La vie sociale ?? Bof... (2022)

Annotation :

Un petit jeu de cartes avec une petite dose de réflexes. Pas de quoi sauter au plafond, en à peu près 3 heures, vous l'aurez fini et aurez débloqué toutes les cartes. Les combos possibles ne sont pas très diversifiés, les monstres, quoique bien designés, ne varient jamais.
Cards of Cthulhu est une petite production vite jouée, sympathique mais pas mémorable.

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Autre jeu fini en 2 heures. Un bullet-hell assez inventif tout en étant extrêmement corsé.

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En attendant de pouvoir cracher du sang sur Elden Ring, j'ai voulu me briser quelques phalanges sur Sekiro. Une formule très différente des Souls qui ne permet pas une aussi grande variété d'ennemis et d'environnements, mais qui compense en se recentrant sur les animations, les mécaniques de combats très nombreuses et bien sûr sur les boss.
A ma grande surprise, je n'ai pas tant galéré que ça sur les boss (à part pour 3 d'entre eux qui sont de vraies tannées. Isshin, si tu nous écoutes). Ils sont bien designés, leurs animations sont incroyablement bien faites (mention spéciale au Singe Gardien, qui a vraiment l'air de se mouvoir comme un singe !). Alors oui, le lore est moins profond car ancré directement dans la fin du Japon féodal, il est bien plus difficile de se créer "son" Sekiro étant donné que les différentes évolutions possibles ne changent fondamentalement pas le coeur du gameplay, et l'histoire est de loin la plus faible de tous les jeux de Miyasaki. Mais ça ne m'a pas gêné. Sekiro est ardu, exigeant, punitif, mais il n'est pas un Souls. Il n'en reprend que l'âme (observer-apprendre-s'adapter) mais en aucun cas la substance.

Annotation :

Le jeu le plus attendu de l'année tient absolument toutes ses promesses et bien plus encore ! Elden Ring est l'aboutissement de plus d'une décennie de Souls, un chef-d’œuvre à la hauteur de ses ambitions, tellement riche et foisonnant qu'on ressent un vrai vertige durant notre partie. A part démultiplier les superlatifs je ne vois pas quoi dire de plus.
C'est une œuvre épique, tragique, démesurée et qui restera dans les mémoires pendant longtemps !

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(Obtenu dans le Bundle spécial itch.io 992 jeux)

Un excellent concept bien exploité comme il faut, avec un discours méta qui n'a pas convaincu tout le monde mais qui est plutôt sympathique. Le jeu peut être un peu crispant à cause de l'extrême précision qu'il demande dans les mouvements, c'est parfois difficile de savoir quelles balles nous toucheront ou non.

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(Bundle itch.io 992 jeux)

De la branlette intellectuelle pour les uns, une œuvre expérimentale extrêmement profonde et philosophique sur notre rapport à la Nature, à l'autre en tant qu'entité jumelle et à notre propre esprit pour les autres.
Je n'ai pas été ultra-emballé par l'expérience, mais c'était bien mené et globalement sympathique, malgré un ou deux petits bugs graphiques.
Non c'était sympathique et ça mérite d'être joué par des gens sensibles à l'expérience.

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(Bundle itch.io 992 jeux)

Un concept court mais très bien fait. L'ambiance est très détendue, le design visuel et sonore est très reposant. Parfois, pas besoin de grandes histoires compliquées pour rien ou de mécaniques de gameplay par cargaisons. Juste un bon petit concept bien exploité et enrobé dans une bonne direction artistique.

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(Bundle itch.io 992 jeux)

Une proposition originale. Le minimalisme de la démarche et les mouvements de foule ont un côté hypnotique, en plus de servir un propos sympathique sur la pression de la foule.

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Un jeu qui a été bien pratique pour mes longues sessions de cours. Je disais en 2020 que le jeu était impitoyable et trop dépendant de la RNG, après une redécouverte 2 ans plus tard, je peux dire que c'est un peu exagéré. Oui, l'aléatoire peut totalement ruiner une partie et certains mini-boss sont complètement pétés (cette foutue statue !!). Mais pour autant, si l'on arrive à adapter notre build aux cartes et objets qui nous sont donnés, on s'en sort sans trop de casse.

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Trop souvent lancé des parties en plein cours. Pas très glorieux, mais le jeu est tout de même très bon, et son DLC ajoute une nouvelle couche de rejouabilité bienvenue.

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(Fins A, B, C, D, E, G, K et T débloquées)

Quel gros et fascinant morceau que ce NieR Automata. Une étrange production mélange beat'em up, shoot'em up, RPG, visual novel en enrobant le tout d'une fantastique histoire de SF aux relents métaphysiques extrêmement bien pensés. Le jeu fait preuve d'une générosité assez démentielle, nous faisant jouer et rejouer encore et encore pour à chaque fois bouleverser ce que nous pensions savoir ou nous révéler des choses que nous aurions préféré ne pas connaitre.
NA est un jeu puissant, qui parvient à susciter des émotions non pas juste avec des cinématiques tire-larmes de 5 minutes, mais en utilisant le gameplay lui-même comme ressort narratif, vecteur de sens et d'émotion. C'est un jeu touchant, tant par ce qu'il raconte que par ce qu'il nous fait (force à ?) faire. On regrettera que certains pans de l'histoire n'aient pas droit à une mise en scène digne de ce nom et soient purement textuels (l'histoire des jumelles, j'en suis persuadé, était prévue pour être jouable), sans doute pour des questions de budget.
Une histoire fabuleuse et tout sauf naïve sur la mécanique de l'Âme, le cœur de la machine et la robotisation de l'humanité (mais les Japonais ont toujours été les maitres dans ces domaines), portée par une musique extraordinaire et des personnages superbes.

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(105%, Vrai Boss final vaincu, Marque du Chasseur, tous les éclats et fragments)

J'hésitais vraiment à jouer à Hollow Knight. Le genre Metroidvania ne m'attire pas tant que ça, et ma seule tentative dans le domaine, Axiom Verge, était sympathique mais pas transcendante. Hollow Knight, s'il ne m'a pas totalement concilié avec le genre, est malgré tout une très belle surprise.
Passons sur les défauts qui m'ont agacé : Les allers-retours entre les zones avec des points de sauvegarde ou de changements de zones bien trop rares, le choix affreux que n'importe quel ennemi inflige des dommages au contact qui rend des combats de boss extrêmement frustrants, et certains piques de difficulté pas forcément justifiés.
Malgré tout, le reste marche bien. L'exploration est mise au premier plan et est justement récompensée, les combats sont dynamiques et jouissifs une fois qu'on maitrise les mécaniques (mais avant cela, la difficulté est niveau Dark Souls...), et l'univers est très intéressant, de la fantasy insectoïde, c'est super original. J'ai aussi été pris par l'ambiance du jeu, extrêmement mélancolique et "Souls-esque", avec ce petit héros immergé dans un monde en pleine décrépitude, qui n'attend qu'un très improbable sauveur pour enfin lui apporter une fin ou le renouveau.
Vraiment une très bonne surprise. J'attendrai avec plaisir la suite avec la mignonne petit Hornet.

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Le retour d'Amnesia est très décevant. Le premier jeu était un bon petit jeu d'horreur à ambiance, avec une gestion de la lanterne et de la santé mentale bien pensée. Le second, Machine for Pigs, est une merde, un walking simulator prétentieux et vide avec de vagues éléments horrifiques datés.
Rebirth est également daté. C'est incroyable de se dire qu'après 2 épisodes d'Amnesia et SOMA, cette formule continue de faire du surplace. Encore une fois, la physique des objets n'est jamais pleinement exploitée, alors qu'il y aurait totalement matière à cela.
La gestion de la santé mentale m'a paru très hasardeuse. Je pouvais passer des minutes entières dans l'obscurité sans qu'il ne se passe rien (à part des hallucination auditives certes bien fichues, mais qui ne se renouvellent jamais), puis aller dans la lumière et repasser dans l'obscurité et là seulement je mourais. D'ailleurs, en parlant des morts : Je ne sais pas qui est le crétin dans l'équipe de développement qui s'est dit que ce serait une bonne idée de nous infliger 30 secondes de cinématique nulle avec des pseudo-jumpscares en série extrêmement déplaisants à chaque fois que l'on meurt, mais cette personne mérite d'être virée. Mourir dans ce jeu était terriblement pénible. D'ailleurs on regrettera qu'il n'y ait pas eu plus d'implication pour proposer un bestiaire, vu que les deux pauvres boogeymen qui nous pourchassent sont quand même sacrément génériques.
Le scénario aurait pu être sympa avec ce contexte de colonialisme français (à ce titre, l'absence de doublage français est une énigme), mais celui-ci n'est jamais exploité, et l'on comprend rapidement où le jeu veut en venir. Je ne saurais pas dire si avoir une héroïne enceinte qui renoue avec la maternité était un énorme cliché vu et revu ou bien une idée originale pour un jeu d'horreur (mais encore une fois si pauvrement exploitée...). Et je n'ai pas bien saisi si le jeu était censé apporter des éclaircissements sur les origines du mal dans le premier Amnesia, mais en tout cas la mythologie qu'il crée est sacrément décevante, ma;gré une direction artistique très travaillée.
J'ai vraiment l'impression que les trains-fantômes pour youtubeurs-streamers s'égarent de plus en plus : Une belle plastique et une ambiance réussie, mais une incroyable pauvreté dans les mécaniques de jeu qui paraissent avoir 5 ans de retard... Le jeu a réussi à me faire stresser deux ou trois fois, mais à aucun moment je n'ai eu "peur" à proprement parler. Et pour la licence m

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Je reconnais l'originalité de ce jeu narratif qui dissémine son intrigue en tout un tas de mini-scénettes dans le désordre. Les énigmes ne sont absolument pas compliquées (mais pas dans le bon sens, malheureusement...), la map est très jolie et j'avoue avoir eu envie de jouer au jeu jusqu'à sa conclusion.
Et j'avoue avoir été déçu. On m'échange une histoire horrifique aux relents lovecraftiens et kingiens contre... ça ? Je comprends que les créateurs aient cherché à parler de la beauté de l'imaginaire et de la création artistique, mais j'ai eu comme l'impression que la révélation finale envoyait un parpaing de réalité glauque dans la gueule du joueur, un peu comme si elle nous disait : "Ton imaginaire c'est de la MERDE !"
Ethan Carter n'a pas réussi à m'emballer. La construction de son intrigue via des mécaniques de jeu était bien pensée, mais elle est au service d'un propos que j'ai trouvé maladroit et paradoxal, comme si le jeu offrait tout à la fois un message et son exact opposé.
La narration vidéoludique et moi, ça ne fait toujours pas bon ménage...

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(Acheté dans la compilation Anniversaire sur Steam)

Par curiosité, j'ai voulu m'essayer à la formule Castlevania. J'ai essayé le premier et le troisième, mais les contrôles trop rigides m'ont vraiment gêné.
Castlevania 4 est bien plus souple et propose une très chouette aventure dans des décors variés et à thèmes qui proposent un vrai challenge. Pour les boss c'était assez variable : Soit complètement abusés (le boss rush dans la dernière ligne droite !), soit simples comme bonjour.
Heureusement que la compilation offre les save states, je pense que je n'aurais pas eu la patience de mourir en boucle dans ce jeu.

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(Saison 1 + 2)
Jill et Sage. Je ne veux rien savoir.

Découverte Gog au pif.
Being a Dik est un jeu qui m'a surpris. C'est certes un visual novel érotique aux scènes de sexe très explicites (on est là pour ça, après tout (et on en a pour son argent !)) avec un humour parfois très adolescent, mais j'y ai ressenti une sorte de bienveillance. Le créateur du jeu souhaite que notre intérêt pour les personnages féminins ne soit pas motivé que par nos hormones, et pour cela il construit une galerie de personnages bien écrits et attachants. On s'intéresse avant tout à qui elles sont, comment elles pensent, quels sont leurs dilemmes ou leurs conflits intérieurs, on a envie de les aider, d'être à leurs côtés pour surmonter les épreuves. On sent l'influence de Doki Doki Litterature Club, qui dans le même genre cherchait à nous faire nous sentir responsables de ses personnages féminins, et à ne pas juste les considérer comme de la viande à baise.
Je ne dirais pas non plus que BaD est un jeu féministe (d'ailleurs je ne suis pas certain de ce que le créateur pense de ce mouvement) puisqu'on est aussi là pour avoir des étoiles plein les yeux, mais encore une fois, c'est un jeu plus malin qu'un énième jeu de drague tendance porno, bien écrit et attachant.

EDIT S2 : Le jeu gagne encore en qualité grâce à cette saison qui n'hésite pas à aller vers le drame. Les personnages dévoilent plus leurs fêlures, nos choix ont des conséquences bien plus marquées. Je confirme d'ailleurs ce que je pensais : le jeu est extrêmement bienveillant dans son propos, puisqu'il prône la liberté sentimentale et sexuelle (hétéro, mais là n'est pas la question), tout en nous poussant à faire preuve de responsabilité vis-à-vis de nos partenaires et sans juger nos choix. Le créateur confirme un vrai talent dans l'écriture de personnages attachants, et il se permet de conclure sa saison sur un twist vraiment malin qui promet une saison 3 encore plus riche en rebondissements. J'ai hâte !

Annotation :

Jeu d'horreur de l'adolescence. J'ai voulu m'y replonger par curiosité. La version que j'ai jouée ici était un peu plus évoluée que le mini-jeu très primitif des origines, et si l'ambiance visuelle et sonore est réussie (les zones plongées dans l'obscurité marchent trèèèès bien sur moi !), il est au final assez basique.
J'ai exorcisé SCP-087, et n'y reviendrai certainement plus jamais.

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J'avais déjà joué à The New Colossus sans avoir fait le premier épisode. C'est maintenant chose faite. Autant dire que j'ai été surpris par le ton de ce premier jeu, qui est beaucoup plus sérieux, terre-à-terre et pessimiste que sa suite, qui elle part dans un délire Z très réjouissant.
C'est assez étrange que le scénario du jeu se prenne autant au sérieux alors qu'on parle d'un jeu où l'on s'amuse à buter des nazis, des robots et des méchas nazis avec un fusil laser et un shotgun à double canon. C'est particulier sachant que les notes qu'on peut collecter, par leur ton absurde (les Beatles nazis !), ressemblent bien plus à l'ambiance qu'on attendrait d'un tel jeu.
Une chose est sûre : nous sommes 2 ans avant le DOOM de 2016. Ce qui fait que le jeu essaye d'associer à un FPS classique (avec système de couverture et infiltration) des mécaniques de Fast-FPS comme... ben comme DOOM en fait, ce qui ne marche pas bien (mais sera bien plus réussi dans la suite). J'ai également eu du mal avec le déséquilibre total en terme de points de vie entre les soldats de base et les blindés. Ces derniers sont des sacs à PV complètement absurde dont je n'ai jamais compris comment j'étais censé les tuer plus vite (hormis les robots).
Bon jeu, mais maladroit.

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Vraiment agréablement surpris par ce point'n click, genre dont je ne suis pas très familier. L'histoire est vraiment bien écrite, pleine de rebondissements et d'humour (la blague sur le Club Dorothée, je ne m'en remets pas). Les énigmes sont bien fichues et juste assez difficiles pour nous motiver à continuer. L'aspect "bricolé" de cette version se ressent pas mal, notamment avec l'ajout du point de vue de Nicole qui n'était clairement pas dans le jeu de base tant son intrigue n'a aucun impact sur le scénario global. On sent aussi que 3 VF se superposent avec les dialogues, mais personnellement ça ne m'a pas tant dérangé que ça, en plus le doublage est très qualitatif, la voix de George Stobbart est archi-culte et pour de bonnes raisons ("le nez de klaoune" !). En dehors de ça et d'un final un poil trop expédié, je n'ai rien à reprocher au jeu. C'est un bon jeu d'aventure qui n'a pas vieilli.

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Quelle regrettable perte de qualité entre le premier jeu et cette suite. On sent durant tout ce Chevaliers de Baphomet 2 que le développement a été rushé sur un an, à tous les niveaux : l'histoire est bien trop expéditive là où elle aurait demandé plus de développement, certaines intrigues secondaires sont bizarrement laissées en suspens sans réelle raison, les niveaux sont bien plus petits et dirigistes et ne nous donnent pas le temps de nous imprégner de l'ambiance des lieux visités, pourtant un gros point fort du premier jeu. Ici, la pyramide du dénouement ne dure même pas 30 minutes pour un jeu qui a déjà une durée de vie plus faible que celle du premier. Et les énigmes ont également souffert. Globalement bonnes, certains sont tellement tarabiscotées qu'elles auraient leur place dans un point&click LucasArts...
Points positifs malgré tout : ça fait plaisir de retrouver les personnages (même si la relation George-Nicole a l'air d'avoir fait un pas en arrière), de pouvoir jouer Nicole lors de certains (trop courts) passages, les graphismes sont toujours aussi soignés et nous offrent de beaux décors (moins impactants que ceux du premier jeu, malheureusement). C'est une petite déception en ce qui me concerne, mais clairement pas un mauvais jeu.

Annotation :

D'après ce que j'ai entendu, Les Chevaliers de Baphomet 3 est l'opus préféré de leur créateur, Charles Cecil. Et je comprends pourquoi. Certes, l'évolution apportée au gameplay d'origine qui est une étrange fusion entre point'n click et système de caméras fixes à la Resident Evil accuse quelques petits problèmes de maniabilité, le jeu est bien plus linéaire que ses prédécesseurs, et certaines énigmes sont assez tarabiscotées (et contrairement aux opus précédents, on n'a même pas droit à des indices !).
Pour autant, j'ai énormément aimé l'histoire, elle est bien écrite et riche en rebondissements, plus sombre que ses prédécesseurs sans pour autant manquer de légèreté. Le duo Nicole-Georges fait toujours des merveilles, et leur sens de l'humour tout particulier ainsi que leur tendance à s'envoyer mutuellement des vannes les rend très attachants (même si pour une raison que j'ignore, leur relation parait repartir presque de zéro à chaque opus, grrrrr !).
J'hésite presque à dire qu'il s'agit de mon opus préféré jusqu'à présent, même si le premier reste un excellent jeu, attention !

Annotation :

L'opus que Charles Cecil apprécie le moins, et je comprends pourquoi. On sent que Les Chevaliers de Baphomet 4 a été développé dans l'urgence, pour renflouer les caisses du studio. L'histoire est extrêmement mal racontée, elle enchaine les raccourcis scénaristiques grossiers (Nico qui apparait dans l'histoire comme par magie) et va bien trop vite pour qu'on ait le temps de comprendre quoi que ce soit, surtout dans la dernière heure de jeu, où les révélations s'enchainent bien trop rapidement pour qu'on ait le temps de gober cette histoire, qui pourtant dans l'idée pouvait être très bien. Si bien sûr on gardera quelques personnages et situations sympathiques, je regrette certains choix particulièrement bêtes (la pseudo-romance avec Anna Maria qui est juste nulle et a dû faire vomir du sang aux fans de la première heure), sans compter que comme dans le 2, George passe de bon gars sarcastique à connard fini lors de certains passages, ce qui me gène énormément.
Le jeu est également plutôt moche, on sent que beaucoup d'animations n'ont pas pu être faites, ça crée des cinématiques risibles.
Vraiment je suis la déception pour ce quatrième opus.

Annotation :

Le voici donc, le dernier épisode en date de cette série culte. Revolution Software abandonne les expérimentations 3D des deux derniers opus pour se recentrer sur du point'n click à l'ancienne, bourré de fan-service mais pas poussiéreux. On revient sur ce qui a fait le succès de la série, à savoir une conspiration de grande envergure visant à réveiller un terrible pouvoir millénaire. J'hésiterais même à dire que c'est peut-être l'épisode le mieux écrit de la série, qui aborde des thématiques très intéressantes et se permet une richesse historique qui fait plaisir.
Alors quelque part, on sent que le financement participatif a pu gêner les ambitions des créateurs, que peut-être le jeu n'est pas aussi peaufiné qu'il le devrait. Mais c'est encore une fois un point'n click très bien maitrisé, avec une magnifique direction artistique et un fan-service qui fait plaisir.

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Petit phénomène internet à sa sortie, Helltaker est un petit puzzle-game très attachant et drôle, qui s'amuse avec la culture des Waifu et des fantasmes hentai tout en restant bon enfant (zéro sexe, nudité ou même suggestion, rien que des blagues). Ca n'a pas de grandes prétentions et ça se finit en moins d'une heure, et pourtant sa direction artistique soignée (excellents chara-designs) et sa BO qui donne la patate en font une œuvre vidéoludique qui fait du bien par où elle passe !

Annotation :

Quand l'Indonésie s'essaye à Project Zero. Dreadout est un jeu d'horreur plutôt solide par bien des aspects, mais il a la maladresse d'un premier jeu fait par un studio. Alors je n'ai pas eu "peur" au sens strict, mais le décalage culturel, le fait d'être confronté à un folklore indonésien qui m'est totalement inconnu, m'a bien aidé à me sentir mal à l'aise. Pour autant, c'est dommage que le gameplay soit trop limité. Il n'est pas possible d'améliorer l'appareil photo, il n'y a ni système de munitions ni système de soin, et on sent que les variations de gameplay (course-poursuite, "infiltration",...) n'ont pas été suffisamment travaillées pour être vraiment réussies, et les quelques bonnes idées (le labyrinthe en vue subjective, l'affrontement via des miroirs,...) se terminent trop rapidement.
J'ai malgré tout apprécié le jeu, parce qu'on sent qu'il est fait par des gens qui veulent bien faire et ont des idées, mais qui n'avaient pas l'expérience nécessaire pour les mener à terme.

Annotation :

Une belle petite surprise que ce point'n click. Le jeu nous propose une vision très originale du post-apocalyptique, à la fois très très très glauque et ammorale, tout en ayant de superbes idées de science-fiction (dont on ne comprend malheureusement le plein potentiel qu'à la toute fin, zut !).
Dans les point'n click habituels, il est commun que les énigmes qu'on a sur la route nous amènent à vandaliser des lieux publics ou à emmerder les personnages qui nous entourent. Dead Synchronicity reprend cette logique et la pervertit : nos actes ont des conséquences, elles peuvent être bénignes ou provoquer des drames terribles. Une approche glaçante qui remet en cause le concept même des actions du joueur.
Quel dommage qu'un jeu avec une telle direction artistique digne d'un comic-book, une si belle musique et un scénario bien écrit se termine là où aurait dû commencer sa seconde partie. Et je n'ai pas l'impression que nous aurons un jour la suite et fin de cette aventure.
Dommage dommage. Ça reste un très bon point's click, mais il n'a pas été mené jusqu'au bout.

Annotation :

Je me lance dans cette grande mode des FPS à l'ancienne démarrée après les succès de DOOM 2016 et DOOM Eternal. Ion Fury avait de bons arguments pour me convaincre : Un protagoniste féminin, un arsenal qui avait l'air rigolo, un méchant très très méchant, du cyberpunk 80's et le moteur de Duke Nukem 3D. Et oui, Ion Fury est un très bon jeu. Il est magnifique, déjà, avec un pixel art du plus bel effet, il nous offre des piques d'adrénaline absolument divins, ses niveaux regorgent de secrets et de trouvailles de level design qui font plaisir.
Et puis c'était un plaisir de jouer Shelly. Loin d'être juste "Duke au féminin" comme j'ai pu le lire, c'est une héroïne badass qui pète des bouches avec un savoureux sens de la punchline, et sa relation antagonique avec le méchant est hilarante de débilité. Moi je l'aime bien la Shelly, je la trouve cool !
J'espère pouvoir mettre la main sur la suite bientôt !