Le Donjon du Black Metal (Anthologie)

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En ayant pris ses cliques et ses claques et laissant Immortal (voir plus loin) sans son charisme, Abbath s'est lancé dans une carrière solo où le Black se mêle au Thrash Metal.
Notez également que le chanteur guitariste mène un tribute band à Motörhead intitulé Bömbers.

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Dans la mythologie mésopotomanienne, Abzu est le nom d'un océan sous-terrain. C'est là d'où s'écoule toutes les sources d'eau du monde.
Malgré ce nom renvoyant à quelque chose de mystique, le groupe éponyme ne fait pas dans la finesse. Black/Thrash craspouille, tantôt bête et méchant mais avec des moments très stylés qui feraient presque voyagés dans un lointain passé fantastique où Ur et l'Hyperborée se dressaient encore...

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Véritable marmite de genres, cet album est susceptible de vous plaire si vous aimez le Blackened Death, le Prog Metal, la musique électronique et les arrangements orchestraux. J'ai personnellement un peu de mal avec le chant clair et certaines sonorités mais ça reste un album intéressant.

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Du Black Metal symphonique français, kökörikö !
Contrairement à des albums de Black sympho plus classique, "New Obscurantis Order" (et toute la discographie du groupe en générale) se veut plus nihiliste et sombre. Être haineux plutôt que d'être épique. Et même si les compos s'avèrent assez répétitives sur le long terme, l'album est vraiment prenant, et la thématique glauque des textes donne des frissons. La version deluxe du disque a même une reprise de Candlemass.

"Une trahison pour l'eternite
Je ne te laisserais jamais partir
Une trahison pour l'eternite
Rien ne sera pardonne
Et le sang coule entre ses cuisses
Riviere noire dans le ciel
Et le sang coule entre ses cuisses
Un ange deploie ses ailes"

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Antrisch nous emmène voyager dans des contrées froides et inhospitalières, là où des hommes franchissent des mers et gravissent des sommets au péril de leur vie et de leur santé mentale. Une musique sombre et majestueuse, une invitation au voyage à la fois morbide et fascinante, je vous recommande fortement l'écoute de ce groupe !

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Un très bon album de Dungeon Synth/Black Metal atmosphérique à la thématique hivernal et fantastique. L'ambiance et les arrangements sont tels qu'on s'y croirait.

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Du Black Metal mélodique et épique où les claviers et l'orchestre dominent. Contant des voyages intergalactiques et des batailles cosmiques, le groupe parvient à être prenant et classe malgré une production plutôt cheap. En terme de comparaison je dirai que c'est le chaînon manquant entre Finntroll et Dimmu Borgir (voir plus loin).

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Avec ses racines Speed qui se développent vers des sonorités grinçantes, sales et maléfiques, le premier album de Bathory est un de ces disques qui empestent le mal à plein nez, avec un certain côté kitsch et une violence qui rappelle la charge du chariot d'Hadès en personne. Une excellente porte d'entrée vers le Black Metal cru et décadent qui rappelle à quel point Quorthon et les autres musiciens du début du Metal extrême étaient des pionniers dans le domaine.

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"Under the Sign" apporte des claviers et une ambiance véritablement sombre et épique.

"The jewelled bridge I walk for what seems a lifetime
In the night its jewels glow
There on the other side
On shore of no return
The one for me awaits
Cannot avoid the eyes
In which the fire burns
Comed this far it is too late

And He calls my name
First a whispering then louder
And he wants me to follow
And to enter the eternal FIRE !!"

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Petit frère de "Under the Sign of the Black Mark", toujours aussi épique puisqu'on est cette fois-ci transporté directement sur un champ de bataille nordique. C'est le prélude de la période Viking du groupe, et le dernier album vraiment agressif du groupe.
D'ailleurs, vous avez remarqué que presque tous les albums de Bathory commencent avec le bruit du vent ?

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Après ses débuts qui ont forgé le Black Metal, Quorthon s'est lancé vers une musique plus épique qu'on a plus tard appelé Viking Metal ou Pagan Metal. Je ne suis pas vraiment fan de cette période placée sous le signe d'Odin, la voix claire de Quorthon ne me plaît pas, mais c'est plutôt intéressant musicalement. Il y a une vraie ambiance, une histoire, des choeurs et de la guitare sèche, on est plus proche du Power Metal que du Black plus traditionnel.

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Les Russes de Batushka (devenus Patriarkh après des problèmes internes) sont rapidement devenus célèbres pour leurs apparitions scéniques à l'allure de messe : encens, choeur, tenues à capuche et tout le Saint Frusquin sortant d'une église. Leur musique repose beaucoup sur ces chants religieux mystiques, et une mélancolie majestueuse.
Il est fortement recommandé d'être dans des conditions d'écoute optimales. Installez-vous confortablement, mettez la galette sur un bon système de son, et évadez-vous pour une séance de méditation à la fois diabolique et orthodoxe. Et oui, le Black Metal bien produit ça existe !

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Je n'ai jamais été un grand fan de Behemoth, et j'aime encore moins ce qu'ils font maintenant. EN REVANCHE, difficile de résister à la puissance de "Demigod", un véritable cyclone maléfique sans pitié qui est grandiose en plus d'être super bourrin.

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"The Satanist" marque le début d'une musique plus noble et magistrale pour le groupe polonais. Du Black/Death devenu presque symphonique, martial, et très sérieux, loin du grand guignol simplement esthétique d'autres groupes. Car oui, rappelons que Behemoth est un groupe sataniste au premier degré du terme, inspiré par la philosophie d'Alester Crowley et d'Anton Lavey.
Un disque sombre, qui bourrine aussi bien qu'il fait planer par son ambiance majestueuse qui donne l'impression de lentement mourir dans une église orthodoxe en ruines.

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Vous aimez le sexe ? Vous aimez Satan ? Dans ce cas, Belphegor a un album (et toute une discographie en fait) basé sur le sexe et le satanisme ! Du Black Death Metal vénère, qui en plus d'être agressif, est vraiment travaillé. Une ambiance sadique et cruelle qui fait froid dans le dos. Par contre, je ne veux pas savoir d'où viennent ces samples de voix féminines.

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Avec le temps, les Autrichiens de Belphegor sont allés vers un son plus massif et propre. Et "Totenritual" est vraiment un mastodonte du genre. Peut-être plus proche du Death que du Black Metal, l'influence maléfique est pourtant toujours bien présente.

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Belzebubs, c'est un peu les Dethklok du Black Metal. À l'origine, il s'agit d'un web comic que je vous recommande chaudement, dans lequel on suit une petite famille de black metalleux. Et pour pousser le délire encore plus loin, un véritable album a été enregistré.
C'est du Black Symphonique pas vilain mais que je trouve trop propre, et surtout pas assez agressif par moment. C'est presque plus du Power ou du Symphonique Metal un peu vénère plutôt que complètement du Black Metal. Le début de l'album est sympa, mais au fur et à mesure, ça devient un peu trop grandiloquent pour moi.