La psychologie au cinéma

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Ce long métrage nous embarque au travers des yeux de la protagoniste dans la genèse d'une bouffée délirante aiguë dont on ne reviens pas indemne, tant la violence de l'angoisse est représentée finement.
Il dépeint avec justesse les mécanismes psychologiques, le contexte environnemental anxiogène qui pousse Alicia dans ses retranchements, se laissant déborder par ses angoisses qu'un lieu peu rassurant et contenant la confronte à des ressentis archaïques. Dans son inconscient, ça remue. Elle doit essayer d'intégrer des vécu parfois traumatique avec des pans de sa subjectivité qui n'ont pas été suffisamment élaborés pour être intégrés à son histoire, et qui vont se manifester à force de fatigue, de répétition de micro-traumatisme (avec les scènes d'abus sexuels, le mortifère avec le perroquet, etc...), de vécus de pertes et d'abandon
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Trevor est fatigué, il mange peu, il ne dors pas. Son corps se délabre à l'image de son esprit, les os lui sortiraient presque de la peau, son visage est creusé, amaigri, décharnée, il a l'allure d'une carcasse. Cet ouvrier va commettre une erreur qui va venir faire trauma dans sa psyché. Des hallucinations vont se manifester comme des retours de pan du passé, manifestations de la culpabilité de Trevor. Chaque détail va devenir l'objet d'une construction paranoïaque organisé en un délire persécutant.
Ce film est une véritable mine d'or en psychologie, et il faut attendre la fin pour avoir une explication des plus remarquable, c'est une véritable claque !
La nosographie à laquelle on peut se raccrocher sont selon moi le syndrome de stress post traumatique et la bouffée délirante aiguë avec une tendance à la pensée paranoïaque.

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Nous donne un regard très appropriée à la description de la schizophrénie souvent stigmatisée au yeux du grand public qui a du mal à se faire une idée du quotidien que peux vivre une personne atteinte par cette pathologie ; Ce court métrage raconte ce que vit le sujet, sa réalité qui lui est propre et qui reste étrange, en décalage, énigmatique et angoissante, mais également sa détresse et sa solitude. Une distorsion de la réalité qui prend aux tripes.

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L'intrigue repose fondamentalement dans le trouble, je vous laisse deviner ;) En tout cas, le film nous immerge complètement dans sa "réalité psychique" pour emprunter un terme usuel de la psychologie clinique et nous permet de vivre l'expérience toute particulière d'une psychopathologie très complexe et souvent mal abordée par le cinéma.

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"Une vie volée" aborde la problématique borderline et soulève des questions nécessaires dans la pratique de la psychologie/psychiatrie des institutions et par rapport au courant de l'antipsychiatrie.

On peut un peu regretter que la problématique borderline ne soit pas trop expliquée, et éludée au fil du film et abordée de façon un peu superficiel au début faisant ainsi que le spectateur ne soit malheureusement pas touché par la souffrance borderline, que l'on a du mal à se représenter.

On retrouve quand même des éléments très parlant comme le sentiment de vide évoqué au début du film, la recherche d'identité, un lien à l'autre très ambivalent, une souffrance particulière qui se traduit dans les conduites, qui sont souvent qualifiés de conduites à risques. Également la recherche d'un étayage (= appuie sur l'autre) dans la relation à l'autre (l'autre patient), qui parfois est très bénéfiques pour les personnes qui ont des difficultés psychiques et font partie intégrante du processus de soin

Ce qui marque le plus dans le film, c'est la question de la façon dont une souffrance psychopathologique peut être traitée, comment la souffrance peut se comprendre suivant les différents rôles sociétaux qui nous sont assignés, avec par exemple le fait que les "soignants" ne comprennent pas que les patients peuvent s'étayer les uns sur les autres, peuvent dans la relation à d'autres sujets souffrants y trouver des points d'accroches positifs (je pense notamment à la scène de la guitare). Également parmi d'autre infantilisation, la froideur,

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(Cette annotation prend son sens qu'après le visionnage du film - ! SPOILER).

A la fin du film, la question qui reste hanter volontairement le spectateur est "Alors, est t-il fou ou non" ? Et c'est peut être là que le réalisateur veut interroger le spectateur. Au fond, que les faits viennent confirmer ou non, c'est la totalité, et la dynamique voir les dialectiques qui se jouent à l'intérieur de la psyché du sujet qui compte avant tout.
Quoi qu'il en soit que la dernière scène soit réelle ou le fruit de l'imagination du personnage (et donc une hallucination ou un cauchemar) dans les deux cas, que sa plus profonde peur se réalise ou non, cela ne démontre dans aucun des deux cas s'il est bien atteint de schizophrénie. Dans tout les cas, c'est cette obsession pour la tempête et l'angoisse qui témoigne de sa schizophrénie. Par le pur des hasard, il se peut très bien que le pire cauchemar de cette homme puisse de produire sans que l'on fasse de ses hallucinations une prédiction.

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L'histoire est celle d'une femme qui est hanté par la peur du retour d'un mari violent. Elle rencontre à un moment de grande fragilité psychique un homme étrange. A partir de là s’établit une dialectique entre les deux subjectivité qui va conduire à la construction d'un délire à deux avec des idées, ou plutôt des angoisses de persécution et d'intrusion avec un délire très élaboré et rigide, typiques d'une schizophrénie paranoïaque.

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"Respire" dépeint les conséquences d'une relation toxique entre deux adolescentes, dont l'une prend les traits d'une personnalité que l'on peut décrire comme "pervers narcissique" ; De l'’installation progressive d'une relation tyrannique d'un sujet souffrant à un autre sujet souffrant.

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Ce film aborde la problématique du mutisme sélectif, il n'est pas tout à fait bien réalisé, mais arrive quand même à éveiller quelque chose en nous par les symptômes très manifestes qui s'exprime tout au long du film pour finalement nous en révéler la genèse.

Il évoque la difficulté pour un sujet de reconnaitre et de faire reconnaître sa souffrance, les tentatives plus latentes et implicite d'un appel au secours.

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En référence à l'ethnopsychiatrie de Georges Devereux. Aux étudiants de sciences humaine, je vous recommande le livre. Il s'agit de la psychanalyse de Jimmy P. effectué sur la base des rêves de celui-ci et l'élaboration de ses conflits inconscient en conflit conscientisés à travers le lien privilégié au thérapeute, une alliance thérapeutique réussie, et la compréhension de la genèse de la maladie du sujet combiné à une compréhension de ses conflits inconscients mis au jour et travaillé dans une alliance harmonieusement combinée d'un sujet suposé-savoir à un autre sujet qui a compris qu'il était le seul à pouvoir se savoir

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Candy nous parle avant tout de l'espoir et du rôle qu'il joue dans une existence au travers d'une histoire d'amour plongée dans le monde de la toxicomanie, celle de l’héroïne et des opiacés en particulier.

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Dé-stigmatise avec justesse l'acte suicidaire.

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"Ce c'est-à-dire l'inceste mais ça en a le fumet" comme dirais un des mes profs en psychopathologie. Il nous embarque aussi du côté du trouble de la personnalité borderline avec une relation à l'autre aussi attirante qu’étouffante, une faille dans le narcissisme évidente et d'une relation mère-enfant plutôt fusionnelle.

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Une des interprétation de ce film outre celle de la science fiction est la schizophrénie ; c'est un film qui a cette capacité à nous retourner le cerveau :)

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On retrouve dans ce film la question du traumatisme (pour ne pas spoiler je ne peux pas dire lequel), et les conséquences qu'il peut avoir sur notre construction identitaire.
Également, il aborde la question de la solitude, l'intégration et autres expériences que l'on peut traverser à l'adolescence. Mais surtout, comment se sentir exister quand tout jusqu'à présent nous à fait taire : taire les mots, taire les ressentis, taire l'existence.

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Le film permet d'approcher le concept de trouble de la personnalité multiple, qui est, notons-le, encore un trouble très controversé dans le discours médical.
A noter que pour les besoin du divertissement, l'attitude du personnage principal ne colle pas tout à fait bien à la réalité du trouble tel qu'on peut les voir dans les reportages (souvent Américains).

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Alice à une carrière universitaire sulfureuse, et a beaucoup investie cette dimension de sa vie. Elle étudie les apprentissages, les capacités cognitives et excelle dans son domaine. Alors qu'elle apprend qu'elle est atteinte de la maladie d’Alzheimer, elle traverse une épreuve narcissique très lourde qui va mettre à mal tout ce qui est du coté de ses investissements. Car la mémoire elle soutient notamment la continuité du vécu psychique.

La question principale de ce film se pose ainsi: comment garder son identité quand on est atteint de la maladie Alzheimer, et la profonde détresse qu'il peut en découler (se sentir comme un poids pour ses proches, comment une famille peut vivre le maladie du sujet, la souffrance même que la perte de souvenirs engendre, la lutte pour le contrôle etc...). C'est donc surtout la question d'un écroulement narcissique et identitaire qui est abordée.

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Ce film nous parle d'abord du deuil et de l'amour, puis la question de la souffrance contre l'espoir, et viens nous demander : après un drame qui fait trauma, qu'est-ce qui peut nous accrocher à la vie?

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Malgré le fait que le film est tourné très bizarrement (un peu mal je dirais dans son esthétisme) il soulève beaucoup de questions sur des souffrances bien différentes et c'est par là que l'on peu en tirer une certaine richesse, avec entre autre la question du suicide abordée de façon très différente et qui s'écarte des stéréotype que l'on a pu construire concernant cet acte.

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Ce film nous raconte l'histoire d'un jeune garçon antipathique, sadique et détaché. L'on sera amener à se demander si l'on peut pousser un peu plus loin et parler de sociopathie. Mais aussi celle d'une mère fatigué, poussée à bout, qui cherche à comprendre sa part de responsabilité dans la construction psychopathologique de son propre enfant.

Ce film dispose d'une bonne note global chez les spectateurs de SensCritique ; Pour ma part, j'ai eu du mal à trouver un réel intérêt au film, et je cherche encore quelques explications.

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Le film questionne la position de psychanalyse en elle même, et du psychanalyste par rapport aux patients. Et ouvre sur les oppositions entre Jung et Freud, leur relation qui de l'héritier devient le paria puisque celui-ci s'éloigne des théories freudienne et s'intéresse également à l'ésotérisme.

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Je pense que l'essentiel de se film parle des enjeux que l'on peut rencontrer lorsque l'on a une maladie dont on sait qu'elle nous emportera bientôt et de la façon dont petit à petit cela peut se construire en nous.

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A peu près la même description au dessus pourrait être faite. Avec en plus une dialectique difficile entre l'acceptation, la souffrance, et une part implicite de déni.

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PAS ENCORE VU

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PAS ENCORE VU

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Passé l'aspect un peu vieillot du film dans sa façon de filmer, on peux tirer dans ce films des questions concernant les conditions brutes du traitement; de la relation au thérapeute qui était presque complètement pour ne pas dire entièrement éclipsé; et comment un individu vit subjectivement la thérapie, avec ses questions, ses peurs, ses espoirs, ses désirs.
Ce film est inspiré du personnage réel du professeur Charcot de la Salpêtrière, et de son intérêt pour les sujets présentant des troubles hystériques, aussi impressionnants qu'ils se manifestaient à cette époque.
A cette époque, l'on pensait que ces troubles étaient d'origines sexuels, aujourd'hui, l'on ne se risque plus à cette réduction, mais l'on s'accorde à dire que le point de départ est celui d'un choc émotionnel qui va donner lieu à un refoulement, la représentation étant libéré de son quantum d'affect (de sa charge affective) et sera remplacée immédiatement, sans éveiller l'angoisse, par un symptôme de conversion hystérique qui se manifeste par le corps. On regrettera particulièrement le manque d'explication et d'intérêt du réalisateur par rapport à la genèse des symptômes d'Augustine, de son histoire toute personnelle.

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Ce film ne mérite pas tant ça place ici, mais bon je le met quand même. Il traite d'un phénomène très connu aux états-unis que nous ne connaissons pas en France.
Difficile d’émettre un avis.