Le Grand Duc

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Cette compilation condense en 3 cd le meilleur (ou presque) du gigantesque coffret "Centennial edition". C'est un bon moyen de se procurer les grands classiques du jeune Ellington, période big band et swing, ainsi que quelques perles plus tardives.

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1940. Une rare occasion d'entendre la célèbre et éphémère formation "Webster/Blanton" en concert, qui plus est en grande forme et avec une prise de son quasi-parfaite.

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1950. Premier LP. Ellington tire pleinement parti de ce tout nouveau format, laissant libre cours à ses ambitions formelles.

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1953. A la tête d'un groupe en pleine dislocation, Ellington se débrouille pour sortir un disque majeur.

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Célébrissime (à juste titre) performance en big band.

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Un concept-album inspiré par l'œuvre de Shakespeare. L'idée était périlleuse, l'album est superbe de bout en bout.

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Méditation déchirante sur la condition des afro-américains et les droits civiques, avec une Mahalia Jackson impressionnante.

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Retrouvailles décontractées mais inspirées entre vieux complices, autour de quelques bons vieux blues des familles.

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1960. Le Duc, qui n'a décidément peur de rien, s'attaque à des adaptations de Tchaïkovski (Casse-Noisette) et de Grieg (Peer Gynt), avec l'aide de l'irremplaçable Billy Strayhorn. C'est inventif et audacieux (et un peu kitsch, il faut bien le dire).

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1960. Du jazz à papa? Oui, mais du très bon (car papa a bon goût).

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En plus d'être le chef d'orchestre et le compositeur que l'on sait, Ellington était aussi un grand pianiste. Il s’accommode ici magistralement d'une formation en trio.

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Un double big band, puisque Basie et Ellington avaient emmené avec eux leurs groupes respectifs. Ça a du être un sacré bordel dans les studios, mais le résultat est stupéfiant.

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La rencontre improbable et explosive du Duc, au piano, et de deux blanc-becs qui ne s'en laissent pas compter, Roach et Mingus. Excusez du peu.

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Rencontre improbable, bis. Ce qui frappe ici, c'est l'humilité d'Ellington, qui laisse à Coltrane tout l'espace dont il a besoin, tout en menant la danse discrètement.

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Nouvelle rencontre, cette fois avec un autre vieux de la vieille, le saxophoniste Coleman Hawkins.

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1965. Un excellent concert, et une curiosité, puisqu'on peut y entendre, entre autres, le fidèle trompettiste Ray Nance jouer du violon.

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1966. Parmi les nombreux albums live de cette période, celui-ci, enregistré à Antibes, est particulièrement remarquable.

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Un bel exemple, parmi tant d'autres, de la façon dont le Duke absorbait les influences extérieures (ici orientales) et de l'intelligence avec laquelle il en faisait usage.

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1967. Un hommage vibrant à son collaborateur de toujours, Billy Strayhorn, disparu quelques mois auparavant.

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De la musique sacrée, comme le nom l'indique, du jazz mystique ou du gospel progressif si l'on préfère, par un artiste toujours aussi aventureux et inventif.

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1969/1971. Une compilation quelque peu hétéroclite qui s'apprécie comme un beau témoignage de la créativité intarissable du vieux Duc, toujours prêt à expérimenter de nouvelles idées.

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Superbe album thématique, imprégné de blues et d'influences créoles.

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1971. Une curiosité ethno-jazz-fusion pas piquée des hannetons.

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1972. Un album minimaliste et très theloniousmonkien en duo avec le contrebassiste Ray Brown, en souvenir d'un autre contrebassiste ellingtonien légendaire, Jimmy Blanton, mort très prématurément (mais bien longtemps avant).