L'horreur fantastique en littérature

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Représentatif de l'obsession de Maupassant pour le thème de la folie, la nouvelle intègre au sein même de son titre une constante de l'ensemble de son œuvre littéraire : le questionnement. Il souligne la fine frontière entre la raison et la folie, leitmotiv du travail fantastique de Maupassant.

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"La Chevelure" présente le cas d'un homme devenu nécrophile au contact de la chevelure d'une femme morte. Il s'imagine sa présence auprès de lui et bientôt, il ne peut plus se passer des cheveux. La nouvelle souligne clairement une vision de l'esprit humain très représentative de celle de Maupassant avec la conclusion "Qui sait ce dont l'esprit est capable ?".

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Dans ce récit, ainsi que dans son homonyme de 1884, Maupassant présente ce qui, selon lui, est la véritable peur. Ce sentiment viscéral émerge lors de situations étranges et inquiétantes qui sont présentées dans les deux nouvelles. De plus, dans celle de 1884, il est souligné que "l'on a peur de ce que l'on ne comprends pas", motif récurrent dans l'écriture fantastique de plusieurs auteurs.

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"Le Horla" est le point culminant de l'œuvre fantastique de Maupassant. Il présente ce fantôme dans l'esprit qui rend les gens fous et les tue. Le récit est la réponse aux indices laissés au fur et à mesure des nouvelles fantastiques publiées. Plusieurs fois auparavant aurait-on pu trouver des références à cet esprit notamment dans les nouvelles "La Peur" (de 1884) ou "Lui ?".

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Lovecraft reprend dans toutes ses nouvelles des inspirations liées à une cosmogonie supérieure et cosmique. Il communique au lecteur le sentiment de n'être qu'une poussière sous le joug de puissances incommensurables et inimaginables. Ce concept de "l'inconcevable" et de "l'indescriptible" sont également des constantes que l'on retrouve dans toutes ses nouvelles. L'épouvante qui s'en dégage et fortement liée avec la remarque de Maupassant amenée dans "La Peur" de 1884.

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On ne présente plus cette nouvelle tant elle est la base d'un mythe developpé par les successeurs de Lovecraft (A. Derleth notamment). Les leitmotivs qui lui sont chers y sont omniprésents : l'occulte, l'exploration, la peur liée à l'inimaginable et la folie. La nouvelle dévoile peu à peu l'insoutenable vérité qui imprègne l'œuvre entière de l'auteur. Il laisse son lecteur découvrir l'horrible impuissance humaine et l'affreuse organisation secrète préparant l'apocalypse.

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Chez Poe, le macabre et la mort règnent. On trouve aussi à nouveau le thème de la folie qui est omniprésent dans cette nouvelle avec le personnage principal.
L'auteur est un des pilliers fondateurs pour le développement du style par la suite. Maupassant a lui-même mentionné son influence et il fut défendu en premier par Baudelaire et Mallarmé.