L'avenir du cinéma

Annotation :

J’avais pris une gifle avec Les Misérables qui est sans aucun doute un de mes films français préférés de ces dernières années. Depuis il a sorti un deuxième film, Bâtiment 5, moins convaincant mais le cinéaste démontrait une vraie maîtrise de sa caméra. Ce deuxième film aurait dû faire de Ladj Ly un très gros nom mais le public s’est totalement désintéressé, a voir comment il rebondira mais j’ai envie de faire confiance à celui qui a Les Misérables comme premier long-métrage.

Annotation :

Je mets ce film pour Jean-Pascal Zadi, déjà un gros nom pour sa carrière d’acteur mais qui doit confirmer ses qualités de réalisateur. Ce mockumentary et la série En place me font dire que ce mec nous fera bien rigoler dans le futur et en profitera pour caler un message antiraciste, en attendant son Interstellar à la française.

Annotation :

Déjà deux films et une certaine popularité mais pour moi Julia Ducournau a les moyens d’être encore plus (re)connue avec un troisième film. Elle peut avec ça devenir la figure du body horror, genre qu’elle a exploré avec une vraie aisance derrière la caméra dans Grave et Titane. Rendez-vous à Cannes 2025 ou 2026 j’imagine.

Annotation :

Comme Louis Garrel, on connaissait Laurent Lafitte comme acteur mais cette comédie osée m’a donné envie de le voir davantage comme réalisateur. La mise en scène théâtrale est peut-être un peu faible mais fait largement le job pour ce récit tiré par les cheveux mais c’est ce qu’on aime.

Annotation :

Difficile de ne pas attendre avec curiosité le prochain film de Laura Wandel, probablement présenté à Cannes l’année prochaine, qui a marqué les spectateurs avec sa mise en scène jusqu’au-boutiste et son traitement poignant du harcèlement scolaire.

Annotation :

J’étais allé voir ce film avec la spécialité cinéma au lycée et depuis je remercie mes profs de nous avoir emmenés voir cette charmante comédie sur la fraternité. L’ambiance solaire du quartier, l’humour et l’alchimie entre les comédiens, toutes les cases étaient cochées. Tant que Yohan Manca garde cette sincérité, nous serons entre de bonnes mains.

Annotation :

Première semaine avec ma carte UGC illimitée je décide de tenter cette petite comédie et j’en suis sorti totalement conquis. La créativité de Céline Devaux rythmait parfaitement ce savoureux mélange d’humour noir et de scènes émouvantes. Alors oui je pense que la comédie française a besoin de la réalisatrice.

Annotation :

En parlant de comédie française, voilà un bel exemple d’un film rafraîchissant, loin d’être hilarant certes mais qui sait se montrer intelligent. On connaissait Louis Garrel pour ses talents de comédien mais le monsieur voulait aussi montrer de quoi il était capable en tant que réalisateur et il s’en sort avec les félicitations du conseil de classe. J’espère qu’il aura l’occasion de transformer l’essai.

Annotation :

Des fois on a besoin d’une dose d’amour et de tendresse, Charlotte Le Bon l’a très bien compris et a mis en scène une romance sacrément attachante. Le tout était servi par une sublime photographie qui magnifie le paysage canadien. Sa carrière d’actrice a l’air de lui prendre pas mal de temps mais j’espère qu’elle en trouvera pour repasser derrière la caméra.

Annotation :

Jimmy Laporal-Trésor nous a concocté une sacrée ambiance dans cette cité en plein dans les années 80. Sera-t-il le nouveau représentant des films de cité ou partira-t-il dans un autre registre ? Seul l’avenir nous le dira, en tout cas s’il le fait avec autant de talent que dans son premier long-métrage ce sera une réussite.

Annotation :

Survival un peu calme mais quand il se réveille lors du climax, Guillaume Renusson montre un vrai savoir-faire dans l’action et la tension. J’espère alors retrouver ce savoir-faire à l’avenir.

Annotation :

La balle à Babar… Jean-Baptiste Durand a réussi à rendre passionnante cette chronique dans la campagne française qui pousse la réflexion sur l’amitié à travers deux personnages complexes et écrits tout en nuances. Je n’ai aucune info sur sa prochaine réalisation mais avec deux Césars en poche, je pense qu’il n’aura aucun mal à poursuivre sa carrière.

Annotation :

Iris Kaltenbäck a elle aussi mis en scène une protagoniste complexe et pose sur elle un regard sans aucun jugement. C’est un traitement que j’ai beaucoup aimé et le film pouvait compter sur une photographie vraiment séduisante. Elle aussi a reçu des prix donc j’espère que sa carrière ira loin.

Annotation :

Venu tout droit d’Algérie, ce film est la preuve de l’ambition de Damien Ounouri et Adila Bendimerad qui réalisent ici un film historique à la reconstitution irréprochable et aux séquences d’action sanglantes. Tout ceci enrobe une intrigue politique passionnante. En somme, continuez de financer ces deux artistes.

Annotation :

Stéphan Castang se confronte aux restrictions de budget qui ne lui permettent pas d’être aussi généreux qu’attendu, ce qui ne l’a pas empêché d’exploiter avec assez de satisfaction son concept simple mais génial. Cette œuvre maîtrisée sur la violence n’a pas été aussi remarquée que les deux films précédents mais je croise les doigts pour que le réalisateur puisse continuer sur sa lancée.

Annotation :

Connu en tant que showrunner de séries d’animation, Jérémie Perrin passe au long-métrage pour un résultat brillant qui nous fait déjà attendre le prochain avec impatience. De la SF, du polar, de l’action, une belle animation, cette pépite a tout pour plaire et son réalisateur a tout pour être un grand nom de l’animation.

Annotation :

L’horreur n’est pas mon genre de prédilection mais puisque c’est français et que les retours étaient excellents, je me suis déplacé. J’ai bien fait car j’y ai trouvé tout ce que les films d’horreur mainstream ont l’air d’avoir perdu : de la fraîcheur. L’ambiance hip-hop donne un sacré cachet à un ensemble ultra généreux. Ce n’est pas pour rien que Sébastien Vanicek a été approché par Sam Raimi pour je l’espère donner un intérêt à la licence Evil Dead.

Annotation :

Xavier Legrand m’a à deux reprises scotché en n’hésitant pas à aller dans l’horreur dans deux drames intimistes. Le climax de Jusqu'à la garde me fait encore froid dans le dos et il pousse l’épouvante plus loin dans Le Successeur qui est un film assez sous-coté de l’année. Je suis sûr et certain qu’il méritera sa couronne avec son troisième film.

Annotation :

J’avais l’impression d’être le seul à ne pas connaître FloBer et la bande-annonce ne donnait pas vraiment envie de connaître. J’ai tenté en voyant les bonnes critiques et je n’ai absolument pas regretté. C’est sans doute l’une des meilleures comédies de l’année car elle est déjà très drôle et pleine d’émotions. La famille est super attachante et la manière d’aborder la séparation est assez rare au cinéma, j’ai aimé cette originalité. Le petit point noir qui sera à améliorer est la réalisation qui hormis 2-3 passages est timide. Lui aussi a été recruté par Sam Raimi pour le prochain Evil Dead donc j’ai envie de croire qu’il aura une belle carrière.

Annotation :

Ryo Takebayashi a choisi la boucle temporelle pour son premier film, il ne révolutionne rien mais s’empare parfaitement de son concept pour déployer des séquences comiques efficaces et délivrer un propos sur les conditions de travail. Le montage était une grande force, s’il est capable de garder ce dynamisme dans d’autres concepts il aura toute ma confiance.

Annotation :

Michaël Dichter fait partie de cette vague de cinéastes qui décident de filmer autre chose que Paris et d’aller dans la campagne (je pense aussi à Durand, Leurs enfants après eux prochainement…) et ça fait du bien quand même de voir autre chose. Il nous propose en tout cas une belle histoire d’amitié sur l’enfance et y ajoute un brin de thriller. S’il pouvait continuer de caster Raphaël Quenard ce serait la cerise sur le gâteau.

Annotation :

De prime abord ce n’est pas le genre de films destinés à s'enthousiasmer à ce point mais Paola Cortellesi m’a totalement transporté dans cette lutte féministe marquée par des scènes fortes. Elle utilise l’héritage cinématographique de son pays, y ajoute un goût de 2024 et nous sert une œuvre aussi unique que puissante qui alterne pure tension et drôleries. J’ai franchement hâte de voir où sa filmographie va me mener (elle a en plus le rôle principal et est excellente).

Annotation :

Ariane Louis-Seize réalise ici un film qui fait tout pour être attachant. Une ambiance fantastique qui se mêle à une ambiance teen-movie, un duo de personnages attendrissant et une mise en scène pleine de charme. Si elle continue son exploration du fantastique avec le même regard, je la suivrai partout où elle ira.

Annotation :

Je connais Dev Patel devant la caméra maintenant je l’encense pour son passage derrière. Je ne sais pas s’il compte revenir à la réalisation mais si on pouvait avoir notre dose régulière de film d’action par Dev Patel ce serait un bonheur. Avec un budget ridicule, il nous fait un film généreux qui se sert du genre pour parler entre autres de la misère en Inde.

Annotation :

Shane Atkinson a peut-être du mal à trouver un style dans ce LaRoy aux allures de frères Coen mais j’ai pris un vrai plaisir devant cet enchaînement de quiproquos et cet empilement de personnages hauts en couleur. A voir s’il changera de registre pour le prochain mais je suis très curieux.

Annotation :

The Guilty avait un concept fort et était extrêmement solide, c’était assez prodigieux de créer de la tension en ne montrant rien. Sons s’avère moins marquant mais tout de même intéressant et on peut voir des similitudes entre les deux films. Le troisième film sera le moyen de dire si The Guilty était un miracle ou si Moller est bien un des futurs meilleurs cinéastes, en espérant que ce troisième film soit celui avec Jake Gyllenhaal.

Annotation :

Je ne peux qu’applaudir Michel Blanchart qui a sorti un film qui me parle totalement. J’adore le polar, j’adore les histoires de nobody prisonnier d’un engrenage criminel et quand c’est fait avec autant de talent j’ai juste envie de dire “merci”. Niveau générosité c’est comme Vermines mais avec le film policier, il y a plein de plans et de séquences qui laissent bouche bée après un tel morceau je ne peux qu’avoir hâte du prochain.

Annotation :

Une réalisatrice vraiment prometteuse qui rêve de cinéma de genre et investit avec fraîcheur chaque genre qu'elle aborde. Elle a également un sens esthétique qui me parle bien.