnement Docteur Octopus. Sinon c'est enlevé, on rit beaucoup, ça reste assez conventionnel et prévisible au niveau de la franchise Marvel Disney. C'est assez cool visuellement en tout cas, B max est irresistible et la 3D est si fluide que ça commence a devenir assez troublant de réalisme.

Annotation :

Petit bijoux bizarre qui met en scène une Catherine Deneuve qui interriorise son jeu au maximum et qui relève le défi de ne parler que pendant 10 % du film. C'est assez loufoque, morbide et fantastique. On assiste a des scènes de folies complètement paranoïaques et oniriques non sans rappeler l'univers de Twin Peaks et Eraserhead. David Lynch, je suis sur doit être un fan du Polanski. Sinon c'et assez mal monté on aimerait que ce soit un peu plus maitrisé, les scènes de nuit plus longues mais je pardonne, il y a assez de trouvailles dans ce film comme ça.

Annotation :

Revu
J'ai pas aimé revoir her parce que le souvenir que j'en avait était tellement plus beau et vibrant. Même si j'étais quand même assez mal au générique, j'ai pu voir tout ce qui n'allait pas, la fin un peu expédiée et toute l'amertume du film, la quasi totalité des plans focalisés sur la moustache de Joaquin Phoenix et j'ai trouvé ça beaucoup plus long. Mais le tout reste hyper poétique, torturé, plein d'amour excessivement émotionnel. Musique et acteurs au top, scénario de batard, réalisation au caviar, c'est un peu ouf.
Je persiste et signe.

Annotation :

Loic Prigent réinvente la forme du documentaire en s'immergeant le jour d'avant le défilé de quatre monstres de mode.Sur un ton décalé et humoristique, il a le nez fin et réussis a faire décaller les points de vue. On regarde la mode d'un autre oeil. C'est finement joué.

Annotation :

La grosse perfection ! J'avais vu Baraka dans le même genre (même si Koyyansqatsi viens bien avant) mais là c'est encore plus puisant. L'association de Ron Fricke à l'image, Philip Glass au son et un mec que je ne connaissait pas à la légalisation. Mais je pense qu'à la différence des film de Ron Fricke, on est sur un film au message beaucoup plus fort, intelligible (bien qu'assez dogmatique) et beau. Spectacle de moins d'une heure et demi. Du gros caviar !!!

Annotation :

Le premier plan du film est un cul poilu d'un mec qui se réveille. Le ton est lancé : c'est la fête du slip. Film sexuellement explicite sur le berlin ouest et toute l'époque d'avant le sida. C'est la liberté de coucher avec n'importe qui. La jouissance en continu, l'odyssée sexuelle d'un prof berlinois qui croise des calypso et des charibdes sur son chemin. On pourrait comparer cette chronique un peu maladroite à du Dustan ou à un Shame plus contemporain. A l'image du film de Steeve mac Queen on est sur un simple constat anthropologique ou le héros stagne et n'effectue aucuns changement entre le début et la fin du film. Quelle morale, le sexe c'est mal et vous finirez seul ? L'image est un peu déglingue sinon, j'ai pas trop compris le topo.

2017: le topo c'est sûrement de montrer la vie gay dans sa vérité. Il y a une incroyable envie de montrer le barlin underground d'avant la chute du mur, d'avant le sida avec une une liberté inconditionnelle. Quasi autobiographique, le réalisateur s'encre dans une démarche documentaire pour que nous découvrions un Berlin oublié, à l'image de ce film si rare !

Annotation :

Le genre de film français que je kiff grave aller voir au cinéma dans la confidentialité des toutes petites salles. Film solaire et mélancolique à la fois qui se concentre sur une France un peu paumé en quête d'identité. Le garçon recherche son père, le père se cherche en tant que père, la mère essaie de se rattacher à son propre rôle. une famille moderne au coeur d'un drame social assez sensible filmé dans la douceur du Languedoc. Un courant d'air chaud, sans prétention peut être un peu trop évanescent dans le paysage du cinéma français.

Annotation :

Techniquement impeccable, on assiste à des prouesses et à des tours de passe passe hyper intelligent parsemés partout dans l'image. Scénario impeccable et original sur un acteur en quête de reconnaissance. Acteurs impeccables et en très grande forme. Cependant des grosses longueurs qui altèrent le rythme du film par sa rigueur technique? j'étais tellement impressionné par la maestria de la caméra et des tricks du réalisateur ( complètement truculent et assez éloigné de son registre dramatique habituelle) que j'ai eu vraiment du mal a rentrer dedans comme si j'étais non hypotisable. pas assez de place faite au "lâché prise"

2017: c'était impeccable et c'est pour ça que c'était chiant

Annotation :

Samsara, dernier né de Ron friche fait dans le réchauffé. On voit des images qu'an nous a déjà servi dans Kooyansqatsi et Baraka. Quel intérêt dites moi ? Evidement la magie opère toujours mais ici, le message délivré est un peu plus brouillon de par les images et les relations quelles entretiennent entres elles. C'est dommage.