La Grande Collection : Nintendo Switch

Annotation :

L'expérience vidéoludique à son apogée. Une bande-sons magistrale servie par un Gameplay absolument impeccable, une histoire prenante, touchante et épique, un degrés d'immersion jamais vu le tout avec l'univers de Zelda. Le jeu parvient même à créer une sorte de routine au sein de ce monde de fantasy. On aurait juste voulu l'intrigue des Piafs un poil plus développée.

10/10.

Annotation :

Chef d’œuvre absolument incontournable et référence du genre platformer 2D, avec un degrés de difficulté toujours aussi élevé pour un DKC. Chacun des 6 mondes sont des véritables perles, des trésors de game design et d'inventivité. Je me rappelle encore de ma première run sur le monde 5 où l'on suit toute la chaîne de production de glaces fruitées dans une jungle plus colorée que jamais.

Et comment passer sur le retour triomphale du compositeur David Wise qui a réalisé une bande-sons des plus somptueuses si ce n'est même ma bande-sons préférée tout jeu confondu - notamment pour les mondes 2, 3 et 5, où la diversité des thèmes est réellement bluffante (en tête Busted Bayou, Horn Top Hop, Wing Ding, Mountain Mania, Grassland Groove, Scorch 'n Torch, Funky Water, Aquaduct Assault, Snowmad's Island).

Et en prime les temps de chargement bien trop long de la version Wii U ont été drastiquement réduits sur Switch, et un mode "facile" avec Funky Kong est disponible pour les plus jeunes.

9,5/10.

Annotation :

La vitesse de jeu, la sensation d'impact lors des coups, les animations, les poses des personnages, le roster, le fan-service omniprésent, les dlc de grande qualité... Vraiment ce Smash est pour moi la quasi perfection version jeux de combats... qui aurait pu l'être si le mode solo était un peu plus complet et surtout le mode online pas aussi mauvais.

9/10.

Annotation :

En deux mots, The Messenger serait : la maîtrise.

La maîtrise du game design, chaque niveau principal et chaque tableau étant toujours travaillé et se renouvelant sans cesse grâce à l'inclusion de nouvelles mécaniques.

La maîtrise du gameplay également, simple aux premiers abords, très rapide à prendre en main, mais se montre de plus en plus profond et adapté avec la difficulté croissante des niveaux. Utiliser toute la palette de mouvement disponible laisse même une liberté d'approche de certains tableaux. Lorsqu'on finit les derniers mondes et que l'on revient sur nos pas, on se rend vraiment compte de tout le chemin qui a été parcouru, à quel point le joueur est devenu expérimenté et peut se permettre de rush des niveaux qui lui ont précédemment posé soucis. En même temps que notre Messager, nous évoluons, passant d'apprenti ninja à héros qui sauvera la planète des démons.

Sans oublier la maîtrise des graphismes, la maîtrise de la musique (de très bonne facture), et finalement la maîtrise même de comment on fait un jeu vidéo. Sans spoiler, The Messenger n'hésite pas à jouer avec les codes du jv, changeant même à partir d'un moment clé sa structure, passant de platformers 2D classique à un metroidvania.

Dernier point qui mérite éloge : l'excellent humour et second degrès dont fait preuve le jeu, surtout grâce au boutiquier, personnage ambivalent, cossu, sarcastique à la limite d'être pédant mais toujours bien attentioné et bon enfant envers notre héros ingénu sur les bords. C'est bien simple j'ai rarement autant ri devant un jeu.

En bref à tous ceux qui veulent un jeu qui revient aux fondamentaux, c'est-à-dire un jeu qui est avant tout fun à jouer, The Messenger vous attend à bras ouverts. The Messenger est le premier depuis longtemps à m'avoir fait vibrer sur un jeu de plateforme comme j'ai pu à l'époque sur les Mario Galaxy ou DKC.

8,5/10.

Annotation :

C'est trop bien Monster Train, après plus de 100h sur Slay The Spire et l'étage 20 atteint avec l'un des persos il me fallait un nouveau deck builder qui tenait la route la route, surtout après la déception de Banner of Stars.

Monster Train a tout compris, des multitudes de builds et de combinaisons qui changent complètement la manière de jouer, un aléatoire bien dosé, des combinaisons qui, lorsqu'elles font mouche, sont sacrément satisfaisantes à placer (le +1000 dégâts en un sort). La DA est plus insipirée que celle de Slay The Spire en bonus, et tout comme pour ce dernier la rejouabilité du titre est presque infinie.

Si vous cherchez un deck builders intelligent, généreux, et terriblement addictif ne cherchez plus Monster Train et tout trouvé, et se place pour moi comme le digne héritier de Slay The Spire.

8,5/10.

Annotation :

Enorme coup de coeur. Un vrai bon nouveau Mario 2D ça faisait longtemps (en fait depuis l'opus DS je crois bien!). Le jeu a tellement de bonnes idées, à chaque fois on se dit qu'on a tout vu mais non les niveaux continuent de nous surprendre.

Exemple sur le dernier niveau que j'ai fait, on est dans une sorte de forêt aux couleurs automnales avec citrouilles et champignons, les couleurs sont chatoyantes et lumineuses. Puis on prend la wonder flower, et là changement radical: les citrouilles prennent des airs d'halloween, la douce lumière du jour fait place à une ambiance boîte de nuit, les ennemis et les plateformes champignons se mettent à danser en rythme, et plus rien n'a de sens. Mais c'est fun. Qu'est-ce que c'est fun à jouer. Que ce soit en solo, en multi local, ou même online, pour avoir testé les 3 façons c'est immédiatement fun. Enfin un bon mode online chez un jeu Nintendo d'ailleurs, avec une connexion stable, et un système qui incite à l'entraide sans être intrusif dans l'expérience de chacun.

Mon seul défaut concernant le jeu ce sont les boss finalement, je ne comprends tout simplement pas pourquoi ils n'ont pas plus poussé cet aspect. Car à part ça le jeu est un vrai festival vidéoludique qui ne cesse de se réinventer, apportant variation de gameplay, gestion et utilisation ingénieuse de la musique, chamboulement visuel, et j'en passe. Ce sont tous les aspects du medium qui sont mis à contribution et qu'est-ce que ça fait du bien.

Contre toute attente Mario Wonder est sans doute mon jeu de l'année, oui même devant Zelda TOTK. Car Mario Wonder m'a régalé, Mario Wonder m'a surpris, Mario Wonder ce fut un plaisir non stop durant l'intégralité de l'aventure, un vrai bonbon du jeu vidéo. En 10 minutes de jeu tu as déjà été émerveillé 3 fois et retrouvé le sourire aux lèvres, c'est pour ça que je joue au jeu vidéo à la base, et c'est ce que Mario continue de nous rappeler même après 40 ans d'existence.

8,5/10.

Annotation :

La suite de mon jeu préféré, inutile de préciser que ce sera testé.

J'achève enfin mon aventure sur Zelda TOTK après 4 mois au total et non moins de 190h de jeu!! Et il me manque encore une poignée de missions annexes à trouver et faire, je pense atteindre les 200h pour boucler les dernières petites tâches. Ganon battu, la map intégralement découvert, les quêtes principales et secondaires toutes faites, les sanctuaires finis, et pleins d'autres petits objectifs par ci par là réalisés. Quel jeu, quel prouesse technique, il n'en fallait pas moins pour entamer le début de la fin pour la switch.

Une chose est sûr, la tâche à relever pour le prochain Zelda ne sera pas aisée, car faire plus, ou différent tout en restant une progression logique de la licence ne sera pas de tout repos. Je suis en particulier intéressé sur comment sera la nouvelle princesse Zelda, et comment évoluera le gameplay, qu'est-ce qu'on peut offrir de plus avec une structure similaire?

Sur une une note de fin plus nuancée, Zelda TOTK est un grand jeu ça ne fait aucun doute, l'un des meilleurs de la switch. Mais ce n'est pas une révolution comme le fut BOTW en son temps, et sans doute plus jamais un jeu n'aura un tel impact sur moi. Une page de l'histoire de Zelda se finit donc, voir même un chapitre entier, et quel chapitre! Je suis plus enthousiaste que jamais de découvrir comment Nintendo devra se surpasser pour nous livrer la prochaine aventure du héros à la lame purificatrice, réponse dans quelques années, si ce n'est plus...

8,5/10.

Annotation :

Céleste est vraiment une oeuvre à part. Outre sa difficulté et son exigence qui en ont fait sa marque de fabrique, c'est un jeu qui possède une certaine aura. Un travail sur l'immersion immense a été fait, que ce soit dans les décors, le sound design ou dans les (somptueuses) musiques. Et pourtant le jeu ne me tentait pas plus que ça, ça reste du pixel art certes joli à première vue mais rien d'exceptionnel.

Cependant une fois lancé dans l'ascension du mont céleste, vous êtes totalement coupé du reste du monde et vivez la vraie aventure : l'aventure de soi. Car si les obstacles lors de cette ascension sont durs c'est avant tout face à elle-même que Madeline a le plus de difficulté : ce sont ses peurs et ses propres angoisses qui constituent les défis les plus éprouvants à surmonter et non le mont lui-même qui ne sert que de cadre et d'immense métaphore. Surmonter ses peurs, trébucher en cours de route mais ne jamais abandonner - car ce sont nos erreurs qui nous forgent et nous permettent d'évoluer jusqu'à atteindre le sommet avec triomphe.

8,5/10.

Annotation :

Achat prévu lors de la sortie de la version physique en 2020.
Edit 1 : 2021 finalement, du moins je l'espère, pas plus de nouvelles sur le DLC non plus.
Edit 2 : Novembre 2021 et toujours rien, je pense qu'on peut tabler sur du 2022 dans le meilleur des cas.
Edit 3: j'ai enfin pu l'acheter, mars 2023! La version physique se sera fait attendre, mais je ne suis pas déçu d'avoir patienter si longtemps.

La version physique est enfin sortie, presque 4 ans après son annonce sur Switch lors d'un indie world (à l'époque Nindies Showcase). A noter que le DLC est inclus dans la version physique. Honnêtement j'arrive bien après la guerre, tout a déjà été dit sur Cuphead. Mais je vais tout de même apporter ma maigre pierre à l'édifice : le jeu est beau, mon dieu qu'il est beau, la DA cartoon des vieux dessins animés américains est une idée si bonne qu'on se demande pourquoi ca n'a pas été fait auparavant (si ce n'est le temps qu'il qu'il faut pour produire des animations d'une telle qualité). Les musiques sont phénoménales, allant du jazz au ragtime.

Le gameplay n'est heureusement pas en reste, c'est précis, dur, pile ce qu'il faut en option de mouvement pour avoir un challenge qui ne semble jamais gratuit mais toujours accessible avec de l'entrainement et l'apprentissage des paterns ennemis. Mais évidemment le principal atout de Cuphead c'est évidemment ses boss, ils font preuve d'une inventivité à toute épreuve, chaque boss est une démonstration de l'imaginaire sans limite créateurs et de l'exécution absolument parfaite une fois transposés en jeu vidéo. Il y aura toujours ce petit quelque chose qui capte l'attention, un soucis du détail qui fera plaisir, ainsi que plusieurs easters eggs et phases alternatives à trouver pour les joueurs les plus acharnés.

Bref Cuphead qu'est-ce que c'était bien. Un pillier du jeu indé moderne sans hésitation, et une production à ne manquer sous aucun prétexte pour peu que la difficulté ne vous rebute pas.

8,5/10.

Annotation :

Alors que vaut ce portage de Mario 3D World ? La réponse semble être unanime, c'est une réussite.

Concernant SM3DW, le jeu a bénéficié de nombreuses modifications qui sans changer le contenu de base permettent de l'apprécier d'autant plus et d'améliorer l'expérience de jeu. Les personnages (et le jeu en général) sont plus rapides et plusieurs mouvements tout droit empruntés à Super Mario Odyssey ont été ajoutés. C'est peut-être le meilleur point de cette nouvelle version, si l'on pouvait reprocher à 3D World un gameplay trop simpliste et linéaire ce défaut a été largement rectifier. En revanche l'appréciation de la 3D est toujours hasardeuse à cause de cette caméra fixe ce qui couplé à l'augmentation de vitesse peut rendre certaines séquences de jeu particulièrement frustrantes. Mon avis sur ce jeu n'a fondamentalement pas changé cependant, c'est une version supérieure d'un bon jeu de plateformes 3D mais qui n'est pas au niveau d'un Mario Galaxy.

Le petit plus de ce portage qui a fait parler de lui est évidemment l'extension Bowser's Fury. Plus que l'ajout des quelques niveaux, c'est un véritable standalone qui nous est proposé ici. Mario évolue dans un "monde ouvert" avec le retour d'une caméra libre. Cette extension est vraiment à mi-chemin entre 3D World et Odyssey ce qui permet de retrouver un juste équilibre entre les deux points essentiels d'un bon plateformers 3D, à savoir la phases de plateformes pures et l'intéraction avec l'environnement. J'ose le dire, Bowser's Fury est ce qui s'est fait de mieux depuis Mario Galaxy, j'espère que Nintendo poursuivra sur cette lancée pour les prochains jeux Mario car le résultat est très engageant. On souhaitera également une technique meilleure surtout en mode portable (le jeu rame vraiment), et un univers et lore plus développé (un peu comme l'île Delphino ou l'Observatoire de la Comète).

En conclusion, pour ceux qui n'avaient pas la version Wii U, SM3DW+BF est un incontournable, et pour les autres je trouve que le jeu vaut quand même le coup, ne serait-ce que pour Bowser's Fury et pour les parties en famille ou entre amis qui seront assurément des bons moments.

8/10.

Annotation :

Excellent jeu de course, un must-have pour ceux qui ne l'avaient pas sur Wii U. Difficile de mettre plus de 8 pour un simple portage qui n'apporte quasiment rien de nouveau à part un mode bataille digne de ce nom, ce qu'on ne peut vraiment féliciter vu qu'il s'agissait à la base d'un sacré manque sur Wii U.

8,5/10.

Annotation :

Autant Paper Mario et Metroid ce sont des licences que j'ai envie de découvrir, autant le peu de Kirby auxquels j'ai joué ne m'ont jamais pleinement convaincu. Mais ce premier opus 3D est plein de promesses, j'attends de voir ce que ce "Kirby Odyssey" a dans le ventre.

Et c'est surprenant mais j'ai préféré à Mario Odyssey. Les niveaux sont superbement construits, l'exploration est aussi satisfaisante qu'ingénieuse, la contenu très généreux, les easters eggs et secrets nombreux. Bien entendu Kirby est agréable à contrôler, que ce soit ses powers ups ou ses transformations (petite préférence perso pour le distributeur à canettes).

Ce fut donc un pur plaisir de parcourir ce Kirby et le monde oublié, les deux seuls défauts que je lui reproche sont une appréciation de la perspective parfois hasardeuse, ainsi que des pouvoirs qui manquent de souplesse dans leur gameplay par moment (ce qui est assez pénible lorsques plusieurs défis chronométrés sont présents dans le jeu).

Un nouveau immanquable de la switch.

8/10.

Annotation :

Katana Zero est un jeu qui possède un style, une ambiance assez unique. Ce mélange de mafia et de samouraï, de violence puis de scènes quasi oniriques voir psychédéliques le tout dans un contexte années 70-80 lui donne ce cachet indescriptible. Porté par une direction artistique et un pixel art sublime ainsi que par un gameplay nerveux et viscéral, Katana ZERO est assurément la perle du jeu indé 2019. Sans spoiler, l'histoire est intrigante et se conclut sur un gros cliffhanger. On attend donc la suite et fin au prochain opus (même si l'on pressent que le dénouement de l'histoire du Dragon ne peut se terminer que tragiquement). Finalement le seul défaut que je lui trouve est sa durée de vie, en deux soirées j'ai bouclé le jeu.

8/10.

Annotation :

Extrêmement addictif. Un mélange étonnant mêlant deck building avec des mécaniques de rogue light, ce qui donne une très bonne rejouabilité au titre. De nombreuses subtilités sont à acquérir lors de l'ascension de la tour, même après 20 heures de jeu il m'arrivait de réaliser certains points pour faciliter l'avancée. Alors qu'il me semblait impossible au départ de finaliser une run complète, à force de persévérance et d'apprentissage l'irréalisable est alors devenu réalisable.

Les 4 personnages disponibles sont loin d'être des skins d'un même combattant : ils ont tous leur propre façon d'appréhender le jeu, sachant qu'un même personnage peut se jouer différemment selon la construction du deck (par exemple avec Silent le deuxième perso j'ai pu compléter la tour en axant mon deck sur l'utilisation du poison, puis sur une run ultérieure en boostant à fond ses attaques rapides par surins).

Outre la part d'aléatoire forcément présente (car inhérente au rogue lite) et parfois frustrante, le jeu ne présente aucun défaut majeur... Ah si : on en aurait bien voulu un peu plus...

8/10.

Annotation :

Et voilà, mon deuxième opus de la licence des Monster Boy se finit ! Le remake de Wonder Boy m'avait déjà conquis même si le jeu accusait d'un design ancien. Ici peu de changement sur une formule qui fonctionnait déjà, on la modernise sur différents aspects : ajout d'une carte, diversification des boss, améliorations dans le gameplay (le double saut en tête), création d'un monde plus "organique", level design des régions peaufiné et inventif, exploitant très bien les différentes capacités de nos transformations. Celles-ci sont toutes mises à contribution même si j'ai une légère préférence pour le crapeau, plus agile et maniable.

Niveau difficulté le jeu propose une courbe croissante plutôt bien dosée à l'exception d'un gros pic pour le monde du volcan, vraiment retord. A savoir qu'on aura de temps en temps des phases différentes par exemple sous la forme d'un shoot them up avec la transformation dragon. Comparées à Wonder Boy: The Dragon's Trap, les zones gagnent également en verticalité, et poussent davantage à l'exploration (exploration largement récompensée avec divers items très utiles à la progression mais non nécessaires).

Enfin un mot sur la réalisation, les thèmes musicaux des anciens jeux ont été intégralement remixés, le tout est plus punchy et ce n'est pas pour déplaire. Les nouvelles compositions ne sont cependant pas en reste, celle de la cave de cristal m'a particulièrement marquée. Niveau graphisme on quitte l'esthétique peinture aquarelle pour un rendu plus cartoon/manga. Les décors sont toujours aussi soignés ainsi que l'animation des animaux.

Finalement je n'ai pas grand chose à reprocher à ce Monster Boy, c'est sans doute l'un des meilleurs metroidvania que j'ai fait. Il peut cependant se montrer frustrant par moment, avec quelques défauts de game design, et son histoire très classique se finit de manière abrupte. C'est tout de même une aventure que je recommande chaudement, d'une part pour les fans de la licence mais aussi pour les nouveaux venus.

8/10.

Annotation :

DLC gratuit de The Messenger, avec une bonne dose de challenge. Un poil moins inspiré que le jeu de base en terme d'humour mais fort sympathique néanmoins.

8/10.

Annotation :

Un peu dégoûté que la version physique sur Switch soit une compilation des deux opus, j'aurais du prendre mon mal en patience. Tant pis ce sera version démat comme pour The Blind Forest.

Le jeu est ce qu'on attend d'une suite, fidèle en tout point au premier opus en améliorant la technique et en ajoutant de nouvelles fonctionnalités. Les environnements sont encore plus diversifiés et travaillés, ce sont de véritables bijoux pour les yeux. La présence de véritables boss et non juste intégralement des courses poursuites est très appréciable.

Le seul point décevant concerne le système de checkpoints automatiques. Dans le premier jeu le joueur devait lui même créer ses checkpoints, il avait donc un contrôle total sur la gestion de son aventure, et si erreur il y a il ne pouvait s'en prendre qu'à lui même. Cela demandait un léger temps d'adaptation mais rendait l'exploration bien plus fluide une fois maîtrisé. Ici le nouveau système s'avère plus contraignant qu'autre chose : les checkpoint sont parfois placés loin de l'endroit de votre mort, ou encore pire, un checkpoint se crée alors que vous êtes tombés du haut d'un niveau ce qui vous oblige à tout refaire.

Dernière remarque le jeu manque d'optimisation sur la version Switch (freeze, quelques crashs, caméra qui ne suit pas car les décors ne sont pas chargés etc.). Je vous conseille donc fortement d'y jouer sur Xbox ou PC.

8/10.

Annotation :

Ori est la deuxième "exclusivité" Microsoft après Cuphead à être arrivé sur Switch. Déjà fort de sa réputation en tant que pinacle du metroidvania au côté de Hollow Knight, ce très bon portage sur Switch n'a fait que renforcer sa popularité. Il faut dire que ce type de jeu se prête extrêmement bien à la console : on explore un monde qui dévoile ses secrets au fur et à mesure que l'on débloque de nouvelles capacités, c'est donc idéal pour de courtes sessions.

Les qualités d'Ori sont évidentes dès les premières minutes de jeu : la qualité graphique, la DA époustouflante, les musiques épiques et la sensation de liberté. Le gameplay est exigeant et demande de bien maîtriser l'inertie assez unique du personnage. En soit je n'ai pas énormément à lui reprocher si ce n'est la durée de vie assez courte et le manque de lisibilité fréquent qui nous fait mourir dans des pièges mortels. Il faut aussi un léger temps d'adaptation avec le système de sauvegarde sous peine de perdre de longues sessions de jeu suite à une mort malencontreuse. Attention donc, si vous n'êtes pas adepte du "die and retry" ce jeu n'est pas pour vous. Dans le cas contraire, foncez !

8/10.

Annotation :

Excellente surprise que Wildfrost! Un vent d'air frais dans le monde du deckbuilding, après je ne sais combien d'heures passées sur Monster Train j'étais en manque d'un nouveau roguelight du même accabit.

Déjà Wildfrost est sans doute le jeu de cartes le plus propre auquel j'ai joué, la musique et le sound design sont excellents, la direction artistique magnifique, et de manière générale les feedbacks manette en main sont tout simplement jouissifs.

Au dela de l'aspect technique, on a là un jeu de carte ma foi très complet offrant de multiples possibilités de build et synergies, avec un aspect tactique au tour par tour qui vient pimenter un peu les choses. Les trois peuples disponibles offrent un gameplay complètement différents, et au sein d'un même peuple plusieurs voies sont possibles pour parvenir à bout d'une run level 10 ô combien corsée lors des premiers essais. On ressent une vraie satisfaction de voir un build aboutir et devenir parfois "game breaker" quand on a assimilé toutes les spécificités du jeu.

Wildfrost peut être assez dur à prendre en main pour quelqu'un qui n'a jamais testé de deckbuilder, le jeu étant particulièrement punitif. Je recommande très fortement néanmoins pour ceux en quête de challenge, ou pour les aficionados du genre.

8/10.

Annotation :

RPG par les créateurs de The Messenger qui se situe dans le même univers et sert de préquel ? J'ACHETE.

Pour faire simple, j'ai adoré. Le jeu ne bouleverse pas le genre (J)RPG, mais tout ce qu'il fait il le fait si bien, et avec un vrai niveau de finition digne des gros éditeurs. C'est beau, foutrement beau même, la BO est magique, le système de combat dynamique ne m'a jamais ennuyé, l'exploration fonctionne, et niveau contenu le jeu est très généreux sans tomber dans l'excès (30h de durée de vie en ce qui me concerne, tout pile ce qu'il me fallait). J'ai cependant deux reproches à faire au titre. J'aurais voulu plus d'interventions et de commandes côté joueur lors des combats à la manière des combos ou objets dans Mario et Luigi, ce qui a été fait est très bien mais un peu insuffisant. Et surtout principal défaut, le trio de personnages principaux manque de saveur, avec une Valere et un Zale trop en retrait, et un Garl trop idéalisé avec peu de relief. Les deux persos les plus intéressants sont de loin les deux membres suivants qui s'ajoutent à la troupe sans en dire plus.

Sinon pour les fans de The Messenger (dont je fais partie), le jeu ne lésigne pas sur les références, les back story, et autres clins d'oeil au premier jeu du studio. Mension particulière la première fois qu'on arrive au Pic glacé et que la musique de fond se lance, j'ai eu des petits frissons je l'avoue...

Bref une très belle aventure qui se finit après presque 3 ans de suivi en ce qui me concerne, et comme je l'avais pressenti avec The Messenger, Sabotage studios est l'un des studio indés les plus prometteurs, c'est avec joie que je suivrais leur prochaines productions.

8/10.

Annotation :

Encore plus de possibilités, de nombreux ajouts non négligeables, la coop locale ultra fun. Vous y trouverez votre compte, que vous soyez créateur assidu ou joueur à temps plein. Son seul défaut malheureusement non négligeable, c'est qu'il est bien moins adapté à la technologie de la switch comparativement à celle de la Wii U : à moins d'avoir le stylet spécial permettant d'utiliser l'écran tactile de la switch, les contrôles sur Switch manquent vraiment d'ergonomie.

8/10.

Annotation :

Le premier jeu était étonnament addictif, et Rogue Legacy 2 l'est encore plus. C'est bien simple, RL2 ringardise presque intégralement le premier opus, cette suite est la version finale de la formule, plus aboutie sur tous les aspects: graphismes, gameplay, boss, game design, biomes, bestiaires, quêtes et contenus annexes, constructions des builds, classes de personnages, lore, etc. Le seul point sur lequel j'ai une légère préférence pour le Rogue Legacy original, c'est la musique qui était un niveau au-dessus.

RL2 est pour l'instant mon Rogue Light/Plateformers 2D préféré sur Switch. Là où le premier jeu ne se renouvelait pas assez pour garder l'intérêt du joueur après avoir battu le boss de fin, je me suis retrouvé à faire jusqu'à NG+3 sur RL2, qui s'en tire donc bien mieux sur l'aspect rejouabilité notamment grâce à une difficulté à la carte bienvenue.

8/10.

Annotation :

Un gros coup de cœur pour ce jeu, qui garde la structure d'un Zelda tout en proposant une expérience de gameplay différente et particulièrement prenante. Dès les premières minutes le feeling y est, les remake des musiques sont géniaux, on est happé dans cet univers dansant. Un grand oui pour Cadence Of Hyrule.

8/10.

Annotation :

Après une quinzaine d'heures de jeu et la fin de l'aventure qui pointe le bout de son nez, il est temps de rendre mon verdict sur LM3. Au vu de la note vous vous doutez que j'ai beaucoup apprécié le titre, cependant il n'est pas exempts de défauts loin de là.

Je passe les mini-jeux assez anecdotiques pour me concentrer sur le mode de la tour hantée, le plus gros point noir du jeu pour moi. C'est bien simple, LM2 sorti il y a 7 ans faisait mieux : difficulté adaptée au nombre de joueurs (il était ainsi possible de la faire en solo ce qui n'est plus le cas ici), bestiaire des boss bien plus varié et un gameplay qui correspondait mieux à ce type de mode. La possibilité de sauter dans LM2 pour éviter les fantômes permettait une grande souplesse dans les combats alors qu'ici il est vraiment difficile d'affronter plusieurs revenants à la fois, on ne peut qu'encaisser les coups des autres fantômes d'où la nécessité de faire les salles par groupes de deux minimum.

Concernant le gameplay en lui-même, il est très efficace dans l'aventure et l'absence du saut ne manque pas trop, en revanche la visée est parfois capricieuse. L'intégration de Gluigi et de la ventouse sont ingénieusement mise en valeur dans de nombreuses énigmes. Cependant la résolution de celles-ci ne sont pas toujours évidentes, plusieurs fois je me suis trouvé dans la situation où je n'avais pas exactement fait ce que pensais les développeurs et suis resté bloqué longtemps. Le problème de la visée y étant aussi pour quelque chose, si la marque ne s'affiche pas lorsque l'on lance un objet alors il ne se passe rien même si on a visé juste, ce qui peut conduire à chercher une autre solution qui n'existe pas.

Sinon les situations avec les fantômes sont vraiment variées et amusantes. Elles font toujours mouche, notamment lorsqu'on voit débarquer les fantômes en tutu pour faire de la danse classique ou lorsqu'on les surprend pendant leur douche. Ils sont très expressifs et leur caractère facétieux fonctionne à merveille grâce à la direction artistique, même si on aurait voulu un peu plus de variété.

D'ailleurs la direction artistique est vraiment sublime, LM3 est selon moi le plus beau jeu de la Switch. Le moteur graphique est lui aussi assez hallucinant, on a vraiment la sensation de pouvoir interagir avec tout le décors. Enfin dernier point positif, les boss ont beaucoup plus de charisme que ceux de LM2, on égalerait presque LM1 sur ce niveau-là. Un très bon jeu qui aurait pu être excellent.

8/10.

Annotation :

Voir critique.

8/10.

Annotation :

J'ai enfin testé Hades après 2 ans de retard, j'ai mis du temps avant de me lancer dedans suite aux deux déceptions précédentes du studio en ce qui me concerne (Bastion et surtout Transistor). Mais cette fois-ci, Supergiant Games me convainc enfin et livre un roguelight insipiré et jouissif, même si le jeu n'est clairement pas pour moi le GOTY 2020.

Commençant par l'évident; la DA est sublime, la bande son de bonne facture, et l'univers sur la mythologie grecque tellement plaisant à (re)découvrir. Un peu comme GoW 2018, nous avons droit à une relecture de la mythologie afin de l'adapter au format jeu vidéo, et ça fonctionne diablement bien. Le jeu donne envie de rencontrer tous les dieux, de découvrir leur représentation dans le jeu, d'en apprendre plus sur leur relations, leur histoire, le lore qui entoure l'Olympe et les Enfers, etc. C'est ce qui pousse en partie à toujours vouloir relancer une nouvelle run, en plus du sentiment de progression constante sur différents plans; personnel en terme d'exécution/maniement du personnage (et des armes) et de construction des builds, et "in game" en voyant notre personnage devenir de plus en plus fort ou en construisant des relations avec les différents PNJs. Le gameplay quand à lui fonctionne suffisamment pour renouveler l'intérêt lors de nos parties mais reste intrasèquement assez limité: attaque normale, coup spécial, projectile, dash/esquive. La diversité des runs se trouvent plus dans la pluralité des builds quasi infinie.

Cependant le jeu aurait pu être selon moi encore mieux. Le bestiaire manque de variété, que ce soit aux niveaux des ennemis de base mais surtout des boss: seulement aux nombres de 4, toujour les mêmes à chaque run, certes il y a quelques variations de moveset de temps en temps mais ca ne suffit clairement pas. Autre défaut: la progression "in game" sur certains aspects est beaucoup trop lente. A bout d'une dizaine d'heure j'ai réussi à finir ma première run, j'en suis à près d'une dizaine de finie maintenant avec toutes les armes sauf la mitrailleuse, j'ai grandement avancé dans le scénario et semble avoir reçu quasiment réponse à toutes mes questions mais il me manque encore beaucoup trop de choses. Je suis sûr qu'il me reste pleins de choses à découvrir dans le jeu mais j'ai le sentiment d'en avoir fait plus ou moins le tour en terme de gameplay, le jeu rallonge selon moi trop la durée de vie artificiellement.

7,5/10.

Annotation :

Un très bon Zelda like qui coche toutes les bonnes cases : musiques, gameplay, difficulté, level design, DA, univers. Avec une pointe d'humour et d'autodérision. Une valeur sûre pour les fans du genre, et un autre titre dans la lignée de ce que nous propose Devolver Digital depuis maintenant quelques années.

7,5/10.

Annotation :

Tinykin c'est très bien. Etonnement, les Pikmin ne m'ont jamais vraiment tenté dans leur concept de jeu, mais Tinykin avec son aspect platformer 3D me parlait déjà plus. Et au final j'ai adoré y jouer, et m'a donné l'envie de voir ce que donne la source d'inspiration principale du titre.

Concernant Tinykin, tout est si propre qu'on a du mal à croire qu'il s'agit d'un jeu indé (seulement 2ème jeu du studio qui plus est). Level design incroyablement ingénieux, sound design impeccable, graphismes et direction artistique au top. Le jeu est aussi intuitif que malin dans sa manière de construire ses niveaux. Au nombre de 6, chaque niveau sauf le dernier introduit une nouvelle mécanique de gameplay avec un nouveau type de Tinykin (en gros les pikmin du jeu) à utiliser. On augmente ainsi graduellement la complexité, chaque niveau nous laissant le temps de se familiariser avec le dernier Tinykin découvert. Seul le dernier niveau est exempt de nouveaux Tinykin, mais permet de condenser toutes les mécaniques jusqu'ici exploitée pour un dernier challenge qui finit le jeu en beauté.

En petits défauts je noterai la rigidité du personnage un peu difficile à prendre en main initialement, l'absence de détecteur de pollen débloquable en fin de jeu, et une durée de vie un poil faible, on en aurait voulu plus! Aussi le dernier type de Tinykin (le jaune) est assez anecdotique est pas franchement le plus fun à utiliser.

Jouez à Tinykin, il mérite plus de visibilité. Le jeu de détente parfait, juste de l'exploration, pas d'ennemi, pas de boss, une proposition rare de nos jours mais qui marche si bien.

7,5/10.

Annotation :

Un classique reste un classique.
En soit je n'ai pas vraiment besoin d'aller plus loin, mais ce remake est tellement bien fait qu'il mérite quelques lignes de plus. C'est l'un des plus beaux jeux de la Switch, chaque écran fourmille de détails, les couleurs sont magnifiques, la direction artistique à couper le souffle. Non franchement je ne comprends pas les quelques réfractaires restants à cette DA. Le gameplay a été revu grâce à l'augmentation du nombre de boutons et maintenant le jeu n'a plus aucun problème de jouabilité. Mais le plus beau tour de force de ce remake est d'avoir su préserver l'aspect si atypique de ce Zelda ainsi que son ambiance onirique étrange voir dérangeante par moment.

Le seul défaut marquant de cet opus sont les chutes de framerate assez fréquentes (défaut qui sera sans doute corrigé au fil des MaJ je l'espère). Ainsi que finalement le fait que la structure même du jeu soit un peu datée sur certains points, l'évolution qu'à connue la licence depuis la gameboy se fait grandement ressentir.

Avec une durée de vie d'au moins 20 heures pour le 100%, c'est un nouveau immanquable de la Switch qui débarque. A tester pour ceux n'ayant pas connu le jeu d'origine, et pour les nostalgiques vos attentes seront comblées n'ayez aucun doute.

7,5/10.

Annotation :

Yoshi's Island premier du nom fait partie de mon top 5 jeux vidéos, j'ai un grand amour pour la licence des Yoshi. Jamais aucun opus n'a su égaler le précurseur de la série, et Yoshi's Crafted World ne fait pas exception : musiques oubliables (ce qui est vraiment dommage vu la magnifique bande-son du premier opus), manque de challenge, et beaucoup de recyclages des niveaux avec les trop nombreuses quêtes annexes.

Mais à côté de ça on a un jeu de plateformes au gameplay impecc' avec quelques variations vraiment bien venues, une direction artistique originale et un aspect mignon/feel good omniprésent. Crafted World pousse plus loin le concept proposé par Wooly World et se détache un peu plus encore de la formule "Yoshi's Island" tout en préservant l'héritage des premiers opus (notamment dans le bestiaire).

Pour finir parlons un peu de l'aspect technique. Le jeu s'adapte parfaitement au format de la console et s'appréciera plus par petites sessions que pendant de longs après-midis acharnés. La durée de vie pour le 100% est grande, au moins 20 voir 30 heures. Enfin le mode coop est toujours aussi fun, de quoi passer de bons moments avec vos amis, qu'ils soient mordus de jeux de plateformes ou non.

7,5/10.