Le moine solitaire

Annotation :

Les premiers pas de Monk (en tant que leader), enregistrés pour Blue Note en 47. Il a réinterprété tous ces morceaux d'innombrables fois par la suite, avec de meilleurs musiciens et dans de meilleures conditions, mais si on veut entendre "Epistrophy", "Ruby, my dear" et "Round midnight" dans leur étrangeté originelle, c'est ici que ça se passe.

Annotation :

La suite du précédent. Moins de standards, mais les interprétations et la qualité d'enregistrement sont plus satisfaisantes aux oreilles actuelles.

Annotation :

Le premier vrai album de Monk est en réalité bricolé à partir de trois sessions différentes. Max Roach et Art Blakey s'y relayent à la batterie, Percy Heath et Gary Mapp se succédant à la basse, autour d'une poignée de compositions aussi anguleuses que l'illustration de Gil Mellé qui orne la pochette.

Annotation :

1955. Encore un bricolage à partir de trois sessions. On y retrouve Monk en trio, quartet et quintet, avec la participation fulgurante de Sonny Rollins sur trois titres géniaux.

Annotation :

Monkisation en règle de Duke Ellington. C'est fort réjouissant.

Annotation :

Oh, un chef-d'œuvre! Les compos sont surhumaines, le groupe aussi (Oscar Pettiford, Sonny Rollins, Max Roach...), et malgré un enregistrement particulièrement houleux, la magie opère.

Annotation :

1957. L'histoire du jazz est jalonnée de rencontres invraisemblables et magiques. En voici une belle, entre un saxophoniste "west coast" tout en rondeur et en coolitude et le pianiste tordu, dissonant et imprévisible que l'on sait. Miracle de l'alchimie jazzistique : c'est excellent.

Annotation :

Oh, un autre chef-d'œuvre. A noter, la présence d'un petit nouveau prometteur, John Coltrane (l'album "Thelonious Monk with John Coltrane" est d'ailleurs un assemblage issu des mêmes sessions).

Annotation :

1957. Voir ci-dessus.

Annotation :

1958. Exceptionnellement, Monk abandonne le leadership et accepte le rôle d'accompagnateur de luxe pour cet excellent album.

Annotation :

Un superbe quartet capté au Five Spot de New York en 58, tout comme "Thelonious in action" (voir ci-dessous).

Annotation :

Voir ci-dessus.

Annotation :

Monk seul au piano, son jeu idiosyncratiquement distordu, ses pieds qui martèlent le plancher et ses marmonnements rauques, c'est forcément une expérience singulière.

Annotation :

1959. Après avoir été tout seul à San Francisco, voici Thelonious Monk accompagné d'un big band à New York. Les arrangements d'Hal Overton font mouche.

Annotation :

Encore un assemblage de différentes sessions, mais cette fois avec un groupe soudé (et extraordinaire, soit dit en passant).

Annotation :

1963. Deuxième album du même quartet, dans lequel Monk revisite magistralement ses propres standards.

Annotation :

1963. Le quartet (modifié) à Tokyo, pour un concert mémorable.

Annotation :

1963. Une autre performance grandiose alternant quartet, big band et piano solo.

Annotation :

Nouvelle formation, nouvel album. Trois standards réinventés, trois originaux éminemment monkiens, la routine, quoi. Mais c'est Monk, donc c'est génial.

Annotation :

Y a-t-il quelque chose de plus bizarrement fascinant en ce monde que les albums de Thelonious Monk en solo?

Annotation :

1964. Encore un excellent live en quartet.

Annotation :

1965. Thelonious monkifie ici quelques standards qu'on croyait hors d'usage.

Annotation :

Certains puristes boudent les albums de la période Columbia. Je n'en fais pas partie, loin s'en faut : je considère "Straight, no chaser" et "Underground" comme deux de ses plus grandes réussites toutes périodes confondues.

Annotation :

Voir ci-dessus.