Le pire du pire

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Dans le genre "prenons ce film et divisons-le en deux pour se faire plus de fric", mode qui est venu surtout après les deux derniers Harry Potter, il n'y a pas pire.
Une heure et demie qui aurait pu tenir en quelques séquences de la suite.

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Idem.

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Palme de la complaisance, de la médiocrité, de l'immoralité, de la bassesse, enfin de la simple bêtise. Après le travelling de Kapo, la caméra à l'épaule de Tori et Lokita.

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La Nouvelle Mission révèle l'abjecte de Borat : personnage, persona et comique qui servent avant-tout d'exutoire, de catharsis masturbatoire dans le jeu et l'identification au pire.

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Le Casse du siècle varie selon les instants entre la dénonciation du capitalisme, critiquant une esthétique qu'il emploie lui-même, et l'horrible captation d'une ère économique difficile en téléfilm.

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Acteurs corrects, décors corrects, scénario correct... Le drame d'un tel film, c'est celui d'un récit empreint d'une horreur marquée (viols, pédophilie, justice injuste et aux méthodes discutables) qui n'est précisément pas dévoilée dans toute sa dramaturgie mais réduit en un cinéma de fait-divers, un cinéma-fait-divers, qui supplante la machination tragique par la machine à suspens.

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https://www.senscritique.com/film/circus_maximus/critique/293487761

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Film qui pense apprendre de la dégradation du corps. N'en tire que la laideur et l'inhumanité, car c'est tout ce que l'on peut retirer d'une telle esthétique.

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Certains clament "#ReleasetheAyerCut", mais bon, il faudrait quand même accepter le fait que, Ayer cut ou non, Suicide Squad est un film ignoble, et qui ne respecte même pas son postulat de base, réaliser un film de gros salopards, servant une bouillie infâme de méchants pas si méchants que ça. Symbole de toute une hypocrisie hollywoodienne.

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Evil Dead, particulièrement le 2, était un cinéma du grand-guignol : l'hémoglobine abondante était avant-tout propice à une mise en scène dynamique et grotesque, à une mise en scène du grotesque justement. Dès que la saga se convertit au cinéma d'horreur contemporain, elle en gagne un réalisme et un sérieux au mieux contradictoires et inefficaces, au pire témoignant d'un certain goût pour la véritable jouissance voyeuriste de la souffrance.

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MCU du cinéma français, merci Jérôme Seydoux. A l'américaine ! (et en qualité française s'il-vous-plaît).

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Avant Qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu, de Chauveron réalisait son innocent reflet naïf : la comédie française dans son vide le plus total, finalement la plus malveillante.

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Ce film existe, et je n'arrive pas à me décider de quoi en penser. C'est une parodie de romcom très peu drôle, mal joué, mal filmé, ou un nanar non intentionnel hilarant ? Dans tous les cas, c'est très, très, très mauvais.

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Il fut un temps où Michael Myers était un tueur masqué badass qui assassinait ses victimes froidement et avec style, marquant la pop culture à jamais. Apparemment il a du trop forcer sur la bière bas-de-gamme parce qu'il s'agit maintenant d'un clodo alcoolique.

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Un bon nanar, parfois ridicule, souvent mauvais, et qui en plus abandonne tristement l'idée du précédent opus de réaliser une histoire différente se situant dans la période d'Halloween à chaque film. Pas assez rémunérateur? Et puis le twist...

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J'ai grandi avec ce truc. Et qu'est-ce que c'est mauvais avec du recul! Même John Goodman ne peut sauver le naufrage, et c'est dire.

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Le film en raconte plus que le précédent. C'est déjà ça. Mais pour ce qu'il en fait...

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Fight Club sauf qu'au mieux d'enlever des gens, de fonder une armée et d'exploser des immeubles, on bouge des meubles dans les appartements de bourgeois. Quel intense dilemme moral entre dénonciation du capitalisme et violence contestataire. Daniel Brühl est-il Brad Pitt?

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Parfois Nicolas Cage joue bien. Vraiment. Parfois... ça donne ça.

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"Je n’aime pas le sable, il est grossier, agressif, irritant et s’insinue partout…"

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Comédie "culte", qui n'a de fait d'arme seulement le fait d'avoir participé à lancer la vague de comédies françaises beaufs et complaisantes que l'on connaît aujourd'hui encore, avec une critique sociale simpliste qui cache un mépris de classe (et pas forcément celui que l'on croît, mais plutôt un rabaissement de la classe ouvrière) des plus insidieux et détestables.

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Burton sous crack, Keaton qui cabotine et Rider dans un rôle d'adolescente suicidaire-gothique-cliché.

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"Ma femme ne peut pas avoir d'enfant, adoptons-en un !"
Six ans plus tard: "Ah merde il est mort ! Bon c'est pas grave faut juste en prendre un autre au super-marché..."

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Le Guay croit sûrement faire un film de "gôche", critiquant la bourgeoisie et glorifiant ouvrières et leur joie de vivre : quand la critique devient complaisante parodie et la glorification simple caricature centriste (la communiste comme mouton noire du groupe), il ne reste plus que les clichés hispaniques.

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Non, Alejandro, je ne veux pas rejoindre ta secte d'alchimistes illuminés de rave party SM.

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Il ne suffit pas de rallonger, de rajouter des lamentations "épiques" en guise de musique et de changer le format en 4/3 pour rendre le film bon: Snyder atteint le grandiloquent ultime, son propre nanar, et enferme curieusement son grand spectacle dans un format "auteurisant", qui affirme le médiocre côté télévisuel du film plus qu'il ne montre une réelle inspiration.

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Gaspar Noé touche ici le fond, oui, la terrible abîme de son cinéma, quand l'obsession de l'immersif, du trip prennent le pas sur la mise en scène et le scénario (qui n'est pas pour autant gâché quand on sait qu'il n'a qu'une série de scènes répétitives, lassantes et d'une prétentieux maladive qui atteint pour la première fois chez Noé le nanar).

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Kevin Ko annihile le « found-footage » (mise en scène incohérente) et rabaisse l’« analog horror » (crainte provenant davantage de la simple superstition que du réel travail de l’image) : résultat, un film qui fonctionne davantage par la rumeur que par son réel visionnage. Un business-model pour Netflix.

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Hollywood qui reprend, aplati, englouti pour ne recracher qu'un spectacle vidé se cachant derrière son image lisse et son semblant d'auteur.