La série Philémon par Fred

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Comme le titre l’indique, cette histoire se passe avant la première incursion de Philémon dans le monde des lettres de l’océan Atlantique. Il n’y a donc aucun passage à signaler ici. Par contre, on peut remarquer que le titre initial de cette aventure était (avant la parution en album) : « Le mystère de la clairière aux 3 hiboux »

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Philémon explore un puits où il a trouvé successivement deux bouteilles, chacune contenant un message. Il se penche et tombe à l’eau. Entraîné dans un tourbillon (où il croise un requin), il perd connaissance et se réveille sur une plage qui se révèle être sur le A de Atlantique (précision : le premier A).

Pour son retour, Philémon est sur le second A, dans un labyrinthe où, au détour d’un coude, il observe un « plafond liquide » vers lequel il tend la main. Happé, il émerge dans le puits où il s’était trop penché. Puits dans lequel son père lui avait demandé de chercher de l’eau, une eau que son père découvre salée !

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Félicien réduit la taille de Philémon en le visant à l’aide du petit bout de sa lorgnette magique. Ensuite, il le place sur la table de son salon et le pose sur une mappemonde, tout en continuant de le fixer avec le petit bout de sa lorgnette. De plus en plus réduit, Philémon court à la surface du globe, le fait tourner et arrive en plein océan Atlantique (entre le A et le N), où il manque boire la tasse (un passage remarquable) devant un marcheur en solitaire !

Le retour est également très particulier, puisque Philémon revient accompagné de Barthélémy. Ils étaient perdus dans les couloirs immenses d’une sorte d’hôtel. Ils ouvrent une porte qui donne sur une pièce plongée dans l’obscurité. En face, une porte s’ouvre : elle donne dans une armoire chez Félicien qui les accueille à bras ouverts.

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Barthélémy est désespéré d’avoir perdu son habitat sur le A où il réalise qu’il a passé les 40 plus belles années de sa vie (et laissé son domestique bougon, le centaure Vendredi). Félicien accepte donc de lui trouver un autre passage. Philémon est chargé de gonfler un coquillage ! Félicien invite Barthélémy à s’engouffrer dans l’ouverture. Comme il hésite, Barthélémy le pousse. Philémon s’aperçoit alors que monsieur Barthélémyl a laissé tomber son chapeau et il court derrière lui quand le coquillage se dégonfle. Philémon et Barthélémy atterrissent sur une plage. Le premier personnage qu’ils rencontrent leur fait comprendre qu’ils sont sur le point du I !

Par contre, le retour est assez décevant, puisque ce n’est pas vraiment un passage. Le château qui n’est plus suspendu est en train de couler dans l’océan. A l’intérieur, Philémon et Barthélémy sont submergés par les flots. Étourdis, ils se réveillent dans un arbre. Franchement agacé, le père de Philémon leur demande, sous l’œil d’Anatole, ce qu’ils font perchés là-haut.

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Album très particulier parce que le premier passage, qui était destiné à Barthélémy, est finalement emprunté par inadvertance par l’incrédule, le père de Philémon. De nuit, en pleine forêt, Félicien a ouvert une immense fermeture à glissière sur le sol. L’ouverture donne directement sur le A. L’incrédule y plonge sans rien comprendre et il atterrit sur le sol de l’île des souffleurs. L’histoire comporte donc un deuxième passage vers le monde des lettres de l’océan Atlantique, celui emprunté par Philémon. Nettement plus faible (parce qu’improvisé ?) il consiste pour Philémon à se glisser dans la bouche d’un souffleur de théâtre posé sur le sol chez Félicien (à noter que Barthélémy échoue dans une autre bouche de souffleur pendant le même temps, comme pour justifier l’adage sur l’utilisation unique d’un passage, même s’il s’agit d’une deuxième bouche).

Mais, le retour est identique pour Philémon et son père qui se suivent dans un immense escalier qui donne sur une ouverture par laquelle les deux se glissent pour déboucher chez Félicien.

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Les meilleurs passages pour cet album. Philémon arrive dans le monde des lettres en plongeant dans un cerceau tenu par l’oncle Félicien à la manière d’un dresseur de fauves. En sautant à l’intérieur du cerceau, Philémon crève une feuille de papier. Il émerge alors d’un disque lunaire et plonge dans l’océan, dans le monde des lettres où des hommes en uniforme perchés sur des échassent surveillent le coin. Le premier à voir Philémon se tourne vers les autres en hurlant « Alerte, on a crevé une lune ! » Double page dans l’album comme tout dessinateur rêve d’en créer un jour. Il y a tout, l’inventivité des situations, la présentation générale des cases, les couleurs, les dialogues. Une double page qui fait rêver.

Le retour est aussi réussi. Philémon et Barthélémy ont trouvé refuge sur un disque de fumée alors que plus aucune terre émergée ne peut les abriter. Ils voguent au-dessus de l’océan Atlantique vers un monticule qui ressemble au cratère d’un volcan. Une fois au-dessus, ce monticule se révèle être le fourneau de la pipe de l’oncle Félicien qui leur recommande de ne pas bouger. D’un coup de lorgnette à l’envers, il leur redonne leurs tailles normales.

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Le départ est très particulier car Fred s’amuse avec le procédé narratif de la planche de BD. Le lecteur lisant dans le sens normal s’aperçoit que quelque chose cloche. Effectivement, il y a un grand vide au milieu de la planche, celle-ci se lisant dans le sens giratoire, ce qui perturbe le passage, la narration n’avançant pas (on tourne en boucle). Barthélémy devient nerveux. Il devait passer grâce à la corde magique. Devenue nerveuse à son tour, celle-ci emprisonne Barthélémy à la manière d’un boa. Accouru eu secours de Barthélémy, Philémon est lui aussi empêtré dans cette corde. Suit un flash qui voit Philémon et Barthélémy perdre connaissance. Ils émergent dans l’élément liquide. Ils sont littéralement pêchés (à la ligne) par un braconnier…

Philémon et Barthélémy sont sur une embarcation en compagnie du manu-manu, fuyant l’île des brigadiers. Le manu-manu a la forme d’une main (brigadier à l’état sauvage, pour simplifier) et d’un coup de majeur, il envoie promener Philémon et Barthélémy à l’extérieur du bateau. Une fois sur la terre ferme, les deux qui avaient reconnu le paysage s’aperçoivent qu’ils ne sont pas sur le A comme l’espérait Barthélémy, mais dans le monde normal, chez eux.

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De plus en plus compliqué, car tout le monde ne passe pas en même temps. Très inattendu, le premier passage est celui de deux hommes en uniformes, venus du monde des lettres de l’océan Atlantique, pour rechercher le manu-manu. Assez simplement, ils émergent du puits creusé une quarantaine d’années auparavant par Barthélémy. Ces deux hommes ont pour mission de ramener le manu-manu, mais également Félicien, le seul à connaître les passages entre les deux mondes, afin qu’il n’y ait plus d’interférences entre ces mondes. Le passage se fait donc à 3 personnes (plus le manu-manu) par une porte de chez Félicien. Philémon tente de les suivre, trop tard, il bute sur la porte comme s’il était foudroyé. Plus tard, Philémon et Barthélémy ont l’idée de chercher un passage dans les notes de Félicien. Description quasiment impossible, puisque le passage se produit dans un brouillard de chiffres, une série de latitudes et longitudes que Philémon et Barthélémy avaient en vain tenté d’énumérer jusqu’à trouver la position exacte du second T où une fumée magique leur avait indiqué que Félicien se trouve.

Le retour de Félicien se fait grâce au manu-manu qui saute (tape du poing) sur une extrémité d’un tremplin de retour, alors que lui-même se trouve sur l’autre extrémité. Le grand saut est un sommet de psychédélisme. Enfin, le retour de Philémon et Barthélémy se fait à nouveau dans un brouillard de chiffres qui les ramène chez Félicien.

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Philémon est chargé par son père de remettre en état un tonneau de Félicien, alors que celui-ci lui avait demandé d’attendre un soir d’orage pour s’en charger. Arrive Barthélémy qui manque de se faire foudroyer. Il plonge dans le tonneau auquel Philémon s’accroche. En un éclair (l’orage frappe à nouveau), Philémon et Barthélémy sont projetés dans le monde des lettres de l’océan Atlantique, le tonneau étant le refuge pour la vigie d’un navire, ce dernier se trouvant en pleine tempête.

Invité (par la mort) à évacuer le standard de l’éternité, Philémon se trouve dans le noir, irrésistiblement attiré par un arc-en-ciel au travers duquel il passe sans encombre. Comme promis par la licorne, sous l’arc-en-ciel, il retrouve Barthélémy. On remarque que Barthélémy est dans le monde normal sans qu’on sache comment il y est retourné. On remarque également qu’il ne se souvient pas avoir retrouvé le A. A la décharge de Fred, on peut imaginer que, secoué par un éclair lors de l’orage du début de l’histoire, Barthélémy ait perdu la mémoire de cet épisode.

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Barthélémy observe un escargot géant qui laisse de la bave sur le sol. Il la tâte du pied. La bave se comportant un peu comme du sable mouvant, voilà Barthélémy absorbé. Enfoui dans le sol, il émerge par en dessous dans le monde des lettres. Contrairement au grand principe énoncé dans ma présentation, Philémon va le suivre par LE MEME CHEMIN, sur le dos d’Anatole !

Désormais considéré comme un ministre (des Beaux-Arts et de la Culture) Anatole porte Barthélémy sur son dos, suivi de Philémon (considéré comme un dangereux démagoguenard). Dans une exposition, ils s’approchent d’un tableau dans lequel ils entrent naturellement pour retrouver tranquillement leur monde.

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Après une chute sur la tête, Philémon a perdu la mémoire. Inquiétude de Barthélémy qui en parle à Félicien. Solution : aller sur le O d’océan. Pour cela, Félicien demande à Barthélémy et Félicien de se placer à côté d’un tronc d’arbre couché sur le sol. Avec un gros bâton il tape dessus, produisant un gros BOUM. Le O de BOUM vient encercler Philémon et Barthélémy qui s’y accrochent et s’envolent avec lui. Un peu plus loin, ils se retrouvent, toujours dans le O de BOUM, en plein milieu d’une bataille d’éléphants de mer (leurs trompes sont des canons). Ils sont au-dessus de l’océan Atlantique et, finalement, le O tombe à l’eau. Ils sont sur le O de Océan !

Pour le retour, Barthélémy est toujours à la recherche de la Mémémoire (seule pouvant rendre la mémoire à Philémon). Il nage dans un océan de larmes où un lit à baldaquin s’approche. Il y grimpe et y trouve Philémon endormi. Il le secoue pour le réveiller. Au réveil, ils sont dans leur monde habituel et Philémon a recouvré la mémoire, comme si toute l’aventure (dont il ne se souvient évidemment pas) n’était qu’un rêve.

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L'inventivité de Fred ne connait pas de limite. L’impresario passe sans le vouloir dans le monde des lettres de l’océan Atlantique emporté dans le mouvement d’une case de la BD, la case pivotant sur un axe horizontal. Philémon s’en apercevant, se glisse dans l’espace pour l’accompagner.

Le retour est dans le même style : après un claquement du fouet, Philémon aperçoit le monde « normal » dans la case en-dessous. Lui et Barthélémy n’ont plus qu’à y sauter pour retrouver le père de Philémon et l’impresario lâché par une pince-coupante volante prise dans un orage au-dessus de l’océan Atlantique.

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Félicien racontant sa découverte du monde des lettres de l’océan Atlantique, les passages sont inhabituels. Félicien est emporté par un tourbillon de feuilles mortes pour franchir la porte du printemps. Quand à Philémon, dans l’histoire de Félicien, il se trouve soudain sur le trône du grand timonier du printemps (face à un oncle Félicien plus jeune de 40 ans).

Pour le retour, Philémon glisse d’un rocher affleurant encore sur l’océan Atlantique bouillonnant pour tomber dans l’âtre de la cheminée de l’oncle Félicien. Celui-ci s’est approché du palais de glace (habitation de l’hiver) enveloppé de brouillard. Quand ce dernier se dissipe, Félicien se retrouve au pied d’un arbre dans son monde normal.

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Des créatures (ailées) venues de l’Enfer des épouvantails, émergent d’une trappe dans la prairie, un soir que Barthélémy a repêché un épouvantail qui préférait se noyer qu’aller en Enfer. Comme les créatures emmènent Barthélémy plutôt que l’épouvantail, Philémon plonge in extremis dans l’ouverture pour les suivre. Il atterrit dans une case qui se révèle être son Enfer personnel. Philémon ayant finalement retrouvé Vendredi sur la lettre A de l’océan Atlantique, il découvre le nouvel aspect du palais construit par Barthélémy (coincé dans une case).

Vu l’immensité du travail d’entretien, Vendredi a engagé un éléphant-aspirateur. Ne se méfiant pas, Philémon est aspiré ! Il émerge dans un arbre creux dans son monde où il tombe sur son père qui a trouvé l’épouvantail et lui demande de l’aide pour le placer dans le potager.

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Monsieur Barthélémy est resté sur le A où il avait vécu 40 ans, mais cette fois sous la forme d’une simple image fixe sur un tableau dans son château. Philémon cherchant à le délivrer tombe un soir sur un peintre qui voit les portraits défiler sur sa toile. Apparait celui de monsieur Barthélémy. Philémon le fixe intensément et inverse les rôles. Il sort ainsi de la toile, là où monsieur Barthélémy ne pouvait rien faire. Mais qu’est devenu ce dernier ?

Ayant retrouvé monsieur Barthélémy, Philémon pose avec lui pour le même peintre jeune, sur le A. La toile terminée, tous deux apparaissent sur la toile du peintre dans leur monde où ils émergent naturellement.