Le cinéma d'animation de 2007.

Annotation :

Studio d'animation : A. Films A/S
Réalisateur : Michael Hegner et Karsten Kiilerich
Stars au doublage : M.Pokora et Leslie
Box office : inconnu

En 2007, une adaptation en prise de vue réelle du conte de Hans Christian Andersen était initialement prévu mais pourtant, le studio danois a décidé qu'il serait bien mieux de sortir ce film en animation 3D.
La seule chose qui m'ait poussé à voir le film est le fait d'avoir perdu un pari avec une internaute senscritique, et je crois qu'à l'avenir je réfléchirais au gage en jeu pendant un pari parce que je ne m'infligerais pas ce genre de supplice tout les jours.
Entre un rythme plat en continu, des images tous plus hideux et dégueulasse les unes que les autres, on est déjà parti sur un très mauvais pas. Mais si en plus le héros est l'un des plus détestables et méprisables qui soit et fait vivre un enfer en continue à son "fils" aussi fade que le reste du film, impossible de lui trouver la moindre légitimité.
Non franchement, rien à récupérer dans ce projet qui s'est transformé en perte de temps totale.

1/10

Annotation :

Studio d'animation : CoMix Wave
Réalisateur : Makoto Shinkai
Box-office : inconnu

Parmi les quelques noms de cinéastes japonais dans le domaine de l'animation, Makoto Shinkai est l'un des plus connus en terme de visuels mais pourtant au-delà du travail visuel, j'avoue que j'ai accroché qu'une fois sur deux à ses films et encore, l'un d'eux est surtout un moyen-métrage.
Shinkai explore le thème de l'histoire d'amour à distance à travers un rendu visuel absolument sublime en 3 court-métrages et quelques morceaux musicaux sympa à écouter.
Mais en dehors de cela, je ne peux m'empêcher de trouver les personnages plats et jamais très intéressant, à l'exception de Kanae Sumida plus potable que les deux principaux tourtereaux et je me suis jamais senti touché par l'"amour" à distance entre Akari et Takaki.
Certains y trouveront surement leur intérêt, moi je suis pas rentré dedans, pas qu'il y ait quelque chose d'horrible à en dire mais rien qui attire mon intérêt.

5/10

Annotation :

Studio d'animation : Walt Disney Animation Studio
Réalisateur : Stephen J. Anderson
Box-office : 169 millions de dollars

Alors que les studios d'animation Disney sont toujours en plein âge noir et que John Lasseter, les studios de Mickey se relancent une nouvelle fois dans un film d'animation en image de synthèse après le pitoyable Chicken Little.
Et honnêtement, je peux pas dire que je déteste ce film, aussi inégal qu'il soit il a au moins un mérite, celle de finir sur une morale convaincante et de réussir à finalement traiter son héros correctement en apportant quelques bons moments.
Enfin... ça c'est après la première heure. Si on excepte Wilbur et certains morceaux de Danny Elfman à la musique, ce film devient rapidement insupportable et affligeant tant par sa vitesse que par son travail visuel infiniment perfectible et bâclé (pas autant que Chicken Little mais quand même on a vu mieux), une galerie de personnage tous réduit à des rôles unidimensionnel et à des gags jamais réfléchi et on ne se demande jamais "Est-ce que ça peut marcher ?".
Très partagé, mais on évite le pire.

5/10

Annotation :

Studio d'animation : Dreamworks
Réalisateurs : Chris Miller et Raman Hui
Box-office : 798 millions de dollars
Star au doublage : Alain Chabat

Cela fait bien longtemps que je n'ai plus vu le troisième opus de la saga Shrek, surtout adoré pour ses deux premiers films, mais beaucoup moins pour ses deux suites.
Je peux difficilement le juger vu que ça fait un moment que je ne l'ai plus vu, mais dans mes souvenirs c'était juste sympa, ça volait pas haut du tout, c'était très loin de la qualité du deux mais il y avait des passages qui m'avaient plutôt plu et certains gags pas déplaisant.
Mais ça, c'est les souvenirs, il faudra bien que je le revois... par contre ça ne sera pas pour le projet "Shrek 5", faut pas déconner non plus.

6/10

Annotation :

Studio d'animation : Madhouse
Réalisateur : Masayuki Kojima
Box office : ?

Durant l'été 2007, au milieu des Tous à l'ouest : une aventure de Lucky Luke ou d'un film d'animation Pixar signé Brad Bird, un manga du nom de Piano Forest connait une adaptation en film entre les mains de Masayuki Kojima... qui est un parfait inconnu à mes yeux. Et qui malheureusement se montre beaucoup plus limité que d'autres adaptations de mangas ou oeuvre de fiction en animation japonaise. Dans l'écriture, si le déroulement n'est pas très surprenant, il y a un bon développement de la dualité entre Kai et Amamiya, l'un étant fils de famille pauvre et l'autre issue d'un milieu social influent mais ayant le piano comme passion commune et tissant néanmoins une sympathique amitié. Et il y a aussi quelques personnages secondaires bien écrit comme le professeur Ajino. Mais à côté de ça, j'accroche moyennement à l'esthétique visuel qui est très classique et ordinaire, surtout au niveau du chara-design presque fade et des effets de lumières qui perdrait en intérêt sans les scènes de piano en foret. Soit c'est une pure copie du style visuel du manga, soit Kojima n'avait pas d'idée pour narrer ce drame animé et n'a pas de patte personnelle à ce niveau. Après ce visionnage, deux questions me trottent en tête : est-ce normal que je pense à Mamma Mia d'ABBA à chaque fois qu'on nomme Amamiya dans ce film ? Et deuxièmement, comment est-ce qu'on est censé prendre au sérieux une pianiste qui joue en rêvant d'être assise sur la cuvette des chiottes accompagnées de sa chienne Wendy (c'est pas conneries, regardez vous même) ?

6.5/10

Annotation :

Réalisatrice : Marjane Satrapi
Box-office : 22 millions de dollars
Star au doublage : Catherine Deneuve

Le festival de Canne de 2007 a été marqué par la présence de l'adaptation en animation d'un roman autobiographique "Persepolis", une bande-dessinée en 4 tomes que j'ai dévoré en lecture après avoir visionné le film (un excellent bouquin d'ailleurs) sur Marjane Satrapi, qui adapte justement sa propre autobiographie.
Pendant moins de 1h40, Satrapi et Paronnaud mettent en image en noir et blanc la vie de Marjane Satrapi en Iran face à la chute du Shah et l'instauration du gouvernement de la république islamique, ainsi que sa vie d'adolescente en Autriche pour fuir l'état avec beaucoup de justesse et par moment un humour qui allège le ton étouffant du propos.
C'est un film qui vieillit bien dans mes souvenirs, et qui soigne en plus de cela les relations de Satrapi avec sa famille, notamment sa grand-mère et en plus aborde de nombreux sujets grave tel que la guerre Iran-Irak dans les années 80.
On se retrouve non seulement avec une très bonne biopic, mais surtout un film d'animation adulte comme on serait en droit d'en attendre plus souvent.

8/10

Annotation :

Studio d'animation : Pixar Animation Studio
Réalisateur : Brad Bird
Box-office : 620 millions de dollars
Star au doublage : Camille

Après le succès relatif d'un certain Cars qui a pas mal divisé une partie du public de Pixar, Brad Bird revient sur le devant de la scène pour un deuxième long-métrage animé chez la boîte de Luxo Jr. en allant cette fois-ci en France pour parler de notre culture culinaire locale.
Honnêtement c'est un film que j'ai envie d'aimer davantage car j'adore le cinéma de Brad Bird et sa nostalgie ainsi que ses références subtils à tel ou tel genre de divertissement, à une culture et surtout à un genre du cinéma comme celui de super-héros justement avec "Les Indestructibles".
Et c'est ce que l'on retrouve souvent ici : en plus d'une grosse appétit qui ressort de nos babines après le visionnage et d'un hommage visuel des plus admirable à la capitale française, sans parler des compositions de Giacchino tout aussi charmante et de sa galerie de personnage (dont un rat doublé par Guillaume Lebon, voix française de Remus Lupin dans "Harry Potter").
Mais pourtant, il y a un ou deux petits quelque chose qui m'empêchent de rentrer totalement dans le concept du film, alors qu'à proprement parler rien n'est raté.
Peut être ne suis-je pas fan de la Ratatouille... c'est peut être ça ou c'est autre chose.

8/10

Annotation :

Studio d'animation : Madhouse
Réalisateur : Mamoru Hosoda
Box-office : ???

Après avoir réalisé deux films Digimon ainsi que le sixième film de la licence ultra populaire One Piece, Mamoru Hosoda se lance enfin dans un projet qui lui permet d'instaurer ses thématiques qu'il réutilisera de film en film avec l'adaptation d'une nouvelle éponyme au Japon.
Et pour une première, c'est loin d'être un échec, le concept en lui-même est dans un premier temps souvent utilisé avec humour mais aussi pour mettre Makoto Konno dans des situations de dilemme face auquel elle refusera de mûrir mais devra finalement surpasser son immaturité. Les thèmes de l'adolescence et de la scolarité ainsi que des premiers amours prennent leur place.
Quant au style visuel, Hosoda se construit mais j'ai toujours eu des réserves avec le chara-design ou les mouvements des corps propre aux personnages de Hosoda. Mais cela est largement compensé par le reste et pas mal de séquences de voyage dans le temps bien foutu et une galerie de personnages convaincants.
On n'est pas encore face à quelque chose de parfait, néanmoins les débuts sont plus que prometteur et Hosoda va se créer un profil d'auteur pour ses prochains films.

8/10

Annotation :

Studio d'animation : OLM
Réalisateur : Kunihiko Yuyama

Celui là est à revoir, et je vais pas me presser vu que ma période Pokémon est passé depuis bien longtemps.

6/10 (note non définitive)

Annotation :

Studio d'animation : ImagesMovers
Réalisateur : Robert Zemeckis
Box-office : 192 millions de dollars

Robert Zemeckis poursuit ses démo technique avec la performance capture avec, cette fois-ci, une adaptation d'un poème épique nordique sur Beowulf qui a malheureusement floppé à sa sortie aux USA.
Sincèrement, le film est plein d'audace tant en terme de ton que de visuel. Malheureusement le film reste limité avec la modélisation de la motion capture qui reste très statique, des séquences jeu vidéo avec l'utilisation de la 3D et les personnages pour l'ensemble moyen et peu intéressant, parce que lorsque le film fait dans l'action et les légendes nordiques, par moment ça a de la gueule et des couilles.
La première scène de massacre dans la taverne du roi Hroogar, l'affrontement entre Beowulf et Grendel ainsi que la musique bien bad-ass d'Alan Silvestri pour accompagner le tout et la modélisation d'Angelina Jolie en créature de charme démoniaque sans oublier une fin ouverte à une nouvelle malédiction, ça nous fait là un film à part. Des cinéastes se sont inspirés des travaux de Zemeckis dans ce film, Spielberg le premier avec "Tintin" et rien que pour ça, respect Robert.
Une expérience intéressante et que je retenterais volontiers.

6/10

Annotation :

Studio d'animation :
Réalisateur : Olivier Jean-Marie
Box-office : 4 241 498 millions d'€
Stars au doublage : Lambert Wilson, Clovis Cornillac et François Morel

Si je devais citer un film d'animation dans lequel ma nostalgie joue beaucoup sur mon avis et me pousse à l'apprécier en tant que gros plaisir coupable malgré son flop et ses mauvaises critiques, "Lucky Luke : tous à l'Ouest" qui en fait tellement des caisses et n'a tellement aucun capitaine à son bord que ça devient un film en roue libre quasi totale ou Oliver Jean-Marie fait un peu tout ce qu'il veut.
Je comprendrais très bien qu'on lui reproche un rythme trop effrénée, son humour qui peut laisser amer que ça soit par ses références grossiers voire lourdingue (comme les références aux anciennes séries de OJM), la voix de Lambert Wilson absolument pas approprié à Lucky Luke, l'antagoniste pas génial, l'image de synthèse 3D visible et pas terrible.
Mais merde ça en fait tellement des caisses et ça va tellement dans le nawak que ça en devient ultra fun, pas bon mais j'y trouve largement mon compte. Que ça soit la présence des Daltons toujours aussi géniaux dont ce brave grand crétin Averell, l'animation 2D qui reste de très bonne facture et se lâche à de nombreuses reprises, les accents ridiculement irréaliste et stéréotypés des colons, son lot de gag réussis, son excentricité ou même la chanson du saloon qui deviendrait gênante à montrer à un enfant mais qui devient ultra fendard à mes yeux. Et le climax avec Lucky Luke qui tire une balle trois minute dans la mine et qui parvient à désarmer Joe Dalton alors que celui-ci tient une institutrice en otage, si ça c'est pas brillant !
Un gros plaisir coupable comme j'en ais rarement, mais j'assume, c'est de la bonne et j'en reprend volontiers tant que c'est fait avec autant de folie.

6.5/10

Annotation :

Studio d'animation : Dreamworks
Réalisateur : Simon J. Smith et Steve Hickner
Box-office : 287 millions de dollars
Stars au doublage : Gad Elmaleh

Dans la lignée des premières comédies Dreamworks qui ont plombé le studio d'animation et l'ont inexorablement poussé à alterner comédie de merde et film d'animation de qualité, "Bee Movie, drôle d'abeille" est l'une de celle qui aurait pu être appréciable si ça ne s'était pas transformé en film écolo confus et au visuel vomitif.
Si quelques visuels ne sont pas laid à regarder, dés la première rencontre entre Barry et Vanessa ça accumule les visuels horrible, en particulier le chara-design des humains et un rythme plat comme une crêpe et des gags ratés. Et si on prend en compte le fait que le script ne sait finalement jamais ou aller, accumulant des passages tout aussi mou ou ennuyeux et que la fin n'a rien de clair sur sa morale, c'est rappé d'avance.
Et par pitié, si vous voulez faire un caméo de Ray Liotta, ayant au moins la décence de bien l'animer les mecs ! Parce que ça, c'est pas Ray Liotta, c'est un mafieux naze-been.

3/10