Le cinéma en 2024

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Bon bah je crois que ça va être le meilleur film de cette année... En tout cas pour l'instant. J'ai toujours eu la flemme de lire de la littérature classique française (surtout que celui-ci fait genre 1500 pages il me semble) et n'ai jamais eu l'occasion d'en voir des adaptations, que ce soit au cinéma ou à la tv. Du coup, j'ai été très surpris de l'excellence de l'histoire d'Edmond Dantès. C'était passionnant de bout en bout, et il aurait duré encore 1 heure que cela ne m'aurait pas dérangé (ça aurait été cool d'avoir quelques minutes en plus dans la prison, par exemple, vu le temps qu'il y passe). En fait, j'ai plusieurs fois regardé l'heure parce que je ne voulais pas que le film se finisse, et cela faisait très longtemps que je n'avais pas eu ce sentiment en regardant un film. Une très belle surprise, donc.

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Palme d'Or cannoise méritée pour cette comédie romantique très drôle, avec une bonne histoire et des personnages tres attachants. Je crois que, pour l'instant, c'est le seul film que j'ai vu cette année où je n'aurais rien à redire (à part une seule scène où j'ai trouvé que le gag du prêtre qui s'excuse auprès des parents dans l'avion pendant qu'ils engueulent leur fils était trop forcée, mais c'est peanuts) !

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Un excellent Dupieux ! Très drôle, très inventif, un Réalité en hommage à Salvador Dalì au casting de fou (mise à jour du 26 mai : dommage que le meilleur des Dalì soit un agresseur sexuel...).

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Pas mal du tout ! Une bonne histoire, une belle réalisation, des très bons personnages... Même s'il est dommage que le fond de ce film de gauchiste ne soit pas assez développé.

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Une sorte de version adolescente de Morse (mais en fait non, c'est juste 2 histoires d'amour de vampires) vraiment sympa (pas du niveau de Morse quand même). Les acteurs sont excellents, les personnages attachants... Seul regret peut-être, c'est que la réalisation prenait un peu son temps au début pour avoir des jolis plans (Sasha devant le magasin avec les néons, le gâteau en tourbillon sur le vinyle), mais au fur et à mesure elle se repose sur le scénario (très bien, pas de problème là-dessus), et ne propose plus grand chose, visuellement. Mais bon, ça reste un très bon film.

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Je m'attendais à me faire chier comme dans le 1er film, mais au final, la mise en scène était tellement ouf que j'ai grandement apprécié cette suite. Et ce malgré les ellipses temporelles qui font que c'est pas toujours clair, et malgré les personnages avec un certain manque de profondeur. Mais un magnifique clip de 2h30, en tout cas.

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Je sais pas ce que j'ai branlé, pourquoi il n'est pas/plus dans mon classement... Excellent film, très rythmé de bout en bout, a fait exploser ma haine de Arnaud Montebourg, voila, voilà...

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Thriller belge d'action vraiment pas mal. La tension est maintenue tout du long, avec très peu de temps morts. Ça m'a fait penser à Victoria, film allemand en plan séquence sorti en 2015...

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Excellent film très bien écrit, avec des personnages corses authentiques et une héroïne parfaitement interprétée ! La cerise sur le gâteau étant le twist qui intervient au 3/4 du film (même s'il est lié à la partie enquête qui n'est pas la plus passionnante). Clairement dans le top 10 des meilleurs films français de l'année.

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2eme film de vampire vu cette année, cette fois-ci made in France. Vraiment pas mal, j'ai beaucoup aimé la musique et les acteurs sont très bien (notamment la rousse qui a des expressions faciales assez marquées).

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Film de baston hong-kongais très sympa dans un décor atypique, la Cité de Kowloon aujourd'hui détruite qui m'a toujours fasciné depuis ma découverte de son existence sur YouTube. Les personnages ont chacun plus ou moins de personnalité, avec certains avec un charisme de fou, notamment Tornade. Bon, l'histoire est assez classique, surtout dans les films de mafieux, mais la mise en scène et les combats très énergiques font que cela se suit sans déplaisir. En espérant que les suites arrivent en France elles aussi.

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Des personnages très attachants, portés par des acteurs (et surtout des actrices) vraiment excellent(e)s. Un film qui donne du courage pour se mobiliser !

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Sorte de documentaire made in France 5, mais en plus élaboré. La narration est très drôle et on nous apprend l'histoire de l'Afghanistan, qui est quand même bien loin de ce que la propagande médiatique française nous inculque. Comme d'habitude, les US pire pays du monde...

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De base, j'aime beaucoup ce genre de films clacissiste, soit un film à la mise en scène très scolaire dans une institution très ancienne (le plus souvent la monarchie et le clergé). Si en plus, il y a de la politique politicienne ça me passionne encore plus (c'est mon côté droitard) !

Après, bien sûr, le risque d'aborder la politique frontalement, c'est de dire de la merde. Heureusement, ce n'est pas le cas ici... Mais on reste quand même sur une gauche libérale qui n'émet que des avis moralistes et rien de concret. On le voit surtout dans le discours du nouveau cardinal après la diatribe islamophobe de son collègue. Hormis répondre que la guerre c'est pas bien, ça ne va malheureusement pas beaucoup plus loin...

Et apparemment ça suffit au conclave pour l'élire... Oui, bon, ce message du film est assez limité.

Par contre, la révélation finale était quand même plus intéressante. Elle montre l'existence de ce fait aux gens et participe à leur acceptation des différentes sexualités.

On reste dans de la gauche libérale donc ça ne sera pas le film de l'année mais j'ai quand même pas mal apprécié.

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Un joli film dans la campagne japonaise. Démarrage un peu lent mais je n'ai pas vu le temps passer au final. J'ai beaucoup aimé la métaphore de la montagne avec le ruissellement du capitalisme. Dommage pour la fin abrupte (c'est la mode en ce moment ?)

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Je pensais que ça serait un film plus métaphorique sur le racisme en général, donc j'étais très surpris quand le film change de point de vue. Mais c'était bien sûr quand même hyper émouvant et très bien.

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Documentaire très intéressant, même s'il aurait sûrement pu aller plus loin dans la critique des conditions de vie des prisonniers et ne pas mettre sous le tapis les raisons de l'incarcération des sujets principaux (comme s'il avait peur qu'on ne s'attacherait pas a eux). Mais c'était bien quand même, surtout émouvant.

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J'ai beaucoup aimé le côté conte/SF sur le principe de la substance et ce qui en a été fait... Mais la fin était complètement conne. Genre personne ne remarque ce monstre avant qu'elle n'apparaisse sur scène ? Et son appart' est à 50 m du studio, pratique ! J'ai moyennement aimé aussi le côté lisse du film. Ça réduit l'impact du gore, pour moi qui ne peut pas supporter de regarder une émission sur la chirurgie esthétique. Le côté caricatural de la dénonciation du patriarcat dans le cinéma hollywoodien ne m'a en revanche pas trop gêné, et je salue la performance des deux actrices, surtout Demi Moore dans son personnage qui doit avoir un côté autobiographique puisqu'elle a l'âge de son personnage... Bref, du bon et du moins bon.

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Très sympa. Peut-être moins bon que le 1er car moins l'effet de nouveauté. Mais les nouveaux concepts sont très intéressants (notamment les souvenirs refoulés qui deviennent des pensées irrationnelles). J'espère qu'ils seront davantage exploités dans le prochain.

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Ça a l'air d'être la mode, les films sur la campagne française profonde, cette année. Très sympa en tout cas.

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Les histoires judiciaires, c'est mon dada. Donc forcément il fallait que je vois cette histoire, d'autant plus réalisée par le grand Clint Eastwood (même s'il n'a plus réalisé de film qui m'ont réellement plu depuis Gran Torino, donc ça date ! Après je les ai pas tous vu non plus). Et le résultat est... tout à fait correct. En vrai, je n'ai pas grand chose à dire dessus. C'était une bonne histoire, après y avait rien d'inédit dans le genre, et ça n'apportait pas grand chose de nouveau comme réflexion sur le système judiciaire US. Mais j'ai quand même passé un bon moment.

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Très bonne mise en scène, avec l'horreur seulement suggérée. Dommage que la deuxième partie du film quitte la maison (donc la zone d'intérêt).

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(Sorti en 2023, mais vu en 2024)

Pas mal du tout. Bien écrit, notamment les détails du début qu'on ne comprend réellement qu'au bout d'un moment (la cécité du gamin, la bisexualité de l'héroïne...), quelques idées de réal, notamment sur le hors-champ (les interlocuteurs du gamin aveugle pas toujours montrés, la bagarre finale de la clé USB), même si ça reste globalement du théâtre filmé. Une fin un peu frustrante, mais c'est souvent le jeu de ce genre de film.

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Je n'ai pas vu tous les Dupieux mais pas loin des 3/4 (ce qui est déjà pas mal, vu comment le gars enchaîne les longs-métrages de manière stakhanoviste), mais j'ai l'impression que c'est son film le plus politique. Critique de la cancel-culture, des IA, de la séparation de l'homme et de l'artiste... Serait-il un peu réac sur les bords ? Pour autant, ça ne l'empêche pas de faire s'embrasser deux mecs qui avaient des rôles homophobes dans une des couches de ses nombreuses réalités, j'avoue que c'est plutôt malin. D'autant plus que ça nous perd, autant que par le mélange des différentes couches méta que le réalisateur aime manier depuis sa masterpiece Réalité. Par contre j'espère que le réalisateur va changer un peu de thème dans ses prochaines œuvres car s'il arrive encore à dire de nouvelles choses, faire du meta dans le meta dans le meta commence à devenir répétitif.

En vrac, j'ai beaucoup aimé sa remarque sur l'inutilité du cinéma, ce qui en fait sa beauté. Par contre j'ai trouvé le film fatiguant, avec toutes ces scènes de dialogue sur dolly, d'autant plus que les persos s'engueulent une bonne partie du temps. Et globalement, je classe les films de Dupieux en 2 catégories, ceux gorgés de Soleil (ses premiers films, Mandibules, entre autres) et ceux dans une campagne un peu vieillote, voire glauque comme Au Poste, Le Daim, et donc celui-ci. Catégorie que j'apprécie moins que la première.

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Vrai drame familial sur fond de révolte du peuple iranien qui opprime son peuple, notamment les femmes. Par contre c'était beaucoup trop long. Je ne savais pas que ça durait 2h40, j'ai eu l'impression que ça ne se terminerait jamais. Surtout cette fin en mode Benny Hill (même si le décor est magnifique), bon... Mais c'était bien meilleur que Tatami, autre film iranien vu récemment sur la condition féminine en Iran, qui a un regard beaucoup trop occidental en mode white savior.

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Film qui traite de la culture du travail au Japon et de nos peurs de suivre nos rêves, le tout en parlant des bienfaits du travail de groupe à travers le processus d'écriture d'un manga. Une réécriture très sympa du concept de boucle temporelle.

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J'ai eu du mal à rentrer dans le film. Le côté visuel est là, avec un gros travail notamment sur la lumière. Mais je ne saurais pas trop dire pourquoi, j'ai trouvé que le début du film manquait d'âme. La diction des personnages est très théâtrale, la musique est tonitruante... Ça m'a pas mal rappelé Penny Dreadful, où les acteurs surjouent tous tellement qu'on frôle le ridicule si l'on n'est pas prêt à adhérer à ce style... Ça ne m'aurait pas étonné d'entendre des rires dans la salle. Heureusement j'étais finalement quand même pas mal dedans au 2eme tiers du film, mais j'avoue que j'en attendais quand même plus du réalisateur de The Lighthouse. Le premier épisode de la mini-série Dracula de Steven Moffat était par exemple bien plus prenant (dommage que ça devienne de moins en moins bon pour devenir nul à chier sur la fin). Mais j'ai tout de même apprécié.

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Un joli film qui joue sur la mise en scène pour raconter la vie d'un documentariste qui souhaite confesser ses pêchés. Mais j'aurais aimé plus de jeux de caméras et, il y avait moyen. Le meilleur exemple étant la caméra cachée en fin de film. S'il a joué avec le retour caméra pendant l'interview, on voit à peine un plan sur un smartphone qui espionne le dernier souffle d'un Richard Gere que je n'avais jamais vu dans ce genre de rôle (et que j'ai bien apprécié, soi dit en passant), mais rien de plus. Même chose avec les absences de Gere, je ne demandais pas un film bordélique à la Nolan, mais c'était décevant de ne pas en avoir plus. Et enfin, le film aurait pu durer bien plus longtemps pour raconter d'autres choses, tel que sa vie de documentariste qu'on ne voit pas une seule seconde, par exemple. Et pourquoi cet amour pour le Canada que le personnage de Gere n'exprime pas tant que ça. Des jolis plans sur le pays qui fait quand même partie du titre n'aurait pas été de trop... Bref, y avait de l'idée mais ça aurait pu être encore mieux !

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Des idées de mise en scène sympas un peu partout, des dialogues plutôt pas dégueux, des acteurs très impliqués, mais au final un film sympa sans plus. La faute à un scénario peu inspiré qui s'étale sur la longueur. Un film qui aura donc marqué le cinéma français par son succès au box-office annuel, mais pas sûr qu'il marque le cinéma français dans sa globalité...

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Le pendant dark de Quand Vient l'Automne. L'ambiance forestière y est plus sombre. Les dialogues sont vraiment pas mal, notamment ceux avec le prêtre qui a un joli discours anticarceral. Je suis quand même déçu de l'histoire qui ne developpe pas assez ses personnages (à part celui du prêtre, donc). Qui est le personnage principal par rapport à Catherine Frot, par exemple. Et puis cette fin gerontophile... Ça m'a rappelé la fin de l'horrible