La magie de la danse

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Noureev a chorégraphié une première fois La Belle au bois dormant, en 1966, pour la Scala de Milan. Il a monté de nouveau cette version pour le Ballet National du Canada en 1972 (avec Véronica Tennant). Noureev y donne notamment un rôle plus élaboré au Prince, mais garde la chorégraphie de Petipa pour les variations dévolues aux danseuses.

« Quand je faisais mes premiers pas à Oufa, mon maître à danser – qui avait appartenu au Kirov – me disait toujours que La Belle au bois dormant était le « ballet des ballets ». Et j’en étais gourmand à l’avance. Le Kirov, plus tard, m’a fait découvrir la splendeur du festin.
La Belle au bois dormant de Tchaikovski et de Marius Petipa représente en effet l’apogée du ballet classique : la danse s’affirme alors comme art majeur. Et cela constitue un événement historique : après La Belle, le ballet a pu attirer à lui les plus grands compositeurs qui n’ont pas hésité à travailler avec les chorégraphes. (...)
Aujourd’hui, La Belle demeure pour moi l’accomplissement parfait de la danse symphonique. Elle exige du chorégraphe de trouver l’harmonie avec la partition de Tchaikovski. Avec La Belle, il ne s’agit pas de créer un événement sans lendemain, mais de produire un spectacle durable, qui maintienne l’excellence d’une compagnie. » Rudolf Noureev (propos recueillis en 1989).

https://www.youtube.com/watch?v=lehlDCwJCoU&t

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Le ballet de Casse-noisette est le ballet par excellence de la période de Noël. Il fut représenté pour la première fois au Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg le 18 décembre 1892. Ce ballet en deux actes devait présenter la chorégraphie de Marius Petipa, le maître de Ballet impérial, mais finalement, elle fut créée par son assistant Ivanov, à cause des problèmes de santé de Petipa.

Cette chorégraphie de Vassili Vainonen a été crée en 1931 pour le Kirov, elle est considérée comme « le » modèle classique, avec l'absence de la Fée Dragée et rôle plus accru de Drosselmeyer.

Danseurs : Haruka Nomura et Nikolai Vylomov. Compagnie de danse : Astrakhan State Ballet and Opera

https://www.youtube.com/watch?v=_hJ9t28D4EI

(B1)

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Le 2 février 1954, George Balanchine créé le ballet de Casse-Noisette pour sa compagnie, le New York City Ballet: 150 costumes, un sapin de Noël de 3 mètres ½ qui atteint les 12 mètres, 150 danseurs et musiciens et 125 enfants de la School of American Ballet.

100.000 personnes, convergent chaque année vers le Lincoln Center pour voir ce grandiose spectacle aux accents hollywoodiens.

https://www.youtube.com/watch?v=kXRMT_2F-WE&t

(B04)

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Chorégraphie créée en 2011 par Aaron S. Watkin pour le Dresdener Semperoper Ballett

https://www.youtube.com/watch?v=KNTVVlX5wU4&t

(B08)

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Dans cette pièce autobiographique, Maurice Béjart ne reprend pas l’argument de Marius Petipa, dont le ballet avait été créé à Saint-Pétersbourg en 1892. Seule la partition de Piotr Ilitch Tchaïkovski demeure dans son intégralité. « Mais une musique amène avec elle un monde qu’on ne peut pas changer », notait alors le fondateur du BBL.
Casse-Noisette de Maurice Béjart évoque l’enfance du chorégraphe, les fêtes de Noël passées en famille avant que sa mère ne meure alors qu’il n’avait que 7 ans, sa proximité avec l’univers et la magie de Fellini, ainsi que ses héros mythiques : Félix le Chat, Méphisto et Marius Petipa qu’il imagine descendant à petits pas la Canebière…

https://www.youtube.com/watch?v=hT2K6VkFCh0&t

(B03)

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Une nouvelle interprétation du ballet Coppélia de Léo Delibes, créé en 1870, avec quelques jolies références : Mary Poppins pour la joie qu’elle distille, surtout en ouverture et le Gene Kelly d’Invitation à la danse...

Coppelia mêle film réel et animation, les acteurs évoluant dans des décors en 2D et 3D aux couleurs pastel.

Des étoiles de la danse interprètent les divers rôles : Michaela DePrince, Daniel Camargo, Sasha Mukhamedov, Irek Moukhamedov et Dame Darcey Bussell.

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Cendrillon a été composé par Sergei Prokofiev en 1941. Il en existe de nombreuses versions. Ce ballet est chorégraphié par Elena Radchenko pour le Russian National Ballet S.Radchenko.
Cendrillon : Alexandra Krukova
Le Prince : Eldar Sarsembayev

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Gayaneh est un ballet en quatre actes sur une musique d'Aram Khatchatourian.

Composé vers 1939, le ballet est interprété en public à Erevan sous le titre « Bonheur ». Il est revu, en 1941-42, sur une chorégraphie par Nina Alexandrovna Anisimova, femme de Derzhavin, d’après un livret écrit par Konstantin Derzhavin. Le ballet est à nouveau « revu » en 1952 puis en 1957 avec une nouvelle intrigue, une nouvelle mise en scène due au scénariste Natan Altman.

Gayaneh comprend deux mouvements bien connus :
- La Danse du sabre.
- « l’adagio » qui a été repris dans le film de Stanley Kubrick: 2001, l'Odyssée de l'espace.

https://www.youtube.com/watch?v=s9jbn27wIew&t

(B10)

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Le 15 octobre 1964, Rudolf Noureev interprète le rôle principal du “Lac des cygnes“ de Tchaïkovski, dont il a également signé la chorégraphie. Il a tout juste 26 ans, sa partenaire, Margot Fonteyn, en a 45.

La chorégraphie que Rudolf Noureev a signée pour le ballet de l’Opéra national de Vienne et l’Orchestre symphonique de Vienne est l’une des plus célèbres de tous les temps. Elle propulse le danseur russe au panthéon du ballet du XXe siècle.
Noureev n’entendait pas se cantonner au rôle de partenaire des pas-de-deux de la danseuse étoile Margot Fonteyn et de machine à enchaîner les portés. Il voulait être son égal. La différence d'âge n’a pas empêché le tandem d’entrer dans l’histoire de la danse classique comme un des couples les plus talentueux.
Cette lecture du "Lac des cygnes" est inédite puisqu’elle place le rôle masculin, et donc Noureev lui-même, au centre du fameux ballet de Tchaïkovski créé en 1877 au Bolchoï de Moscou. Car pour le "seigneur de la danse", le personnage principal n’est autre que le prince, et non le cygne, dont il n'est que le reflet.

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La saison 2014-2015 du Béjart Ballet Lausanne a été marquée par la recréation grandiose, à Tokyo, de la Neuvième symphonie, spectacle présenté pour la première fois en 1964 par Maurice Béjart. Avec les danseurs de la compagnie, associés à ceux du Tokyo Ballet, les solistes, l'orchestre et les choristes, quelque deux cents artistes étaient réunis sur la scène du NHK Hall. Directeur artistique du Béjart Ballet Lausanne depuis 2007, Gil Roman était également narrateur, lisant sur scène deux textes poétiques de Nietzsche, accompagné des percussions de Jean-Bruno Meier et Thierry Hochstätter. L'un des artisans de cette renaissance a été Piotr Nardelli, un ancien danseur qui a permis à la troupe de retrouver la chorégraphie telle qu'elle avait été pensée par son créateur.