Le meilleur pour la fin

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Puissant. Ce qu'on attend depuis le début, se déroule enfin. On découvre les extraterrestres, et le père qui était obsédé par cette histoire, abandonne sa famille pour partir avec eux. Tout est parfait. Personne ne bouge, tous sont fascinés par la vision de la soucoupe. On se moque qu'on voit qu'ils sont joués par des enfants. Qu'on sourit ou que l'on soit ému, on ne peut qu'aimer cette scène.

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Melancholia va heurter la Terre. Face à l’inéluctabilité de la chose, on construit "une cabane de protection symbolique". Et on meurt ensemble. Dieu que cette scène est puissante. Crescendo de la musique de Tristan et Iseult de Wagner, crescendo du bruit de la planète, assourdissant à la fin. Sa lumière éblouit le spectateur, et puis noir. Silence. Je suis resté assis 5 minutes dans la salle de ciné, sous le choc. Par contre, pas sur que l'effet soit le même sur une télévision.

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À rapprocher de la fin de Melancholia. Jusqu'ici on était dans une comédie romantique, mais ici, Knightley et Carell savent qu'ils se voient pour la dernière fois. Allongés dans le lit, ils ne veulent pas fermer les yeux. Ils se regardent, des bruits de destructions se font entendre, la lumière devient forte. Ils pleurent. Grand Flash de lumière. Si on atteint pas la mise en scène d'un Von Trier, les émotions sont les mêmes.

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Crescendo final, la folie des personnages explose. Toujours aussi violent, drôle, cruel. Point d'orgue du film, qui par la mort de la Belle, et par la symbolique finale du clown triste et du clown joyeux dans la camionette de police. La scène finale à l'intérieur de l'ancienne mine est incroyable, et la montée finale sur le monument. Scène sublimée par la musique de Roque Banos, on rit, on prend peur, on s'angoisse.

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Le père conduit son fils en prison. Dans la voiture, il se met à rêver sur ce que pourrait être la vie de son fils si, au lieu de le conduire en prison, il le déposait au Mexique. Paroles émouvantes d'un père qui imagine un bonheur factice. Le dernier plan montre qu'il n'a pas le courage ou l'envie d'emprunter le pont qui pourrait sauver son fils. C'est beau; foutrement beau, d'autant plus par la qualité de la mise en scène de Lee, et l'interprétation de Norton et de Brian Cox.

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Pixar au sommet de son art, ils ne pourront clairement jamais faire mieux. Ici, c'est la conclusion d'une trilogie. Andy donne ses jouets et parle d'eux avec nostalgie avant de les quitter. Le spectateur ayant grandi avec Toy Story est ému. Pixar a su qui viser. On est triste. Par la musique de Newman, par l'animation qui n'a jamais été aussi belle. Les derniers regards échangés. Et le ''So long, partner"...

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Le Silence. Osment est seul, dans un futur apocalyptique, seul être "vivant" encore sur Terre. Spielberg renoue avec les Alien qui vont lui donner une chance de revoir sa mère. Si plus jeune j'avais le souvenir que le personnage mourrait, aujourd'hui je suis plus convaincu qu'il ne fait que s'endormir, ce qui est déjà beaucoup pour un robot. En tout cas, scène émouvante, belle. Mais il a fallu que je le revoie pour en être convaincu.

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Dans l'aéroport, la boucle se boucle. Bruce Willis meurt devant ses propres yeux. Il n'a jamais été envoyé dans le passé pour le changer. Jolie fin, frustrante comme il faut, qui vient en faire oublier le look ridicule de Willis dans cette scène.

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C'est désormais le fils qui raconte l'histoire à son père. Ce dernier retournera à l'eau, devant tous les personnages de ses histoires, pour redevenir le poisson qu'il a toujours été. Puis, on assiste à l'enterrement du père, où le fils découvre que ces personnages existent, que ses histoires été vraies, bien qu’exagérées. Et pour achever le spectateur, Man of the Hour de Pearl Jam...snif...

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Après s'être échappé de la chambre d'extermination, il parvient à se sauver de la ville avec celle qui l'aime. Sauf que non, c'est une illusion. Sam est toujours dans la salle. Fin d'une très grande cruauté, brillante par sa mise en scène et son interprétation. Mais une fin plutôt drôle aussi, car le spectateur rit de s'être laissé berner alors que tout ce qui se passe après que Jonathan Pryce se soit échappé est complètement improbable. Gilliam n'aura jamais fait mieux.

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On attend cette scène depuis la bande annonce. On sait que Benjamin Button va mourir avec l'apparence d'un bébé. Et ça arrive. Aussi prévisible soit-elle, dieu que c'est beau. Dernier speech où on revoit les personnages importants de la vie de Benjamin. Le tout sur quelques notes de piano d'Alexandre Desplat. C'est foutrement simple comme fin, mais ça fonctionne toujours aussi bien.

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Feu, sang, violence, humour. Tarantino vient de tuer HItler, et prouve à tous que le cinéma n'est que du cinéma. Et qu'il faut oser pour se démarquer. Puis, par la bouche de Brad Pitt, il clame que c'est son plus grand chef d'oeuvre, et rien que pour cette fin, j'ose y croire.

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Fin facile. Clichée. On peut en rajouter des adjectifs péjoratifs. Mais bordel, ça fonctionne. Il y a trois choses que j'aime à en crever dans cette scène, la musique ainsi que la voix d'Eddie Vedder; le père qui s'assoit, sur la route, de désespoir, et le sourire que vient esquisser le personnage d'Emile Hirsch au moment de sa mort.

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What the Fuck ! Télékinésie, sorcière, fin du monde, théorie du complot, révélations sur les personnages, le tout sur du Placebo...What the Fuck !!! J'suis sorti du cinéma sous le choc, hilare. Araki est fou et tant mieux !

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Film assez trop peu défendu. Jackson a su sublimer la fin. Kong n'a jamais été aussi humain. On le sait dès le début que Kong allait mourir, alors ce n'est pas la surprise la force de la scène, mais l'emotion incroyable qui s'en dégage. Bon d'accord, je rêve de posséder un singe, c'est peut être ça qui fait, mais wow. J'avais 12 ans, je l'ai vu au ciné, j'adorai déjà celui de 33, Jackson ne m'a pas déçu.

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La définition parfaite du terme "Tout ça, pour ça.". Pied de nez final, à toutes les épreuves qu'ont pu subir la famille pour que la petite ait pu participer à son concours de miss. La famille se lâche, le public rit.

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Si King seul, n'avait pas su trouver une fin convenable à sa nouvelle (de 200 pages quand même), à plusieurs ils ont su trouver la fin d'enfoiré parfaite. La folle, catholique, avait raison, il fallait "buter la pute et le gosse" pour que la brume disparaisse...Oh My God ! Mais surtout, le père a tué ce qu'il a de plus cher au monde. Rares sont les fins aussi cruelles.

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Cella là j'ai pas envie de la spoiler mais wow... Révélation de fou (dont Beigbeder s'est clairement inspiré pour la fin de Au Secours, Pardon, suite de 99 Francs), qui mènera au pétage de plombs du personnage principal. Violence parfaite pour conclure le film de la meilleure des façons. Spike Lee t'as intérêt à taper fort pour ton remake !

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Keyser Soze, que dire de plus. Le meilleur Twist que le cinéma ait connu !

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Même si c'est le film du début de la fin de Burton. La scène finale du film est assez dingue, 10 minutes qui ne s'arrêtent pas. Des morts, des révélations, de l'horreur et le tout en musique. À retenir, la mort de Bonham Carter et de Depp a la fin, d'une rare beauté.

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Comme pour Oldboy, je n'ai pas envie de spoiler, mais lorsque l'improbable vient se mêler au quotidien, j'adore ça. S'ensuit la conclusion de l'histoire de chaque personnage. Touchant, incroyablement bien joué. God, ce film est génial.