L'anime croise la Science-fiction

Annotation :

Comment faire une liste sur les Animés sans mentionner mon préféré ... Neon Genesis Evangelion, "Eva" pour les intimes, est une série en 26 épisodes parlant de fin du monde, de sci-fi, de méchas, de psychologie/philosophie, etc...
L'opening en lui-même est magique, c'est dire.
L'histoire est assez dense pour aussi peu d'épisodes, et chaque personnage à véritablement sa place, ils ont tous leur rôle à jouer.
Certain regretteront une fin de saison assez "particulière" (et encore le mot est faible.)
Pour les plus fan d'entre vous, je ne saurais vous conseiller de voir l'autre fin ainsi que les différents films d'animation, qui sans forcement les apprécier, vous permettront de vous faire une autre idée de l’œuvre majeure de Hideaki Anno.
A voir, bien évidemment !

PS: Quelle tragédie de ne pas encore avoir de format 16/9, si jamais ils en sortent une version, qu'on me fasse signe !

Annotation :

Encore un ovni vidéoludique, c'est le genre de série qu'il faut regarder sans forcement y chercher un sens quelconque. Il s'agit juste de se laisser guider par l'auteur et apprécier le style 90's typique des animés de l'époque. Dans l'ensemble c'est jolie, avec un quelque chose de psychologique poussé à l’extrême, et une certaine critique du début de "l'ère internet". (Et d'un certain réseau social qui n’existait même pas à l'époque.)
A voir pour se faire une idée.

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Une belle surprise, je ne m'attendais pas à ça en regardant cet anime. On a affaire à un mélange de cyberpunk, de critique sociale visant tout spécialement les multinationales (type google, facebook,etc), et d'un peu de dystopie.
Bon, passé le premier épisode la série s’essouffle, et on se rend vite compte qu'elle n'arrive pas encore à l'égal des séries de sci-fi d’antan. Néanmoins, c'est fort agréable à regarder, les studios I.G ont encore fait du bon boulot, et l'on souhaiterai des séries comme ça plus souvent.
Malgré nombres de références à des philosophes et des œuvres de sci-fi, c'est dommage qu'ils n'est pas poussé les concepts philosophiques (telle la justice sociale) à leur paroxysme.
Peu d'épisodes, une trame condensée et assez vite expédiée, on en redemanderait presque.
A voir !

Une saison 2 répétitive, décevante. (Nullement indispensable)

Annotation :

"Attends, on dirait la guerre des étoiles !" ... Voilà ce que j'ai pensé à la suite du premier épisode. C'est vrai, ça y ressemble, peut-être même en mieux ! Ici nul besoin de sabre laser ou de force pour faire avancer l'intrigue, non, ici ce sera les personnages qui feront avancer l'histoire de leur propre force (ah ah)
On nous livre une sorte de space opera, avec pas mal d'épisodes pour faire durer le plaisir (le summum étant qu'on ne s'ennuie guère !), et avec une narration tellement riche en détails que l'on s'y perdrait presque.
D'ailleurs, ce qui surprend le plus, c'est l'absence de manichéisme. Il n'y a ni bien, ni mal, ici il n'y a que l'Empire et la République, à vous de faire votre choix ! (Et quelques petits états neutres aussi...)
A voir !

Annotation :

Cette série en 6 épisodes est faites spécialement pour les fan de l'animation des années 80'.
Bon, avouons le tout de suite, l'intrigue n'est pas des plus originale. C'est même un animé sur les mecha, chose très banale pour l'époque. Du coup, pourquoi lui mettre un 7 ? Tout simplement pour le dernier épisode.
En noir et blanc, d'un style différent, on pourrait croire qu'il s'agit d'une autre boite de prod. C'est superbe, et bien mit en scène. A voir à tout prix.
Sinon, on retiendra que la poitrine des personnages féminins n'est pas soumise à la même gravité que le reste du corps. La Gainax bounce, c'est belle invention: " https://i.imgur.com/bXtyo6i.mp4 "
A voir..

Annotation :

Classique du genre, "Cowboy Bebop" fait par les créateurs de "Samouraï Champloo" est une petite perle du genre.
Se basant sur le format classique en 26 épisodes, les péripéties se suivent mais ne se ressemblent pas, en effet, il s'agit d'une série en anthologie, et chaque épisode à son histoire propre.
Mêlant sci-fi, acid-jazz, et de superbes décors, on ne peux rester indifférent devant cette œuvre Japonaise.
Cerise sur le gâteau, c'est la première fois que je prends autant de plaisir à revoir l'opening à chaque début d'épisode.
A voir à tout pris !

Annotation :

Cette série est excellente, et chiante à la fois. A première vue, on a encore affaire à un anime louch (ah ah) du genre Shonen chiant sur fond de questions pseudos philosophiques et de fan service (Les premiers épisodes en fait), et progressivement, une autre série renait. Des meurtres de personnages importants, de la trahison, des combats de méchas pas dégueu ... Tout ça arrive d'un coup, sans nous prévenir, et nous prend de court.
Il serait difficile de parler de CG sans spoiler, mais suivre un antihéros tuer des innocents pour conquérir le pouvoir, mon Dieu, qu'est-ce que ça change du "pouvoir de l'amitié" et de toutes ces conneries. (On sent l'inspiration du "Prince" de Machiavel)
Honnêtement, ne vous fiez pas au carac design "louch" (ah ah ah) des personnages, le fond est vraiment présent.
A voir !

Annotation :

Si la saison 2 est bien mieux notée que la première, ce n'est pas pour rien !
Tous les passages inutiles ont été supprimés, le fan service a disparu, et le scénario en est même renforcé !
Bon, tout n'est pas glorieux, tout au long de la série on se demande comment arrivera la fin (qui ne semble jamais arriver avec d'éternels rebondissements), des discutions un peu longuettes et parfois assez incompréhensibles, etc ... Et là arrive le dénouement.
J'ai rarement été prit au dépourvu, mais la, je peux dire que la surprise s'est lue sur mon visage pendant un moment !
Franchement, je conseille vivement cette série, en plus il n'y a pas trop d'épisodes, et ça passe assez vite.
A voir !

Annotation :

Si Ghibli pouvait sortir une série, je pense qu'elle serait à l'image de "L'autre Monde".
Seulement, à la différence de la majorité des film de Miyazaki, cet anime est vraiment violent. Pas violent comme pourrait l'être un film de Tarantino, non ici la violence est retranscrite à travers des meurtres, viols, et autres tortures subis et donnés par des enfants.
Notre héros un peu paumé, qui démarre pourtant une journée assez tranquillement, se téléporte dans une autre dimension futuriste en voulant suivre une jeune fille dont il va tomber amoureux.
Ce monde, qui fera plaisir aux fans de post-apocalypse ressemble un peu à "Mad Max", avec un coté "Métal Hurlant" autant dans le fond que dans la forme.
Entre nous, un malaise peut-être ressenti à travers le visionnage, mais se limiter à ça serait dommage, car la narration est vraiment bien menée.
Ce n'est donc pas à mettre entre toutes les mains, mais les autres je ne saurais que les conseiller de visionner ça au plus vite !

Annotation :

Série aux visuels superbes, mais à la trame quelque peu superficiel. On a affaire à quelque chose de particulier... En effet, avec Ergo Proxy, soit ça passe soit ça casse, et encore...
L'anime pique des références dans pas mal d’œuvres connues (Evangelion, GITS, Blade Runner), se sert au passage dans de nombreux thèmes chers à nos bons philosophes (Ici Descartes,Nietzsche ou encore Rousseau), et n'hésite pas à aborder des thèmes tels que la religion, la mort ou la conscience de soi. Or, là ou le bat blesse, c'est qu'à vouloir aborder des thèmes trop riches en questionnement, on fini par ne plus savoir où trouver les réponses. Dommage ! Car cette série qui pêche par des dialogues trop fournis est toutefois riche de thématiques transversales, de références à des œuvres bien connues (Autant sur l'art que sur le cinéma) et qui je me répète, est un plaisir pour les yeux.

PS: Suis-je le seul à trouver que le dessin ressemble grandement à ce que l'on trouve dans la bd franco-belge en terme de science-fiction ?

Annotation :

Série Cyberpunk plutôt bien réalisée, elle a le mérite dans sa version "Complex" de respecter quasi-intégralement le manga d'origine en suivant l’enquête du Rieur.
Pour ce qui est des épisodes "Stand Alone", comme leur nom l'indique, ils peuvent se visualiser indépendamment de Complex, avec un système d’enquête à la "Cowboy Bebop", et se révèlent très intéressants et agréables à regarder.
Sur leur approche scénaristique, l'anime diffère des films dans le choix d'être moins sérieux, plus axé sur la technologie que sur les questions philosophiques, et sur une technique graphique bien différente du film de Mamoru Oshii. (D'un autre coté, pas le même budget.)
Ce choix apporte du bon, et du moins bon, mais est globalement une réussite en ce qui concerne l'apport d'un chapitre supplémentaire dans l'univers de Ghost In The Shell.
A voir !

Annotation :

Je pourrais faire un copier/coller de mon résumé de la version manga de "Planetes", tant les deux sont similaires dans la narration ou la transcription de l'histoire.
Cependant, certaines scènes importantes sont réalisées d'une certaine manière que la compréhension peut en être différente selon chacun. Je conseillerais donc l'anime à ceux n'ayant pas lu le manga, et vice-versa, et donc que voir l'une des deux versions est bien suffisante. (Même si bien sur cela n'engage que moi, comme toujours.)
Je retiendrais de cette série de superbes panoramas de l'espace, de la terre, mais aussi de son satellite naturel et également cette histoire d'amour légère qui nous change des aliens et autres "joyeuseries" que l'on a l’habitude de voir dans les anime/manga concernant la science-fiction.
A voir.

Annotation :

Toute la force de cette série repose dans la contemplation. Poétique, froide, distante et infiniment triste, tant d’adjectifs pour la qualifier. Et pourtant, seul un visionnage en bonne et due forme des 22 épisodes pourra vous rendre toute la subtilité pessimiste que les créateurs de l’anime ont essayer de rendre à cette œuvre, presque chef-d’œuvre d'ailleurs. Réalisé par les créateurs de Serial Experiments Lain et dans la même veine que cette dernière, Texhnolyze nous fait suivre les traces de Ichise, dont l'objectif sera de trouver "simplement" un but à sa vie. Desservi par des personnages originaux, la série transpire le malsain et la mélancolie. On découvre au cours de l'histoire une cité souterraine; Lukuss; où le pouvoir est partagé entre une mafia locale, une secte et un groupe de d'Hommes au masque de chat protégeant une jeune fille; Ran; sorte de Pythie des temps modernes. Tout ce beau monde lévitent autour d'une mystérieuse substance répondant au nom de Raffia, mousse qui permet d"éviter les rejets de greffes. En effet, dans cette cité "rétro-futuriste", la majorité des citoyens se greffent des membres robotiques, car la cité de Lukuss est en proie à la violence, et les amputations sont nombreuses, à l'images du protagoniste qui devra au cours de la majeur partie de l'anime, se faire violence et réapprendre à marcher suite à la perte de ses membres inférieurs.

Je pourrais encore parler des heures de cette œuvre, tant la trame est complexe, et les enjeux philosophiques. (et je ne parle pas de philo de comptoirs) Cependant ce n'est pas quelque chose de facile à appréhender, on ne regarde pas Texhnolyze pour se changer l'esprit, non ... c'est notre esprit qui sera changé par la visualisation de Texhnolyze.

Annotation :

Cette série; pardonnez moi l'expression; est un peu bordélique. Et autant dans sa réalisation graphique, que dans la narration.
D'ailleurs, dire que j'ai aimé entièrement l'anime serait un mensonge... Car oui, hormis certains rebondissements, un humour décalé à la Gainax, et une héroïne qui possède de beaux .. yeux, la série n'échappe pas à l'éternel course à l'armement. (Peut-être voulue?)
C'est cette recherche constante de pouvoir à la "Dbz" qui m'a vraiment déplu, additionné à un essoufflement de la trame principale, des personnages pas vraiment charismatiques, etc ... Cet ensemble de défauts auraient pu me faire aisément arrêter la série si je n'avais décidé de continuer et de finir la saison.
Et puis s'effectue un bond en avant de plusieurs années, vieillissant de fait les personnages, et donnant à certains une étonnante maturité. Et heureusement, car à partir de ce moment, la narration change de bord, et devient plus sombre en jouant sur des complots, des idéaux que chacun se fait d'une société "parfaite', mais aussi sur des revers, des morts, des trahisons et j'en passe et des meilleurs.
Concrètement, on regrettera que la série n'est pas était réalisé entièrement de cette façon, avec cette idée de mécha personnalisable à la Gundam, ou encore que le héros n'est pas signifié plus tôt son souhait de créer une société idéal.
A voir éventuellement.

Annotation :

Série qui propose de beaux visuels, mais dont la narration est très mal gérée. Comme souvent pour un anime tiré d'un manga non-fini, la fin est bâclée et manque cruellement de sens. (Vis à vis du reste du récit)
De plus, adapter un manga n'est pas quelque chose d'aisé en soi, et malheureusement cela s'en ressent à travers un visionnage lourd et un manque de dynamisme.
C'est dommage, car dans l'ensemble le manga n'est pas mauvais. (Bien entendu, je fais l'impasse sur les films live)
De loin dispensable.

Annotation :

Prémices à Patlabor, 7 OAV's en dessin old-school, et qui entrouvre la voie aux deux films du même nom, adaptés quelques années après par le non moins célèbre Mamoru Oshii.

Annotation :

Série en 47 épisodes, toujours sur Patlabor, mais avec un ton plus humoristique, plus enfantin.
Aucun file rouge entre les épisodes, une ambiance "gaguesque", la série est sympa mais vite lassante. Je conseillerais autant "Early Days", ou les films pour se faire une idée de l'univers de Patlabor.