La vie sociale ?? Bof... (2020)
TOP 3 de l'année :
3. Metal Gear Solid V : The Phantom Pain
2. Dark Souls 3
1. DOOM Eternal
28 jeux vidéo
créée il y a presque 5 ans · modifiée il y a presque 4 ansHellblade: Senua's Sacrifice (2017)
Sortie : 8 août 2017. Action-Aventure
Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch, Xbox Series X/S
Arkeniax a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Le jeu de la dernière chance pour Ninja Theory. Soit Hellblade cartonnait, soit le studio coulait définitivement. Hellblade II annoncé, donc on est sauvés ^_^
Mis à part ça, Senua's Sacrifice est un bon jeu, imparfait et maladroit, mais tout de même plein de bonnes intentions.
Car si l'écriture est impeccable, Senua très attachante et interprétée avec talent par Melina Juergens, et les graphismes sont impeccables pour un jeu à moyen budget, on sent que le gameplay a été mal exploité. Les phases d'énigmes sont peu inspirées et répétitives et les combats, s'ils sont jouissifs avec ce petit coté Berserk, manquent de variété, il n'y a pas de réels combos possibles, assez dommage.
Le jeu est aussi bien écrit que maladroit, mais on sent qu'ils voulaient bien faire, car tout ce qui a trait à la représentation de la folie dans le jeu est très réussi, même s'il aurait été intéressant que les affections mentales de Senua affectent directement le gameplay.
Espérons que la suite, Senua's Saga, parvienne à coupler ses ambitions narratives avec un gameplay plus fourni.
Batman: Arkham Knight (2015)
Sortie : 23 juin 2015 (France). Action-Aventure, Beat'em up, Infiltration
Jeu sur PlayStation 4, Xbox One, PC
Arkeniax a mis 9/10.
Annotation :
Double acheivement pour moi : J'ai complété la trilogie Arkham (oui, j'ai pas encore touché la préquelle) et j'ai enfin fini un de ces jeu à 100% (Je l'ai fait juste pour recevoir un baiser de Catwoman, j'avoue :3) !
Alors certes, l'optimisation sur PC laisse à désirer aujourd'hui encore, le jeu manque cruellement de combats de boss et c'est vraiment dommage, tout comme il est dommage que les alliés de Batman soient relégués à des missions secondaires et à des DLCs alors que pour un épisode final, on pouvait espérer mieux; et l'identité de l'Arkham Knight est grillée à 10km.
Cela étant dit, le jeu se tient parfaitement bien. Les gars de Rocksteady ont peaufiné la formule Batman et ont huilé toutes ses mécaniques jusqu'à la quasi-perfection. On se sent vraiment Batman !
Et la Batmobile ne mange pas tant que ça le contenu du jeu, même si elle reste indispensable pour terminer l'aventure.
Après une telle démesure de contenu, de richesse de gameplay, une aussi belle direction artistique (la Gotham City de ce jeu est pour moi la plus belle tous médias confondus) et une fin pareille, comment rebondir, comme apparemment Rocksteady aurait l'intention de faire ?
Je miserais sur un jeu Arkham sur la Bat-family. Le studio a clairement fait le tour de Batman et de ses aventures.
Doom Eternal (2020)
Sortie : 20 mars 2020. Action, FPS
Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch, Streaming, PlayStation 5, Xbox Series X/S
Arkeniax a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
DOOM revient et est toujours le roi !
Toujours plus loin, toujours plus fort. Les petits gars de Od Software ont étendu la licence DOOM beaucoup plus loin qu'ils n'avaient réussi à le faire avec le jeu de 2016, si c'était encore possible.
Les combats sont encore plus dynamiques grâce à une plus large palette de déplacements, le bestiaire a été fortement (parfois trop) décuplé, les armes ont été repensées, les mécaniques en combat élargies, la plate-forme a également été diversifiée,... Même la mythologie de DOOM a été élargie au-delà de tout ce qu'on connaissait et fait honneur au DOOM Slayer, l'un des plus incroyables héros de jeu-vidéo de tous les temps !
La musique est toujours aussi qualitative sans parler de la DA à tomber par terre.
Bref, DOOM est de retour et c'est trop bien !
Resident Evil (1996)
Biohazard
Sortie : 1 août 1996 (France). Action-Aventure, Survival horror
Jeu sur PlayStation, Saturn, PC
Arkeniax a mis 8/10.
Annotation :
J'ai enfin complété le classique du survival-horror, dans une version remaster HD de toute beauté qui donne lieu à de fantastiques jeux de lumière. Si le gameplay old-school du titre peut être un peu frustrant par moments (l'inventaire rikiki et le système de visée perfectible), le jeu reste excellent, oppressant, riche en rebondissements et en idées de game-design (la mécanique d'incinération des cadavres, plus de 15 ans avant The Evil Within du même créateur).
Ça me motive à découvrir le remake du 2 qui a l'air vachement bien.
Resident Evil 2 (2019)
Biohazard RE:2
Sortie : 25 janvier 2019. Action-Aventure, Survival horror
Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, PlayStation 5, Xbox Series X/S, Nintendo Switch
Arkeniax a mis 8/10.
Annotation :
J'ai mis la main sur le fameux RE2 remake. Un très bon survival, qui parvient à mixer les vieilles mécaniques typiques des premiers jeux (clés, énigmes, zombies plus ou moins invincibles,...) avec des mécaniques plus modernes, entre autre le TPS. L'histoire est assez sommaire, et quand on a joué à tout un tas d'autres opus, il n'y a guère de surprise, mais les deux scénarii se laissent jouer, même si celui très 'Maman' de Claire m'a un peu ennuyé. Et il est dommage que les deux histoires ne changent quasiment pas, en dehors de certains boss et certains passages légèrement différents. On n'a d'ailleurs jamais l'impression que Léon et Claire sont ensemble sur la même map, tant les interactions entre les deux sont quasiment nulles. J'espérais que le new game+ 'Bis' changerait la donne, mais non. C'était juste une occasion supplémentaire de me faire tanner la gueule.
Car si le jeu est très bon, il lui manque clairement une mécanique d'esquive. A plus d'une occasion, l’impossibilité de l'utiliser pour échapper à l'étreinte d'un zombie ou le coup de griffe d'un de ces enfoirés de Lickers m'a fait pester contre le jeu. Et je ne parle même pas des combats de boss, notamment celui contre le Tyran S, de véritables plaies.
D'ailleurs, ce fils de pute peut aller manger ses morts. Cordialement.
RE2 est une réussite à tous les niveaux (ambiance sonore, lumières, survival, gestion de l'inventaire), même s'il est sacrément frustrant.
Dark Souls III (2016)
Dāku Sōru Surī
Sortie : 12 avril 2016. Action, RPG
Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One
Arkeniax a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Après avoir fini le jeu 5 fois en essayant toutes les formes de magies et en testant le NG+, je crois que je peux le dire : DS3 est pour moi le meilleur de la trilogie. Si la progression se fait de façon plus linéaire que dans les premiers opus, les différentes zones sont bien plus vastes et comportent nombre d'embranchements et de secrets à découvrir. Le gameplay est encore une fois aux petits oignons, chaque catégorie d'arme se joue différemment et l'ajout des capacités spéciales donne à chacune une vraie identité. Encore une fois, l'univers est assez nébuleux, et en même temps riche et cohérent, il est rempli de zones d'ombres que l'imaginaire du joueur saura combler. La musique est encore une fois grandiose, notamment les thèmes d'Oceiros, des Veilleurs des Abysses et surtout celui de l’Âme des Cendres, un régal pour les oreilles. Les boss sont d'ailleurs incroyables, les affrontements sont un sommet d'epicness.
Et pour marquer la fin de sa saga, Miyazaki nous propose la plus parfaite des fins, celle de l'extinction. Laisser mourir la flamme de la vie, que les ténèbres engloutissent la Terre pour qu'un jour, les braises de l'espoir guident l'Humanité vers le renouveau. Brillant, puissant, sobre et efficace. Tout ce qu'on aime.
Je reprocherais tout de même au jeu son ciblage automatique vacillant par endroits ainsi qu'un PvP franchement déséquilibré (se faire envahir au pif par un joueur qui a 50 niveaux de plus que toi et n'avoir aucune possibilité de fuir l'affrontement tout en sachant que les ennemis continuent de t'attaquer, c'est ma définition du martyr...) qui m'a poussé au Hors-ligne.
Rien qui ne ternisse l’expérience, heureusement. DS3 est un grand jeu-vidéo.
Dark Souls III: Ashes of Ariandel (2016)
Sortie : 25 octobre 2016. Action-Aventure, RPG
Extension sur PC, PlayStation 4, Xbox One
Arkeniax a mis 8/10.
Annotation :
DLC pas inintéressant, qui reprend l'idée du monde peint du premier jeu, mais qui aurait clairement pu être fusionné avec The Ringed City. En tout cas, la direction artistique de ce monde de neige est à tomber par terre, et même si le DLC n'est pas très long en soi, il propose l'un des combats de boss les plus épiques du jeu (Soeur Friede), avec une musique apocalyptique de toute beauté.
Dark Souls III: The Ringed City (2017)
Sortie : 28 mars 2017. Action, RPG
Extension sur PC, PlayStation 4, Xbox One
Arkeniax a mis 10/10.
Annotation :
S'il fallait garder un DLC pour cet épisode, ce serait bien sûr Ringed City. De nouveaux environnements inédits (le Capharnaüm des Confins, si on le passe assez rapidement, reste incroyable visuellement), des zones assez grandes et riches en chemins alternatifs et bien entendu des combats de boss dantesques ! Même si personnellement je pesterais contre le combat de la Lance de l'église, une tannée même en hors-ligne, et contre celui de Midir, que je n'ai jamais battu tant il est déséquilibré. En tout cas, le combat final contre Gael est clairement l'apogée non seulement du jeu, mais aussi de toute la série ! Partir en quête de la dernière Âme des Seigneurs et se retrouver à devoir l'arracher des griffes d'un chevalier usé par le temps et les combats, qui dans sa folie s'est fait l'incarnation des puissances des Abysses et a ravagé la Cité Enclavée, le tout dans un décor de fin du monde et avec une musique de taré, moi je dis qu'on a là un grand moment de jeu-vidéo !
Metal Gear Solid V: The Phantom Pain (2015)
Sortie : 1 septembre 2015. Action, Infiltration
Jeu sur PlayStation 4, Xbox One, PlayStation 3, Xbox 360, PC
Arkeniax a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Je débute la fameuse saga Metal Gear Solid... Par le dernier opus...
J'étais curieux de découvrir cet univers de paramilitaires génétiquement modifiés qui se tirent dessus avant d'entamer de grandes discussions philosophiques sur le sens de la vie et du monde.
Et première surprise, c'est que le jeu est assez peu bavard en soi. Les discussions militaro-industrielles et philosophiques se réduisent à des enregistrements audio, Snake est très taciturne et de manière générale, les grands discours sont rares, mais impactants. Le scénario est très intéressant, même si j'ai parfois eu du mal à m'y retrouver avec ces dizaines de noms et d'organisations que le jeu nous balance à la figure. La narration est très peu présente, ce qui a parfois tendance à laisser circonspect, comme lorsque des scènes entières nous sont résumées par enregistrement au lieu de nous être montrées. Un effet secondaire de l’inachèvement du jeu ? On ressent en tout cas fortement celui-ci lorsque le jeu se conclut après une dernière mission très méta, et que des sous-intrigues sont laissées en suspens.
Heureusement, le jeu compense ce manque de finition scénaristique par un gameplay aux petits oignons. Snake est très agréable à manier, la flopée d'armes, de gadgets et de mouvements disponibles est assez impressionnante. On peut autant s'infiltrer sans tuer personne qu'exterminer tous les ennemis sur le chemin. L'IA est d'ailleurs très bonne, réactive et surtout adaptative. Faire une mission de MGSV est un vrai bonheur.
Œuvre inachevée d'un perfectionniste passionné, entreprise tellement démesurée qu'elle en a éjecté son créateur de Konami, imparfaite à bien des niveaux mais incroyablement puissante, MGSV est l'épisode de l'extrême, de la rupture. La boucle est bouclée, mais nous garderons les stigmates de son développement chaotique.
Kojima et son Snake usé, fracassé par la violence du monde, sont devenu les deux facettes d'une même pièce.
Deus Ex: Human Revolution - Director's Cut (2013)
Sortie : 25 octobre 2013. FPS, RPG, Infiltration
Jeu sur Wii U, PlayStation 3, Xbox 360, PC, Mac, Xbox One, Xbox Series X/S
Arkeniax a mis 8/10.
Annotation :
Je découvre la licence cyberpunk culte Deus Ex.
Un pure immersive sim qui n'a rien à envier à Dishonored et Prey. Les possibilités d'infitration sont incroyablement riches, on ne se sent jamais le besoin ou l'envie de foncer dans le tas puisque le jeu a principalement été pensé pour un style de jeu discret, bien qu'il nous laisse libre de nos actions en permanence. Nous sommes ainsi libres de créer notre Adam Jensen, on peut autant en faire un Terminator qu'un pacifiste, ou même un justicier qui ne tuera que les antagonistes et jamais aucun garde. C'est d'ailleurs dommage que les combats de boss n'offrent pas de possibilité de conclusion non-létale. L'univers est très intéressant, les questions philosophiques soulevées par les augmentations et les cyborgs nous tiennent en haleine tout du long. Dommage que le jeu botte légèrement en touche à sa conclusion, car le choix moral final n'aura pas juste un impact sur l'histoire, mais sur tout l'avenir du genre humain, ce que je trouve assez étrange. Je relèverais quand même les dialogues visant à convaincre un personnage, des petites énigmes bien troussées où l'on doit vraiment trouver l'argument qui fera mouche en analysant la personnalité de l'interlocuteur.
J'ai beaucoup aimé Deus Ex HR, c'est vraiment tout ce que j'aime dans l'infiltration, même si j'ai eu des difficultés à m'attacher à Adam, certes très badass, mais pas très développé.
Slay the Spire (2019)
Sortie : 23 janvier 2019. Jeu de cartes, Roguelike/Roguelite
Jeu sur PlayStation 4, Nintendo Switch, Xbox One, PC, iPhone, iPad, Android
Arkeniax a mis 8/10.
Annotation :
Ce jeu est dur ! Il est corsé, impitoyable et parfois juste méchant. C'est extrêmement frustrant de perdre une partie simplement parce que la RNG en a eu marre et nous a fait piocher les mauvaises cartes à chaque tour face à un boss avec beaucoup trop de PV avant qu'elle nous achève avec une attaque à 50 de dégâts parce qu'elle en a marre.
Le nombre de parties que l'on peut gagner se compte sur les doigts d'une main ! Contrairement à un Isaac, par exemple, si on ne chope pas piles les bons items pour faire les bons combos, on est mort ! Finir une run avec la Silencieuse est un véritable calvaire !
Cela dit, Slay the Spire est un bon jeu, qui au premier abord parait limité et répétitif, mais propose en réalité une très grande profondeur de gameplay, les différentes synergies entre les cartes, les items et les potions sont très agréables à découvrir, même si la RNG balaiera tout ça la run d'après.
Slay the Spire est impitoyable et est parfois trop difficile pour au final pas grand chose, mais il est suffisamment complet et technique pour nous tenir en haleine des dizaines d'heures durant.
Little Nightmares (2017)
Sortie : 28 avril 2017. Aventure, Plateforme
Jeu sur PlayStation 4, Nintendo Switch, Xbox One, PC
Arkeniax a mis 6/10.
Annotation :
J'ai apprécié la direction artistique, l'histoire très libre d'interprétation mais qui nous propose un univers macabre très réussi. Le jeu aborde des thèmes intéressants, comme la maltraitance infantile, la surconsommation ou le commerce des orphelins. Nous évoluons dans un monde d'adultes cauchemardesques, où les enfants ne sont que de la matière première et ne seront jamais rien de plus, et il ne faudra pas venir pleurer le jour où ces mêmes enfants, détruits par les méfaits des adultes, finiront par devenir un fléau encore plus grand.
Côté gameplay, on est sur du Inside, ce qui fait qu'il y a assez peu de boutons. Le jeu se débrouille pour faire varier les situations et les enigmes, mais on se retrouve trop rapidement dans la routine "Porte, cache-cache monstre, énigme, cache-cache, énigme, course-poursuite avec le monstre, re-porte". Pas dérangeant en soi, le jeu étant assez court on n'a pas le temps de trouver ça redondant, mais ça m'attriste de me dire que je retiendrai un jeu vidéo non pas pour son gameplay, mais pour son ambiance délicieuse.
Le DLC du Fugueur est par contre assez mal fichu, des tas de petites erreurs de level-design rendent la progression atroce et le jeu se permet en plus de planter !
The Evil Within 2 (2017)
Sortie : 13 octobre 2017. Action-Aventure, Survival horror
Jeu sur PC, Xbox One, PlayStation 4
Arkeniax a mis 7/10.
Annotation :
J'hésitais entre le 6 et le 7. Au final le 7 l'a emporté, car ça reste un The Evil Within.
Le principal défaut du jeu est pour moi son écriture, terriblement maladroite. La force du premier opus était que l'on était perdus dans un univers qui nous dépassait totalement. On ne savait ce qui était réel et ce qui ne l'était pas, et le jeu s'amusait à nous tendre des pièges constamment. Maintenant que l'on sait de quoi il en retourne, le STEM et Mobius, et qu'en plus le 2ème opus tend à vouloir créer toute une mythologie autour de son concept, j'avoue que j'ai eu bien du mal à flipper. Le premier jeu nous était présenté comme une virée dans une folie cauchemardesque, et en jouait. Le second nous est présenté comme un périple dans la Matrice, ce qui m'a bien moins accroché. Je déteste qu'on démystifie le surnaturel à grand coup de blabla scientifique... Sans parler du fait que les personnages secondaires sont écrits avec le cul d'un tyrannosaure et que la fin, si elle a son charme et délivre sa dose d'émotion, s'étire inutilement en longueur.
Reste que, et il faut le souligner, le gameplay reste excellent. C'est le même système que le premier, alors il n'y a pas vraiment de surprise. L'idée de l'open-world peut faire peur pour un survival-horror, mais force est d'admettre que les créateurs sont parvenus à reprendre ce trope surreprésenté dans le jeu-vidéo moderne pour en faire un véritable outil pour le genre. On est libres d'aller où l'on veut, mais on doit s'attendre à trouver des obstacles quel que soit notre itinéraire, et c'est vraiment très fort d'avoir réussi à construire ça pour un jeu d'horreur. Le bestiaire est assez fourni et bien monstrueusement immonde comme je les aime, les boss sont excellents pour la plupart (mention spéciale au boss final, très très cool).
Je déplore quand même l'absence des bandes noires. Ca aidait vraiment à créer une ambiance oppressante dans le premier opus (n'écoutez pas ceux qui n'aiment pas ! Un jeu d'horreur n'a pas pour vocation à nous laisser dans notre petit confort !!!)...
Layers of Fear 2 (2019)
Sortie : 28 mai 2019. Aventure, Fiction interactive
Jeu sur PlayStation 4, Xbox One, PC, Nintendo Switch
Arkeniax a mis 5/10.
Annotation :
Layers of Fear premier du nom était imparfait, mais intéressant. C'était avant tout son histoire qu'on retenait plus que le gameplay, mais au moins la proposition allait quelque part.
Il y a du mieux dans cette suite, le fait qu'on puisse enfin mourir car il y a de vraies sources de danger (même si pour trépasser, il faut vraiment le faire exprès). C'est d'ailleurs assez tordant que le jeu soit proposé en deux modes de difficultés : Mort possible et mort impossible. Voulez-vous plus d'horreur dans votre jeu d'horreur, ou moins d'horreur dans votre jeu d'horreur ? Aberrant.
Les énigmes sont enfantines, le jeu surabuse encore une fois de jumpscares (C'est bien de donner du contenu pour youtubeurs, mais il faut aussi penser aux autres consommateurs !), et globalement, j'ai bien eu du mal à avoir peur malgré une direction artistique toujours aussi efficace.
Après la peinture, le cinéma. Je n'ai pas exactement compris en quoi il était pertinent de lier les traumatismes du héros avec le cinéma (surtout que passé le chapitre 1, ce dernier disparait presque entièrement), d'autant que les différents clin-d’œil aux classiques du cinéma finissent par devenir trop mécaniques (la référence à Seven, à quoi sert-elle ?). Le jeu se suit, l'histoire est intéressante et il y a même plus de variations dans les environnements et les péripéties, mais encore une fois, cette volonté de lisser au maximum le genre survival-horror pour en faire un train fantôme pour youtubeurs me parait stérile. La grande époque des Silent Hill, Resident Evil et autres Project Zero est définitivement derrière nous...
Blair Witch (2019)
Sortie : 30 août 2019. Aventure, Survival horror, Réalité virtuelle
Jeu sur Nintendo Switch, PlayStation 4, Xbox One, PC, Meta Quest
Arkeniax a mis 6/10.
Annotation :
Dans la lignée de tous les walking simulators horrifiques de Bloober Team, Blair Witch a au moins pour lui d'avoir un gameplay !
Certes, nous sommes toujours dans un train fantôme qui ne nous permets jamais vraiment de dévier de la voie, les possibilités de gameplay ne sont pas ultra-riches, mais le jeu arrive à raconter une histoire qui tient la route, au moins jusqu'au climax.
Alors certes, les fans du film d'origine comme moi seront peut-être décontenancés par les choix opérés par le studio : La Sorcière apparait et nous parle, le mystérieux tueur en série est l'antagoniste principal, il y a des monstres et des scènes hallucinatoires typiques des délires du studio. Bref, on sent qu'ils ont cherché, parfois très artificiellement, à étendre la mythologie du film, ce qui n'est pas toujours pour le mieux (les monstres sont clairement en trop). Toutefois, l'introspection opérée par le jeu sur son personnage principal marche bien, même si le climax se passant dans la maison du film s'étire en longueur pour que dalle et nous tartine à la gueule une centaine de fois les mêmes symboliques. D'ailleurs la fin, ou plutôt les fins possibles, sont nulles. Je n'ai pas d'autres mots, elles sont nulles.
J'ai préféré Blair Witch à Layers of Fear 2, notamment car BW cherche à nous mettre en empathie avec ses personnages, là où les LoF sont plus froids et tournés vers leur réflexion sur l'art. Toutefois, Blair Witch est un titre assez oubliable, malgré lui.
Serious Sam : Premier Contact (2001)
Serious Sam: The First Encounter
Sortie : 20 avril 2001. FPS, Action
Jeu sur PC
Arkeniax a mis 7/10.
Annotation :
J'ai préféré jouer à Serious Sam épisodiquement. Il faut dire que ce jeu est assez répétitif.
Serious Sam joue la carte de la grandiloquence, avec des arènes immenses où vont apparaitre des dizaines d'ennemis qu'on va bien évidemment massacrer avec la flopée d'armes et de munitions que le jeu nous offre. Un délire bourrin, bête et jouissif, mais qui par moment parait légèrement artificiel, notamment lorsqu'on est enfermés dans une salle et qu'on doit massacrer les mêmes ennemis par dizaines. Les boss sont par contre très sympathiques à affronter, même s'ils se ressemblent tous lors des affrontements, hormis le dernier qui propose un peu de variation.
C'était rigolo de jouer à Serious Sam, le jeu a un peu vieilli sur certains aspects (les graphismes n'en font pas partie, car leur côté cartoonesque atténue ce vieillissement), notamment dans sa volonté de jouer avant tout sur la quantité. Mais il reste très divertissant.
Doom Eternal: The Ancient Gods - Épisode 1 (2020)
Doom Eternal: The Ancient Gods - Part One
Sortie : 20 octobre 2020. Action, FPS
Extension sur PC, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series X/S, Nintendo Switch, Streaming
Arkeniax a mis 9/10.
Annotation :
DOOM Eternal revient parmi nous, toujours plus grand, toujours plus fort !
Ce premier DLC de l'une de mes plus grosses claques vidéoludiques de ces dernières années est beaucoup plus technique. Clairement, il a été pensé pour les joueurs ayant déjà fini 3 fois le jeu de base. La difficulté est montée d'un cran avec des affrontements d'une intensité folle, qui demandent au joueur une maitrise sans faille des mécaniques et des réflexes. Les développeurs ont d'ailleurs la bonne idée de nous sortir de notre routine de combats en arènes en ajoutant des variations, comme des pièges ou des synergies de monstres inédites. C'est intense, c'est difficile comme pas permis, mais ça marche.
The Ancient Gods Part 1 est parfaitement complémentaire au jeu de base et sublime même ses plus beaux atours.
F.E.A.R. (2005)
Sortie : 18 octobre 2005 (France). FPS, Action
Jeu sur PC, Xbox 360, PlayStation 3
Arkeniax a mis 5/10.
Annotation :
J'étais curieux de découvrir ce fameux F.E.A.R qui, il y a quelques années, enflammait les passions des joueurs. Un mélange de FPS Call of Duty avec le bullet time de Max Payne et une ambiance horrifique, moi j'achète.
Eeeeet... Si le jeu final n'est pas désagréable à parcourir, que le feedback des armes est excellent (mention spéciale pour le shotgun qui peut couper en deux voire réduire un ennemi en purée à bout portant <3) et qu'à certains moments, l'ambiance horrifique marche bien, il faut avouer que le reste n'est pas des plus mémorables.
L'aspect horrifique est au final très mal exploité, se résumant à des visions oniriques puis à la fin à des spectres kamikazes, et l'on peine à se sentir en situation de danger. Le scénario est trop bancal et accumules les poncifs déjà vus, avec des personnages sans consistance.
Et si l'on peut louer le fait que le jeu cherche à faire varier les situations de gun-fights (tourelles, robots, drones, snipers,...), l'arsenal à disposition peu fourni et les décors qui se répètent trop rendent l’expérience redondante.
Et visuellement, même si le jeu a 15 ans, il reste assez joli. C'est, je pense, la principale raison pour laquelle les gens se rappellent ce jeu, qui à l'époque devait être une baffe graphique.
Il n'empêche que je l'aurai peut-être oublié dans un mois.
F.E.A.R. Extraction Point (2006)
Sortie : 27 octobre 2006 (France). FPS
Extension sur PC
Arkeniax a mis 6/10.
Annotation :
Une expérience plus condensée, qui va droit au but en 3h de jeu. Ça rend les parties plus agréables, les gunfights sont plus intenses et la partie horrifique est encore plus réussie que dans le jeu de base. Pas de quoi sauter au plafond, d'ailleurs le climax est très décevant, mais Extraction Point n'était pas désagréable à parcourir.
F.E.A.R. Perseus Mandate (2007)
Sortie : 16 novembre 2007 (France). FPS
Extension sur PC
Arkeniax a mis 6/10.
Annotation :
Ce second DLC de F.E.A.R fait à nouveau le café. L'aspect FPS est plus musclé que jamais et la partie horreur prend enfin de la consistance, notamment avec des passages rappelant Silent Hill ou Evil Within (sans toutefois le même degré de trouille).
Et je ne l'avais jamais souligné jusque là, mais l'IA des ennemis est très bonne, capable de nous prendre à revers, de sauter, de ramper, de battre en retraite, elle marche très bien.
Ai-je envie d'essayer la suite ? Je sais pas. Le jeu est jouissif quand on arrive à maitrise le slow-mo et qu'on dégomme les ennemis au shotgun (je ne m'en lasse pas !), mais difficile de dire si j'ai envie de prolonger l'expérience.
Amnesia: The Dark Descent (2010)
Sortie : 8 septembre 2010. Aventure, Survival horror
Jeu sur PC, Mac, Linux, PlayStation 4
Arkeniax a mis 7/10.
Annotation :
Dans le genre "train fantôme pour youtubeurs", je préfère quand même les Frictionnal Games. Bizarrement je n'avais jamais fini Amnesia, je me souviens que lors de ma première partie, le jeu m'avait trop fait peur.
Des années après, la flippe était bien là, mais je suis allé jusqu'au bout. Amnesia se distingue de ses homologues avant tout par un design sonore et des musiques de haute volée. C'est bien simple, 60% de l'ambiance horrifique est assuré par le son, par les cris des monstres, les échos lointains, les murmures, les voix, les hallucinations auditives, la musique qui devient complétement stridente à l'apparition d'une créature. Tout cela marche du tonnerre.
L'histoire est aussi très sympa, et a même réussi à me surprendre quand au personnage que l'on contrôle, qui est loin d'un simple avatar sans aspérités.
Le jeu aura marqué son époque pas forcément pour les bonnes raisons (il suffit de voir les succès Steam pour se rendre compte que pratiquement personne n'a vraiment joué au jeu !), mais on peut lui reconnaitre d'être un vrai, bon et solide jeu d'horreur avant d'être un train fantôme pour youtubeurs.
Amnesia: A Machine for Pigs (2013)
Sortie : 10 septembre 2013. Aventure, Survival horror
Jeu sur PlayStation 4, PC, Mac, Linux
Arkeniax a mis 2/10.
Annotation :
J'avais entendu dire que A Machine for Pigs était le petit mouton noir de Frictionnal Games, et je ne m'imaginais pas à quel point. Mon dieu, comme c'est mauvais.
Tellement de mécaniques du premier ont sauté : Plus aucune gestion de la lanterne, de la santé mentale ou de l'inventaire. Quasiment plus aucune interaction avec le décor, aucun objet à collecter. Des énigmes simplissimes qui arrivent même à insulter celles du premier. Un scénario prétentieux, ponctué par des notes à chercher au style inutilement élaboré et qui se voudrait lyrique mais n'a juste aucun sens dans le contexte, sans parler de la critique du productivisme aveugle qu'on nous tartine 50 fois à la gueule tout le long des 2,5h de jeu ! Oui oui : ce jeu est 3 fois plus court que son prédécesseur.
La raison principale est que les phases de cache-cache avec les hommes-cochons sont ratées. Littéralement, le premier face à face avec une créature, j'ai juste bêtement foncé vers elle, l'ai dépassée et ai atteint la porte derrière elle en moins de 20 secondes ! C'est juste pathétique. Et ne vous attendez pas à de longues courses-poursuites avec les bêbêtes, elles ont le cardio d'un fumeur compulsif de 100kg !
Cet épisode est sorti 3 ans après le premier, mais il a des années de retard. En fait, on a l'impression que c'est MfP qui est le premier volet et que TDD est sa suite tant ce dernier est amplement plus riche sur tous les points.
A Machine for Pigs est un épisode fainéant qui se prend pour un grand jeu horrifique aux relents tragiques, mais n'est qu'une production pathétique capitalisant sur le succès du premier, insultante pour les joueurs autant que pour le monde du survival-horror.
Transmissions: Element 120 (2016)
Sortie : 16 juin 2016. FPS
Mod sur Linux, PC
Arkeniax a mis 6/10.
Annotation :
Ce mod de Half Life 2 trainait dans ma bibliothèque Steam depuis des années et je n'y avais jamais vraiment touché. Une petite production sans prétention, archi-courte, mais bien conçue. Le level design est très clair et le nouveau joujou, le gravity gun modifié, est sympatoche à essayer.
Rigolo mais pas transcendant, mais après tout c'est un mod. Dommage qu'il ne soit pas plus long, les créateurs avaient clairement le talent nécessaire pour créer toute une petite campagne avec leur concept.
Red Ocean (2007)
Sortie : 2007 (France). FPS
Jeu sur PC
Arkeniax a mis 1/10.
Annotation :
J'ai joué un peu par hasard à... à... ça.
Imaginez un FPS linéaire, avec toujours les mêmes ennemis qui ont le QI d'une poule, une palette d'armes variée mais dont on préférera au final abuser du fusil laser, une tentative d'ébauche d'histoire, des phases sous-marines qui durent moins de 30 secondes.
L'enfer du FPS.
Butcher (2016)
Sortie : octobre 2016. Action, Jeu de tir
Jeu sur Nintendo Switch, PlayStation 4, Linux, PC, Mac
Arkeniax a mis 7/10.
Annotation :
Petite proposition gore, bourrine et bête dans la lignée d'un DOOM en pixel art avec une DA façon Quake.
Butcher s'avère assez jouissif souris en main, malgré des petits problèmes comme les modèles des ennemis tellement petits qu'il faut se concentrer sur la visée tout en bougeant dans tous les sens, ce qui peut se montrer corsé à certains moments. D'ailleurs la palette de couleurs assez sombre et les effusions de sang aussi délicieuses que grotesques auront tendance à brouiller la lisibilité de l'action. Et le jeu, même si sa dimension arcade permet une petite rejouabilité avec les modes de difficultés, est quand même assez court.
Mis à part tout cela, Butcher est rigolo à essayer.
Bulletstorm: Full Clip Edition (2017)
Bulletsorm: Full Clip Edition
Sortie : 7 avril 2017. FPS
Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch
Arkeniax a mis 7/10.
Annotation :
Jeu bourrin et bête par excellence. Imaginez un mélange entre Gears of War, Half Life 2 et Duke Nukem. C'est beauf, c'est couillon comme pas permis, les dialogues entre le héros et le méchant systématiquement ponctués d'injures sont à crever de rire, et ça a un gameplay plutôt sympa, qui pousse le joueur à exploiter les environnements pour réaliser ces fameux skillshots, ce qui rajouterait presque une dimension puzzle à ce FPS complétement crétin.
Il faut aussi souligner que le rythme est d'enfer : 6 heures pour le terminer, et on ne s'ennuie jamais, le jeu est un énorme spectacle pyrotechnique qui va à 200 à l'heure (et par moments un peu trop vite pour qu'on arrive à suivre), avec ce qu'il faut de variation dans le gameplay pour assaisonner le tout. Restent quand même un manque flagrant de boss (le méchant final qui se règle par un... QTE ?) et des effets visuels qui surchargent l'écran pendant les gunfights jusqu'à rendre l'action illisible.
Bref Bulletstorm : Super mais perfectible.
Axiom Verge (2015)
Sortie : 20 avril 2015 (France). Action-Aventure
Jeu sur PlayStation 4, PC, Mac, Linux, PS Vita, Wii U, Xbox One, Nintendo Switch
Arkeniax a mis 8/10.
Annotation :
Je ne connais pas du tout l'univers des Metroid-like, et au vu des critiques que j'ai lues, Axiom Verge est un jeu sympathique dans le genre, mais pas transcendant.
J'ai pour ma part été autant conquis que frustré. Le level-design labyrinthique est fabuleux et nécessite beaucoup de revisites pour qu'on puisse en découvrir tous les secrets, mais c'est justement cet effet d'aller-retour qui a fini par grandement me gêner. J'avais l'impression de tourner en rond sur la map sans savoir quoi faire, le jeu n'ayant d'ailleurs aucune signalétique sur la carte permettant de marquer les objets et obstacles à franchir, ce qui est assez pénible à la longue. Niveau gameplay, si l'on peut louer le large éventail d'armes qu'Axiom Verge propose, je n'ai jamais vraiment eu l'impression qu'il nous encourageait à utiliser toute la panoplie à disposition, ce qui est dommage, car sinon les différents mouvements débloqués (dash, drone) sont bien mis à contribution durant tout le jeu et demandent même un temps d'adaptation pour être parfaitement maitrisés.
La direction artistique et la musiques sont par contre exceptionnelles ! Ces décors gigeriens à souhait, ces créatures biolmécaniques, tout cela a une gueule d'enfer et est même sublimé par la BO, hypnotisante.
Pour une première incursion dans le Metroid-like, j'avoue qu'Axiom Verge a été une bonne expérience, percluse de défauts irritants certes, mais accrocheuse et satisfaisante. (Par contre je ne tenterai pas le 100% !)
La suite annoncée semble partir dans une nouvelle direction, je serais curieux d'essayer ça.
Duke Nukem 3D: 20th Anniversary World Tour (2016)
Sortie : 12 octobre 2016. Action, FPS
Jeu sur Nintendo Switch, PlayStation 4, Xbox One, PC
Arkeniax a mis 8/10.
Annotation :
Encore une découverte cette année. Cette fois-ci, le fameux Duke Nukem, fast-FPS culte, qui au-delà de sa beauferie amusante et de ses multiples petits détails sympathiques, est un très bon titre qui demandera pas mal de dextérité pour être complété (Ces foutus porcoflics !!). Un FPS riche, nerveux mais fait très intelligemment par une équipe compétente.