Le Carton de la honte © VOLUME 2

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▷ ON GARDE

Très bon script sur le colonialisme et la résistance, sournoisement camouflé en film de genre à la mise en scène intelligente.
Un Blu-ray ne serait pas du luxe, plutôt que les sempiternels fonds de tiroirs qui sortent.

1 point bonus pour Christopher Lee, très bon comme souvent (quand il s'investissait)
1 point bonus pour Sybil Danning ♡ toujours !

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▷ ON GARDE

Délire gore outrancier, complétement barré, voire profondément stupide, qui ose absolument tout, mixant joyeusement tous les folklores imaginables et surpassant allégrement son prédécesseur, avec lequel il n'a d'ailleurs tellement RIEN à voir, qu'il est tout à fait envisageable de le zapper complétement.
Un sympathique Nanar donc, encore plus fréquentable aujourd'hui, à l'heure des films standardisés et inoffensifs qui pullulent sur nos écrans.

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▷ ON GARDE

Alan Smithee au scénario
+ Lance Henriksen ♡
+ Brion James ♡
+ KNB aux effets spéciaux gore ♡
= Kif assuré !

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▷ ON GARDE

Scott Sanders est un réalisateur indépendant, décidément très intriguant.
2 films et demi (puisque le dernier, AZTEC WARRIOR avec Luis Guzmán, est invisible depuis sa sortie technique de 2016, 4 ans après la fin de son tournage ?!?!) et depuis : plus rien.
Comme il l'a confirmé en interview, il ne supporte aucune compromission et préfère ne pas tourner plutôt que de livrer un film qu'il ne peut pas contrôler de A à Z ou dont le sujet ne le passionne pas.
C'est extrême (surtout à Hollywood) mais c'est tout à son honneur.
Toujours est-il que son premier film COMME UN VOLEUR, au très joli casting, prend le spectateur-blasé par surprise et prouve la nécessité de tenter certains petits films évacués trop vite par la critique ou passés inaperçus auprès du public de l'époque (saturée mais bénie) des vidéoclubs.
Juste dosage entre le verbiage des polars de Roger Avary (plus que de Tarantino, malgré ce que tout le monde écrit) et l'ambiance décalée des comédies policières de Tom DiCillo, COMME UN VOLEUR paraît dérisoire mais sa petite musique décalée revigore aujourd'hui, alors que les films à "budget moyen" ont disparu des écrans.

1 point bonus pour les nombreuses répliques hilarantes qui scandent le film ; notamment celles déclamées par l'immense André Braugher ♡

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▷ ON GARDE

Entre aventure pour toute la famille et BZ décalé, le mésestimé mais pourtant doué Anthony Hickox évite le pire, grâce à une poignée de fulgurances Nanardes bien senties et un respect des comic strips d'origine bienvenu.

Annotation :

▷ ON GARDE

Slasher d'un autre temps, anachronique dès le jour de sa sortie mais qui propose d'excellents films-hommages à l'intérieur du film.
Pour ne rien gâcher, ces bouts de "films dans le film" sont parfaitement intégrés à l'intrigue.
Dommage que l'actrice principale joue aussi mal.
Bob Clark aurait pu le réaliser s'il n'avait pas bêtement décrété qu'il ne réaliserait plus de film d'horreur après BLACK CHRISTMAS.
Vu les daubes qu'il a enchaînées ensuite, il aurait mieux fait d'y réfléchir à deux fois.

1 point malus pour le DVD Opening en 4/3, difficilement supportable aujourd'hui.

Annotation :

▷ ON GARDE

Visionnage partagé entre frustration, consternation et amusement.
D'un côté, le scénario ne fonctionne pas une seconde, la résolution du mystère tient de l'un des clichés les plus éculés du cinéma horrifique moderne et les SFX sont ratés.
D'un autre côté, tout cela est bon enfant, plutôt bien interprété (même si le réalisateur a passé le tournage à pester contre sa vedette dont il questionnait le talent), correctement filmé, supplantant même certains films cultes de vidéoclub de l'époque.

Annotation :

Il y avait tout pour faire un grand film : des acteurs formidables jusqu'aux seconds rôles tous excellents incarnant des losers mal lavés, une photographie réussie, une bande originale tout à fait dans le ton...
Hélas, le script traîne son spleen en poseur-clippeur énervant, brinquebalant le spectateur de déconvenue en déconvenue.
Pire, le final semble même imposé par les producteurs tellement il paraît à côté de la plaque. Une vraie tragédie qui ne tient pas la route une seule seconde.
Exactement 20 ans plus tard, Darren Aronofsky signera avec THE WRESTLER, une sorte d'addendum à HOMEBOY, rendant enfin justice à la prestation de Mickey Rourke pour lui offrir l'écrin parfait.
On savait qu'Aronofsky n'était pas du genre à faire dans la finesse (le pape du "film à message" pachydermique), mais après avoir vu HOMEBOY, on a aussi la confirmation qu'il ne fait pas dans l'originalité non plus, tant THE WRESTLER emprunte à son aîné.
Au moins sa "relecture" de HOMEBOY est réussie.
Il est tellement rare que la copie surpasse l'original...

Annotation :

Mix de LA FIN DES TEMPS (en moins bien) et de LA SEPTIÈME PROPHÉTIE (en moins coincé) pour un Nanar recélant quelques très bons moments, sous la couche de ridicule et d'interprétations risibles, que n'aurait pas renié un David S. Goyer au top de sa forme.

Annotation :

- le scénariste tente des choses.
- le héros meurt en chemin (c'est rare dans ce type de films).
- la production a déniché un formidable décor naturel qu'elle exploite de fond en comble : prix du "meilleur bâtiment désaffecté dans un DTVoD" depuis KIN !
- et James Nunn en profite discrètement pour perfectionner son artisanat avant de livrer son chef-d’œuvre, 3 ans plus tard (ONE SHOT).

1 point bonus pour Shawn Michaels ♡ par nostalgie adolescente des après-midis passées devant le Royal Rumble ♡ sur Canal+.

Annotation :

3 courts-métrages sans aucun lien entre eux (pas même Stephen King, contrairement à ce que l'on essaie de nous vendre ?!) :
- les 2 premiers font partie de l'anthologie Stephen King's NIGHT SHIFT COLLECTION VOLUME 2, alors qu'un seul des deux films est tiré d'une nouvelle de cet auteur ?!
- le dernier est simplement la première réalisation de Damian Harris.
Les raisons de la création de cette anthologie interrogent donc fortement.
Mais les films eux-mêmes sont intéressants.
Et rien que pour voir comment réussir l'adaptation d'une (mauvaise) nouvelle en 20 minutes, alors qu'un grand studio en a tiré 10 films, tous plus nuls les uns que les autres (LES DÉMONS DU MAÏS), cet étrange DVD vaut le coup d’œil.
Pour peu que l'on parvienne à dépasser l'ignoble VF obligatoire et la qualité d'image médiocre, bien entendu.

Séance inachevée

Annotation :

William Kaufman signe une "bonne" suite du MARINE (le "chef-d’œuvre" original de la WWE) et livre un BZ forestier ultra basique mais avec quelques séquences d'action bien foutues et des personnages aux réactions logiques et conformes à leur caractérisation.
Même si ça ne sauve pas le film de l'anonymat, c'est suffisamment rare dans ce type de productions pour être souligné !

Annotation :

Bonnes pyrotechnies (sauf la première), B.O. correcte, montage efficace, décors bien trouvés, directeur de la photographie compétant, durée adéquate (ni trop long, ni trop court), acteurs charismatiques avec un petit côté ringard si délicieux dans ce genre de BZ.
Bref, il y a tout pour livrer un bon "actioner" de vidéoclub ; malheureusement le scénario incohérent semble écrit par un enfant de 4 ans.
"Sympathique-sans-plus", donc.
Mais ça aurait pu être pire ; il suffit de regarder la filmographie de Yossi Wein.

Annotation :

OUT OF REACH est un parfait condensé des Nanars du 'Saumon agile' sur sa "période Sony Pictures Home Entertainment" comprise entre 2002 et 2007 et l'un des plus regardables.
Une caractérisation hilarante, des péripéties inutilement alambiquées comme le plan pour récupérer la fillette, totalement ridicule quand il suffirait d'enfoncer une porte (ce que Seagal fait pourtant pendant tout le film, SAUF cette fois-là ?!), un méchant décoloré "over the top", des répliques d'un autre monde, un montage sans queue ni tête : TOUT y est !
On a même le droit aux décors foireux d'hôtels miteux, typiques de cette période dans sa filmographie (Hôtel Terminus, Hôtel Paradis, Hôtel Varsovie etc etc).
Grand cru pour les fins gourmets !

Annotation :

Simon Fellows est un bon gars.
Il parvient même à rendre correct l'un des films d'évasion fiscale de Wesley Snipes.
Si, ça, ce n'est pas une prouesse artistique ?!

Annotation :

Le GHOST DOG dégénéré du 'Saumon agile' qui marque une courte "ère bénie" dans sa filmographie, durant laquelle il enchaînera les perles Nanardes (entre 2008 et 2010).
Il n'y avait bien que le 'Hollandais branlant' Roel Reiné, pour donner un nouveau coup de fouet à la carrière de Steven, après 5 ans dans le giron de la Sony Pictures Home Entertainment.

Annotation :

Énorme déception.

Annotation :

Sans l'amourette Nanarde et avec un bon réalisateur aux manettes, ça aurait peut-être pu donner quelque chose.

Annotation :

Il semble que la "marque de fabrique" de Paul Lynch (HUMONGOUS) soit donc de commencer ses films très forts avant de lentement verser dans le tout venant attendu ou, comme ici, dans le nawak total.
Dommage.
Heureusement, il y a Nina 'va-va-voum' Axelrod ♡ qui fait passer la pilule plus que de raison.

Séance inachevée

Annotation :

De la SF à la manière de Charles Band (TRANCERS) : zéro budget mais des idées, que les scénaristes de JUMPER n'hésiteront d'ailleurs pas à piller pour faire moins bien, avec 10 fois plus d'argent.
Le hic ?
C'est extrêmement répétitif et cela ressemble à un pilote de série télé' avortée. Ce que c'est, probablement.

1 point bonus pour le numéro du petit Jack Black ♡

Séance inachevée

Annotation :

La SUICIDE SQUAD contre un groupuscule Néo Nazi !
Rien à voir avec le 1er SCORPION ROUGE donc, mais assez jouissif, notamment grâce à une solide pyrotechnie (hormis la première explosion qui sonne comme un pet foireux) et un montage relativement ambitieux, beaucoup mieux foutu que la moyenne du genre (dernier film de son monteur, semble-t-il spécialisé dans le Nanar).
On peut ainsi plus facilement accepter le scénario indigent et les performances du casting frôlant le zéro pointé.

Séance inachevée

Annotation :

Nanar gériatrique rendu sympathique par John Glen et son casting.
Il est toujours émouvant de voir un vieux réalisateur dépassé qui refuse de tirer sa révérence avant un "dernier gros coup" même si c'est un coup d'épée dans l'eau.

Séance inachevée

Annotation :

CLASSE COMBAT (a.k.a. SCORPION en DVD en France) a beau ne pas être folichon (l'écriture est cataclysmique, l'interprétation, pas franchement meilleure), au moins sa réalisation est correcte et, aussi étrange que cela puisse paraître, ce sous-sous-sous KARATÉ KID n°28 fonctionne même pas trop mal par moments.

Séance inachevée

Annotation :

Étonnamment bien (pour ce que c'est).

Séance inachevée

Annotation :

En grand fanatique de la société de production PM Entertainment, l'indulgence est de mise...
D'autant plus quand on sait qu'Art Camacho (le plus mauvais réalisateur de la firme qui n'avait pas besoin de ça) a appris en cours de tournage (et c'était son premier film en tant que réalisateur), au moment où il souhaitait utiliser la troisième caméra (celle de "secours" en cas de panne), qu'il allait devoir faire sans, car ses producteurs l'avaient louée pour faire venir un chimpanzé sur le plateau et qu'il faudrait à tout prix l'intégrer au scénario car selon eux : "les animaux, ça vend bien".
Quand on sait ça, franchement, le résultat n'étonne pas et on compatirait presque... si seulement Art Camacho n'avait pas fait la démonstration à partir de ce film et tout au long de sa carrière de sa médiocrité.

Séance inachevée

Annotation :

Grosse déception, longue, chiante, verbeuse et tellement ridicule qu'elle s'apparente souvent à un calvaire prétentieux.
Seul le deuxième épisode a un quelconque intérêt !
Seul avantage de cette horreur, c'est qu'il n'est pas nécessaire de se l'infliger pour profiter des joies déviantes du film suivant, puisque chaque opus fonctionne indépendamment des autres et qu'ils n'ont rien à voir entre eux.

Séance inachevée

Annotation :

Au moins, avec Pyun, c'est "bien fait, pour pas cher" mais ce n'est pas bon pour autant.
Ça a juste de la gueule.

Séance inachevée

Annotation :

3 points pour les cascades automobiles et le script qui se déroule sur une nuit (kif personnel plus que subjectif).

1 point bonus pour Michael Biehn ♡

Séance inachevée

Annotation :

Série BZ plus intéressante que prévu mais trop maniérée.

Séance inachevée

Annotation :

DTV complaisant et mal rythmé mais au casting de vieilles gloires du BZ qu'il fait bon retrouver, Michael Biehn en tête, mais aussi Tom Berenger, William Forsythe, Kelly Hu, Tom Sizemore, James Russo, D.B. Sweeney, David Proval, Dominique Swain etc etc
La liste est folle !

Séance inachevée