La vie sociale ?? Bof... (2024) [Jeux commentés]

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The Old Hunters est le Ringed City de Bloodborne. Le pinacle. Le DLC embrasse encore plus la dimension onirique du jeu et nous offre de nouveaux environnements tortueux et glauques et son ambiance horrifique fait encore une fois des merveilles, jusqu'à la dernière zone où, très littéralement, nous sommes dans un récit de Lovecraft. Les niveaux sont magnifiques et toujours bien designés, les boss sont parmi les meilleurs de tout le jeu (Sauf Laurence. Laurence peut aller se faire foutre.) voir parmi les meilleurs des Souls et la musique a des fulgurances absolument dingues ! Le jeu de base avait déjà cette ambiguïté morale en nous plaçant dans les bottes du méchant, du croque-mitaines, et The Old Hunters va plus loin dans cette démarche en remettant en cause notre motivation à jouer. En quoi sommes-nous si différents de ces horribles monstres que nous traquons si pour les combattre nous abandonnons toute humanité ? Dans un monde de désespoir et de souffrances, où la notion même de réalité nous échappe et nous rend fous, le seul geste de miséricorde est encore d'accorder la mort à ceux qui la souhaitent, ce n'est pas justice, ce n'est pas rédempteur. C'est ce qui doit être fait. La qualité du story-telling des Souls me fascinera toujours.

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J'avais raté Crysis à l'époque de sa sortie, même si le combo jolis graphismes + armure de combat avait de quoi faire rêver.
Bon. Le jeu n'est plus la bombe technique qu'il était à sa sortie, même en remaster. Il est joli, la DA des aliens est sympa, mais rien de transcendant.
Après niveau jouabilité, j'ai eu l'impression de jouer à un étrange mélange entre Far Cry 1 et Halo. Ce n'est d'ailleurs pas pour me déplaire, le gun-feel est réussi, l'IA des ennemis est très limitée (heureusement, au bout d'un moment on n'affronte plus que les aliens donc ça passe), et jongler entre le sprint, l'armure et l'invisibilité est très amusant. Le jeu est à son meilleur dans sa dernière ligne droite. Toute la bataille sur le porte-avions est super cool malgré un boss de fin légèrement crispant (foutu rayon gelant !).
Globalement j'ai bien aimé, mais Crysis manque d'identité pour réellement se démarquer.

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Cette formule évolue pour le mieux. On délaisse le côté Far Cry 1 pour partir vers Call of Duty. Crysis 2 fait cette fois dans la jungle urbaine (on sent que les développeurs sont de New York et aiment cette ville) et va donc régulièrement nous envoyer dans des zones de combat ouvertes avec une certaine liberté d'approche (je ne suis pas certain qu'elles soient faisables en 100% infiltration, mais le level-design est bien travaillé). C'est plus nerveux, plus spectaculaire avec des séquences blockbusters pas très originales mais qui font leur petit effet. On sera étonnés de retrouver Richard Morgan à l'écriture et on se demandera comment il est passé de la fantastique trilogie Takeshi Kovacs à cette histoire militaro-militaire tout aussi convenue que celle du premier. En tout cas c'est très agréable à jouer clavier-souris en main, les mécaniques sont plus fluides et se marient vraiment très bien aux nouveaux ennemis, aux armes variées et très jouissives (fusil à pompe et sniper, mes amours de toujours !) ainsi qu'aux environnements.
Crysis 2 n'est pas forcément un FPS très original, mais il est efficace et satisfaisant à jouer, et je ne lui en demandais pas plus.

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Après avoir lu les retours, je ne m'attendais pas à grand chose et résultat, je suis moins négatif que je ne l'aurais pensé. On sent que le développement de Crysis 3 a été très chaotique, l'ajout de nouvelles mécaniques semble avoir été fait au dernier moment, comme les missions secondaires qui ne sont jamais mises en avant par le jeu, ce qui fait qu'on complète des zones en découvrant qu'on a raté des missions secondaires, ou bien les points de compétences, le jeu ne souligne jamais s'ils sont importants ou non et ils se confondent très facilement avec le décor. Ça ajouté aux problèmes de rythme : Le jeu est plus court de 2 ou 3h que les précédents et tout semble rushé, pas du tout naturel. On s'évade de prison, Bam on découvre un New York post-apo, même pas le temps de découvrir ce nouvel environnement que déjà on va au QG de la résistance et 1h de jeu après, on fait s'effondrer la méga-organisation para-militaire qui exerce un monopole énergétique, puis PAF! les aliens débarquent et c'est parti pour Halo 3. On a l'impression que le scénario a été taillé à la serpe par manque de temps ou d'argent (seulement 2 ans de développement entre le 2 et le 3 contre 4 entre le 1 et le 2), et que le gros des efforts s'est concentré sur les graphismes, effectivement magnifiques malgré un filtre sombre un peu terne. Même aujourd'hui, et même si c'est un remaster, les graphismes n'ont rien à envier aux AAA PS5 et Series X. Une qualité visuelle qui ne nous empêchera pas de voir que la mise en scène est bien plus faible que dans l'opus précédent (sauf une séquence de cache-cache à Chinatown franchement chouette mais pas du tout interactive), moins spectaculaire, et que les bonnes idées sont sous-exploitées (la Supercharge aurait clairement dû être une jauge à remplir au lieu d'un power-up qu'on utilise 3 fois dans tout le jeu).
Je mentirais si je disais que la dernière ligne droite n'était pas cool et concluait le tout en beauté, mais c'est le plus faible des Crysis, même s'il est sympathique à jouer.

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Ah quelle expérience, mes aïeux !
The Quiet Man est bien le suprême mauvais jeu qu'il faut jouer pour le croire.
D'une idée ma foi pas déconnante, à savoir nous mettre dans la peau d'une personne sourde, a été tiré le pire du jeu narratif. Nous sommes littéralement dans une situation où l'histoire tient dans des cinématiques de 5 à 20min entrecoupées de phases de gameplay de 15min. Alors bon, le scénario est profondément bête et incohérent, je n'ai rien de plus à ajouter. J'ai quand même fait le jeu deux fois, sans puis avec le son. Sans, l'histoire tient à peu près la route même si les cinématiques nous semblent 4 fois trop longues à cause des dialogues inaudibles; avec le son, on se rend compte que le tout n'a aucun sens, que les dialogues sont basiques voire culcul la praline et que l'écriture des personnages est encore plus atroce que quand tu ne les entendais pas ! Et il va sans dire que les scènes en live action sont filmées comme un téléfilm à la con (mais pas trop mal éclairées, c'est déjà ça).
Les phases de jeu sont tout aussi horribles ! Un éventail de coups ultra-limité, des animations robotiques sans aucune fluidité entre deux mouvements, parfois les hitbox sont baisées, d'autres fois on se prend les coups avec 3 frames de retard, et le tout n'est qu'un beat'em up qui fait pitié avec ses 3 salles remplies des mêmes 3 clones qui se répètent à l'infini (et pour un jeu narratif, ça la fout mal d'avoir toujours les mêmes ennemis à affronter...), sans parler des boss dont la stratégie pour les vaincre n'est jamais claire d'entrée de jeu et sont donc très frustrants.
The Quiet Man est un très mauvais jeu-vidéo et une mauvaise histoire, pleine de bonnes intentions certes, mais foireuse au point d'en devenir fascinante.

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Ce jeu est sorti la même année que Dark Souls 2 et il ressemble à une version prototype de Demon's Souls sorti 5 ans avant ! Même rigidité des déplacements, mais encore plus de lenteur.
Lords of the Fallen a pour principal défaut de vouloir être un Souls-like mais n'a pas compris la philosophie et le game-design des Souls. La lenteur des affrontements est l'énorme problème, surtout face aux boss qui sont une tannée ! Trop de vie, les mêmes patterns qui se répètent à l'infini, et contrairement aux Dark Souls, ici les attaques des boss ne laissent que de très faibles délais nous permettant la contre-attaque, ce qui fait que certains combats de boss doivent bien durer 5min entières. Et pas 5 minutes difficiles et haletantes : 5 minutes molles et mortellement ennuyeuses !
Game-design linéaire, système de gantelet que le jeu ne nous encourage jamais à utiliser donc on l'oublie tout le temps, système d'XP très opaque dans son fonctionnement, arsenal plus ou moins inintéressant,...
Je me suis fait chier à jouer à Lords of the Fallen, et je ne l'ai même pas terminé. J'ai été saoulé par le manque total de maitrise des développeurs qui ont voulu imiter les Souls sans avoir eu le temps et/ou les moyens de peaufiner correctement l'ensemble.

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Doom X Lovecraft, une équation tellement évidente qu'on se demande pourquoi ça n'avait pas été tenté avant. En terme d'ambiance lovecraftienne, le jeu est très réussi, son bestiaire contient la juste proportion de tentacules et de troisième paire d'yeux, l'arsenal est classique mais fonctionne super bien, d'ailleurs les options d'upgrades sont toutes fabuleuses, mention spéciale au shotgun qu'on peut transformer en abomination lovecraftienne surpuissante ! De plus le level-design, s'il ne réinvente pas la roue, fait très bien le job, malgré un nombre conséquent d'obstacles sur le chemin lors des combats en arènes.
Car ce que le jeu gagne en spectacle et en intensité, il le perd en lisibilité de l'action. Les jeux de lumières, d'onomatopées, d'explosions et les attaques prennent souvent l'entièreté de l'écran, donnant lieu à trop de combats brouillons, pas aidés par de réguliers passages au noir et blanc qui, s'ils se tiennent thématiquement (plongée dans la folie parce que Lovecraft, tout ça), nous rendent littéralement aveugles pendant quelques secondes. Et la physique des déplacements et des sauts ne s'adapte pas très bien à des phases de plateforme, et pourtant le jeu s'obstine à en disséminer tout au long de sa durée.
A l'arrivée, on a quand même un bon Doom-like, mais j'espère que la suite a appris des erreurs du premier.

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C'est vraiment le fanboy primaire en moi qui a cédé à la tentation de ce remaster, pas dégueu au demeurant. Un lissage des modèles 3D qui rend extrêmement bien et donne aux graphismes la qualité visuelle qu'on pensait qu'ils avaient à l'époque. En plus de ça ils ont refait tout le doublage avec de nouvelles voix, une nouvelle traduction, et le petit fanboy qui a trop joué au jeu étant gamin que je suis a eu un peu de mal à s'y faire au départ, mais il faut reconnaitre que c'est de l'excellent boulot. Seul gros bémol : Les incroyables cinématiques, celles qui m'ont fait découvrir mes premières scènes d'horreur ("Bataille sur l'Amerigo", oh putain !), qui m'ont transporté de leur souffle épique ou bouleversé par leur puissance tragique, bref toutes ces cinématiques n'ont pas été remasterisées et en plus on ne les a qu'en VO ! Énorme point noir pour moi.
Starcraft reste l'un des meilleurs jeux de tous les temps malgré tout.

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J'avais déjà testé The Genesis Order, dernier titre de ce studio qui propose des jeux érotiques qui sortent du lot. Bien sûr on est toujours là pour en prendre plein la vue avec moult et moult scènes de sexe aussi nombreuses que réjouissantes (avec évidemment une part non négligeable de grotesque mais c'est le genre qui veut ça), mais le tout est emballé dans une formule de point'n click à puzzles avec quelques notions de RPG. Une formule qui débute avec ce Lust Epidemic et montre d'entrée ses faiblesses : Beaucoup de répétitivité, beaucoup d'allers-retours, une intrigue qui par moments s'étire au-delà du raisonnable et passe par des circonvolutions capilotractées,... Des problèmes présents dans tous les jeux de NLT Media, mais étant le premier Lust Epidemic est le moins bon de leurs titres. Là où les personnages féminins des deux jeux suivants sont à la fois bien designés et bien écrits, ici ils sont un peu moches et très caricaturaux, et c'est un peu un problème dans un jeu érotique qui veut nous proposer une histoire. Le jeu se joue sans problèmes et est plutôt satisfaisant à compléter, mais dans son genre il est relativement faiblard.

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100%

Voilà, là la formule fonctionne ! Alors comme Lust Epidemic on n'échappe pas à quelques problèmes de rythme et le jeu nous tease beaucoup, beaucoup trop la résolution de son intrigue dans The Genesis Order, mais c'est un vrai bon jeu. Les ambitions ont été revues à la hausse avec une plus grande map, plus de personnages, une chiée de secrets et bonus qu'on a plaisir à découvrir. Les personnages féminins sont tous réussis, leur écriture est un peu moins fine que celle de Being a DIK (qui pour moi reste le maitre étalon du genre érotique), mais elles bénéficient toutes d'un soin d'écriture qui les rend attachantes avant d'être attirantes. A ce titre, les modèles 3D sont splendides, on en prend plein la vue. Le jeu se pense comme un vrai jeu d'aventure et d'énigmes, plein de mystères et de retournements de situation plus ou moins tirés par les cheveux mais jamais débiles. C'est certes une intrigue où l'on va fatalement être amenés à multiplier les scènes de sexe, mais elle a été écrite avec soin, et ses petites incartades prétextes au sexe sont finalement plus amusantes qu'autre chose, donc ça me convient.
A voir si The Genesis Order est un digne héritier de cette démarche qui me plait.

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Je reste un peu sur ma faim à la fin, mais ce Yakuza 2 reste aussi qualitatif que le premier. Encore une fois une superbe intrigue mafieuse alliant le tragique au comique, avec une foule de nouveaux personnages complexes pris dans des intrigues familiales et criminelles qui les dépassent et les amènent à faire ressortir le pire et le meilleur de l'humain. Certes ça s'essouffle sur la fin avec un enchainement de retournements de situations légèrement capilotractés et l'impression qu'une partie de l'intrigue a été rushée, mais on ressort très satisfaits de l'histoire qu'on a eu.
Encore une fois, quel plaisir de se balader dans les rues de Kamurocho ainsi que de Sotenbori pour ce deuxième opus. L'impression de vie et de réalisme que les développeurs ont su insuffler dans leur mini-open world est impressionnante : Nous ne faisons pas qu'aller d'un point A à un point B dans la ville, nous sommes DANS la ville. Les restaurants, les quêtes secondaires, les mini-jeux en pagaille,... Encore une fois il y a mille choses à faire dans Yakuza 2, qui nous immergent dans ce Japon urbain qu'on connait peu par chez nous, le tout rehaussé d'une part non négligeable d'humour potache pour parachever le tableau.
Vraiment une licence à part.