Le protéiforme Bill Laswell

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Un disque qui reflète l'époque new-yorkaise de Daevid Allen, pendant laquelle il travaille avec Bill Laswell sur une musique influencée par le punk et la no wave, radicalement différente de celle de Gong. Cette formation continuera sous l'appellation Material.

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1981

Deux géants de la pop moderne et débridée se mettent ensemble en 1981 pour pondre un opus majeur dans l’histoire de la musique électronique. C’est plus spécifiquement l’utilisation extensive de samples qui confère un statut de « pionnier » à cet album. Aux voix et sonorités arabisantes s’ajoutent des beats lancinants, ouvrant ainsi la voie aux futurs évolutions que sont l’ambient, le trip hop ou même l’industriel. Essentiel.

C’est sur une base funk que les deux comparses ont ajouté un ensemble de couches bien improbables pour leur temps. Pas de voix, mais des samples de chants arabes, de radio-jockey et même d’un exorciste. A la boîte à rythmes s’ajoutent une tonne d’objets insolites ou du quotidien donnant aux percussions une intensité décuplée. Selon Eno, ce n’est pas la simple présence de samples qui rend cet album spécial, mais bien l’utilisation de samples comme mélodies principales des morceaux qui est nouveau pour l’époque.

On retrouve Bill Laswell à la basse sur le morceau "America is waiting" (les arrangements sont de Byrne, Eno, Laswell, Wright et Van Tieghem)

https://www.youtube.com/watch?v=PTFIzLKaZj4&hd=1 ("America is waiting")

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1981

Tant sur le plan musical que sur le plan chronologique, Speechless fait directe­ment suite à "Gravity", dont il prolonge et accentue l’aspect kaléidoscopique et azymuté, avec une tonalité rock encore plus marquée. Comme son prédéces­seur, "Speechless" s’inscrit dans ce sillon improbable et ténu entre musique popu­laire savante et musique savante popu­laire, et jongle avec les langages du rock d’avant-garde, des folklores balkani­ques, de l’improvisation, manipulés et transformés par les technologies du stu­dio. Comme sur "Gravity" également, Fred Frith a conçu chaque face du disque avec une formation différente : sur la première partie, toujours aussi multi-instrumentiste (guitare, violon, orgue, basse, mellotron), il bat le fer angulaire avec les joyeux sbires d’Etron Fou Leloublan qui desservent un rock dadaïste truffé de méandres farfelues que viennent arroser des enregistrements de terrain (fêtes de rues, manifes­tations, voix d’enfants, le quotidien de New York City, en somme) et la cornemuse de Roger Kent Parsons.

La seconde partie du disque est constituée en majeure partie de thèmes joués live par le trio noise-rock saignant et jusqu’auboutiste Massacre (Bill Laswell et Fred Maher) – auquel se joignent occa­sionnellement des cuivres (dont l’alto sax de George Cartwright, futur Curlew). S’y ajoutent des pièces solistes aux climats plus sereins ou plus étranges, comme le morceau éponyme dont la pulsation rythmique est prodiguée par le dysfonctionnement d’une conduite d’eau, tandis que la texture sonore est cousue de bribes d’interview consignée sur une bande magnétique sévèrement gondolée. A partir d’un matériau hétéroclite (compositions labyrinthiques, improvi­sations live, enregistrements sur bandes et manipulations de studio), Fred Frith a conçu un opus copieux et fascinant évoluant autour du thème des rapports entre pouvoir et langage et dont la digestion s’étale sur plusieurs écoutes.

Bill Laswell joue de la basse sur 5 morceaux de l'album.

https://www.youtube.com/watch?v=yIGVRbgDKVU&hd=1 ("A spit in the ocean")

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1981

Le groupe est bâti autour de la personnalité de George Cartwright, saxophoniste orageux s’il en est (on pense à John Zorn), auquel s’ajoute un quartette composé de belles pointures (Bill Bacon, Bill Laswell, Tom Cora et Nick Skopelitis) voué à l’exécution d’une musique violemment iconoclaste.

Toutes les oreilles n’y résisteront pas. Dans le jargon des érudits de l’underground, on appelle ça la No Wave, par opposition à l’arrivisme pop très médiatique de la New Wave qui sévit à la même époque. Sa philosophie de la dissonance et des structures libres a pour ambition d’explorer de nouvelles et stimulantes formes d’expression.

Si son geste créatif virulent impressionne, la limite de ce mouvement, c’est que le chaos qui lui est souvent imputable frise parfois l’indigestion. Il s'agit donc d'un premier album des Curlew qui s'apparente à une version jazz-rock du fameux "Trout Mask Replica" de Captain Beefheart sorti dix ans plus tôt.

Une oeuvre ô combien dangereuse, pourtant si stimulante et représentative d’un état d’esprit original, quasi punk, où jazz et rock se rencontrent plus dans un choc frontal et créatif que par fusion harmonieuse. Cette réédition et ses concerts associés sont chaudement recommandés à tous les amoureux des expériences sonores débridées.

Bill Laswell: Fender bass
George Cartwright: saxophones alto, tenor et soprano, flute
Tom Cora: violoncelle
Billy Bacon: batterie, cymbales, percussions, gamelan
Nicky Skopelitis: guitare

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1981

Kip Hanrahan est avant tout producteur ... depuis plus de 25 ans, tous les disques parus sous son nom incluent une quantité impressionnante de musiciens, actifs sur les scènes du jazz/free jazz, de la musique latine ou du rock ... tous les disques de Kip Hanrahan se ressemblent plus ou moins, et font entendre une musique faite de plans rapprochées, urbaine, new-yorkaise, cosmopolite, métissée, sensuelle, moite ... il est difficile de conseiller un disque en particulier parmi la dizaine d'albums publiés sous son nom ...

Le premier, "Coup de Tête", résonne des éclairs de guitare d'Arto Lindsay et cache une merveilleuse reprise d'India Song de Jeanne Moreau et Marguerite Duras, avec Carla Bley au piano et au chant.

Bill Laswell joue de la basse sur 4 morceaux.

https://www.youtube.com/watch?v=SFf2Y90-J6Y&hd=1 ("Whatever I want")

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1982

Massacre est un groupe de rock expérimental et d'improvisation basé à New York, créé en 1980 par le guitariste Fred Frith, le bassiste Bill Laswell et le batteur Fred Maher. Après une année de concerts, la formation enregistre un premier album "Killing Time".

Fred Frith et Bill Laswell reformeront Massacre en 1998 avec le batteur Charles Hayward. Ce nouveau trio sortira trois albums supplémentaires.

Ce groupe est un peu le défouloir sonique de Fred Frith, sans doute son projet le plus "rock", malgré la diversité des styles abordés. On ne pourra d'ailleurs pas vraiment parler de styles distincts, mais d'une sauce typiquement Frithienne mélangeant jazz, musique bruitiste et math-rock.

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1982

Triple album indescriptible par excellence, il renferme pourtant la quintessence de l'esprit du jeune John Zorn de l'époque, celui attiré par la musique d'Igor Stravinsky, de Charles Ives, de l'ontologie structurelle de Richard Foreman, la synthèse alchimique de Jack Smith et l'intuition hermétique de Joseph Cornell.

Cerveau bouillonnant, fondateur du "theatre of musical optics" (un espace collaboratif de performance artistique), mettant petit à petit en place les "games pieces" et son système de "files-card" (voir wikipedia pour plus d'info), cet opus est un peu le firmament de ce qu'on a pu obtenir de l'époque dans la fameuse Downtown scene.

Robert Dick: flute, bass flute, picollo, game calls
George Lewis: tenor trombone
John Zorn: alto, soprano, clarinets, game calls
Anthony G. Coleman: organ, electric piano
Wayne B. Horvitz: Farfisa organ, harmonica, tape, electronics
Mark Kramer: cheap organ, tapes, synthesizer, radio
Eugene Chadbourne: guitars
Bill Horvitz: guitar
Bill Laswell: 4- & 6- string Fender basses
Polly Bradfield: violin
Tom Cora: cello
David Moss: drums, voice, percussion
Mark Smith: prompter.

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1982

Material est un groupe de rock et de funk formé en 1979 et piloté par le bassiste Bill Laswell.

Les débuts de Material étaient centrés autour de Bill Laswell, du guitariste Robert Quine, du batteur Fred Maher, du clavieriste Michael Beinhorn et du partenaire de studio Martin Bisi. Il y avait fréquemment des invités et la musique était surtout instrumentale, souvent funky - quelques simples, comme "Ciquri", furent très populaires dans les clubs de New York - mais volontairement expérimentaux.

Après la sortie de 2 EP, le groupe sort son premier album ... essentiellement instrumental ...


Bill Laswell – 4, 6 and 8 string basses
Michael Beinhorn – synthesizers, tapes, radio, guitar, drums, voice.
Fred Maher – drums, percussion, guitar


http://www.youtube.com/watch?v=WyJAkginMzY ("Disappearing")
http://www.youtube.com/watch?v=1_3_FeiQbWA ("For a few dollars more")

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1982

Brian Eno définit de manière concrète une nouvelle perspective musicale : l'ambient, une musique très réfléchie, aux atmosphères minimalistes, sombres, ou froides, qui peut aussi bien se prêter à une écoute attentive que distraite.

"On Land", dernier opus de la série "ambient" est probablement le plus sombre des quatre, et on le rattache généralement au genre dark ambient.

Bill Laswell joue de la basse sur le morceau "Lizard Point"

https://www.youtube.com/watch?v=znP_cBPny4E&hd=1 ("Lizard Point")

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1982

Elliott Sharp est un musicien multi-instrumentiste (prioritairement guitariste et saxophoniste) et compositeur expérimental actif à New York depuis la fin des années 1970. Figure centrale de l’avant-garde musicale new-yorkaise, il a enregistré plus de quatre-vingt disques en trente-cinq ans de carrière, naviguant entre blues, rock, no wave, jazz, noise et les musiques improvisées.

Passionné par les sciences fondamentales, il s’inspire souvent d’algorithmes mathématiques dans ses compositions. Il est également l’un des premiers artistes sonores à faire un usage important de l’outil informatique dès la fin des années 1980.

Bill Laswell joue de la basse sur 5 morceaux de cet album.

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1982

Second album du groupe ... il marque un virage vers "des titres funk et disco donnés avec un minimum de bizarrerie" plus accessible au grand public. "Memories" fut un des premiers enregistrements de Witney Houston comme choriste.

http://www.youtube.com/watch?v=sNd4hmK0vqQ&feature=kp

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1982

Fondateur, en 1967, de Gong, un groupe qui est un creuset d'influences multiples concentrées dans ce que l'on appellera le space rock, et qui donnera naissance à une nuée d'incarnations, Daevid Allen est, en soi, un drôle d'ovni dans le paysage musical. Le projet de Gong s'est métamorphosé de nombreuses fois, et Allen ne rate pas une occasion de faire évoluer sa créature tout en proposant un grand nombre de disques solo.

Daevid Allen: guitar, glissando guitar, voices, tape loops and constructions
Fred Maher: drums
Bill Laswell: bass
Bill Bacon: drums, percussion
Michael Beinhorn: synthesizer.

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1983

Archives et enregistrements épuisés du projet d'Elliott Sharp "I/S/M" (1980-1983).

Bill Laswell joue de la basse sur 4 morceaux de cette compilation.

https://www.youtube.com/watch?v=pRd3dy1nYGM&hd=1

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1983

The Golden Palominos est le premier album du groupe du même nom, un groupe dirigé par Anton Fier et dont la composition a varié au cours des ans. C'est le seul album du groupe sur lequel à joué John Zorn.

Michael Beinhorn – batterie, Oberheim DMX, piano
Anton Fier – batterie, Oberheim DMX, percussion
Fred Frith – guitare, violon
Bill Laswell – basse
Arto Lindsay – vocal, guitare
Mark E. Miller – vocal, platines
David Moss – percussion
Nicky Skopelitis – guitar
John Zorn – saxophone alto, clarinette, appeaux

https://www.youtube.com/watch?v=AXBkNWRjDVE&hd=1 (album complet)

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1983

Herbie Hancock engagea Bill Laswell et la plupart de ses collaborateurs de Material pour son album "Future Shock", incluant l'influent titre "Rockit".

http://www.youtube.com/watch?v=GHhD4PD75zY&feature=kp ("Rockit")

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1984

Son premier album solo, "Baselines" devient un carrefour où quelques unes de ses plus belles rencontres viennent lui prêter main forte pour ériger une musique à la fois totalement décomplexée et farouchement indomptable. Ronald Shannon Jackson donne de l'élasticité à de nombreux titres pendant que Laswell joue de la basse comme les enfants font des bulles de savon. Cette forme de no wave free funk jazz a toutes les chances de subjuger ceux qui portent en estime, et à raison, des albums tels que "My Life in the Bush of Ghosts" de Brian Eno & David Byrne ou encore le fameux "Remain in Light" des Talking Heads

Bill Laswell: basse
Michael Beinhorn: synthés, bandes magnétiques
Ronald Shannon Jackson: batterie
George Lewis: trombone
Daniel Ponce: congas
Ralph Carney: sax, clarinette basse
Martin Bisi: batterie, percussion, pièces de métal
Fred Frith: guitare, violon, Steinberger string console
David Moss: voix

https://www.youtube.com/watch?v=zZtUpV8_Od8&hd=1 ("Upright Man")
https://www.youtube.com/watch?v=G_nbYWMZRXU&hd=1 ("Work Song")

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1984

Deux chansons de cet album sontécrites par Bill Laswell et produites par Material ... Yellowman est un des plus grands de la scène reggae des années 1980, peut-être un des meilleurs DJs de sa génération ... un incontournable de la scène DJ rub-a-dub jamaicaine.

https://www.youtube.com/watch?v=A0kPVe2OtSw&hd=1 ("Strong me strong")

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1985

Fondateur de l'organisation République de Kalakuta au Nigeria, il est considéré comme l'inventeur de l’afrobeat, fusion des éléments afro-américains du funk, du jazz, de la musique d'Afrique occidentale, de la musique traditionnelle nigériane et des rythmes yorubas.

Version remixée produite par Fela et Bill Laswell.

https://www.youtube.com/watch?v=6SSkZRnQaX8&hd=1 ("Cross Examination")

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1984

Quand elle parle de sa création artistique, Laurie Anderson se compare à une conteuse plus qu'à une musicienne. Son chant évoque bien cette complexité : il peut être éthéré, fragile, d'une grande pureté, comme il peut laisser place à la simple récitation ... les 7 titres de "Mister Heartbreak" sont conçus comme de fines miniatures musicales, des vignettes mélodiques ... la diversité et la richesse des instruments employés créent un exotisme enchanteur et mystérieux ... pour les instruments électroniques, on peut entendre synclavier, vocoder et d'étranges conques "électroniques" ... pour les cordes : le classique violon, le kayagum de Corée, cithare à 12 cordes et le koto du Japon autre cithare à 13 cordes ... pour les percussions : des plus incongrues comme bambou, contre-plaqué, bassines, cuvettes, aux plus folkloriques comme cloches, tambours d'acier, toms, woodstock mais aussi des instruments africains avec les tambours batá, ou encore le chekeré, ainsi que l'emploi de boîtes à rythmes diverses ...

La démarche créatrice de Laurie Anderson est proche des projets contemporains de Brian Eno, des Talking Heads et de David Byrne. Une musique sans frontières et tabous, expérimentale et aventurière, non seulement respectueuse des traditions, du "folklore" musical mais aussi tournée vers le futur et inventant son propre langage.

Laurie Anderson: vocals, synclavier, violin, whistle
Adrian Belew (1,3,6,7): guitar
Bill Laswell (except 2): bass
Anton Fier (1,4,7): drums, toms, woodblock
Daniel Ponce (1,7): iya, ikonkolo, shekere, double bell from the Cameroons
David van Tieghem (3,6): playwood, bowls, simmons drums, drums
Sang Won Park (4): kayagum
Nile Rodgers (5): guitar
Peter Gabriel (2,3,5)
William S. Burroughs (7): vocals.

https://www.youtube.com/watch?v=VaBbHGKLp88&hd=1 ("Sharky's Day")

Annotation :

1984

Tom Verlaine est considéré comme l'un des meilleurs guitaristes pré-punks au travers de son groupe Television. Après la dissolution de celui-ci en 1978, il mène une carrière solo discrète mais prolifique.

Bill Laswell joue de la basse sur le morceau "Miss Emily"

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1985

The Last Poets est un groupe musical new-yorkais formé par des voix et des percussions, considéré comme précurseurs du rap et du hip-hop ... le groupe a été créé à Harlem en 1968, le jour de l'anniversaire de Malcom X ... leurs textes, chargés politiquement évoquent souvent les racines des communautés noires américaines.

https://www.youtube.com/watch?v=AB7lsKFDXjw&hd=1 ("Get movin")
(morceau écrit par BL et Suliaman El-Hadi, basse par BL)

Produit par Bill Laswell

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1985

Un des nombreux projets de Bill Laswell, Deadline est une collaboration avec le batteur Phillip Wilson ... mix intéressant entre des beats DMX industriels et des percussions live, entre influences africaines et funk occidental ...

Manu Dibango: tenor saxophone, voice
Bernie Worrell: synthesizer
Aiyb Dieng: congas, cowbell, talking drum
Philip Wilson: cymbals, DMX, percussion, baliphone, bells, bass synthesizer, cymbals, metals, kalimba, processed piano, water tube, floor toms, congas, plastic hammers, cabaso
Bill Laswell: bass, DMX, AMS, shortwave
Steve Turre: conch shells, didjeridu
Olu Dara: cornet, wood trumpet
Jonas Hellborg: bass, fuzz bass
Rob Stevens: processed piano
Paul Butterfield: harmonica
Jaco Pastorius: bass
Robert Musso: processing

Produit par Bill Laswell et Phillip Wilson

https://www.youtube.com/watch?v=XUdl_aMl1rI&hd=1 ("Makossa Rock")

Annotation :

1985

Les Touré Kunda sont restés des colporteurs d’histoires et de musiques déclinées en soninke, wolof, mandingue, dioula, créole portugais ... sans aucun doute le groupe le plus emblématique de cette world music qui vit le jour en France au tournant des années 1970/80 ... sans eux, on peut même affirmer que beaucoup d’artistes venus d’Afrique n’auraient jamais pu et su profiter de l’attention des compagnies de disques ... Bill Laswell distille dans leur album "Natalia" des épices technologiques qui élargissent encore un peu plus le spectre des musiques du monde.

https://www.youtube.com/watch?v=WQY2lfrGyGg&hd=1 ("Natalia")

Annotation :

Réalisé avec son groupe Soul Makossa Gang, Herbie Hancock, Wally Badarou, Bernie Worrel, Nicky Skopelitis, Bill Laswell, Ayib Dieng et Mory Kanté, Electric Africa est un album électro funk teinté de lignes makossa données par le sax de Manu Dibango.

Dans cet album très « électrique », le Béninois Wally Badarou et les Américains Herbie Hancock, Bernie Worrel et Bill Laswell apportent toutes leurs sciences des machines (synthétiseurs) tandis que le Sénégalais Ayib Dieng et le Guinéen Mory Kanté dévoilent toutes leurs virtuosités à travers leurs instruments acoustiques (djembé, talking drums, sonnailles et kora).

Annotation :

Ce second opus a un line-up différent avec, cette fois, une sélection de musiciens/invités nettement moins versés dans la Downtown scene de la Big Apple et nettement plus vers un mainstream rock de qualité ... musicalement, l'aspect bruitiste et les glissements avant-gardistes ont été largement revus à la baisse, de notables différences se font jour et les invités de l'occasion ne sont pas tout à fait innocents quand à ce renversement de tendance avec, en tête, un Michael Stipe de R.E.M. qui, présent sur les trois titres d'ouverture de Visions of Excess, donne le ton de l'ensemble. De fait, le format chanson, totalement absent des précédents ébats du collectif, est ici au centre des débats.


Anton Fier – batterie, DMX, percussion
Bill Laswell – basse
Jody Harris – guitares
Richard Thompson – guitares
Mike Hampton – guitare
Henry Kaiser – guitares
Nicky Skopelitis – guitares
Arto Lindsay – guitare, voix
Chris Stamey – guitare, piano, voix
Bernie Worrell – orgue Hammond
Carla Bley – orgue Hammond
Syd Straw – voix
Michael Stipe – voix
Jack Bruce – voix, harpe
John Lydon – voix

Annotation :

Batteur de jazz américain, il est notamment connu pour son approche inhabituelle de son instrument et est la seule personne à avoir enregistré et joué avec les trois premiers créateurs du free jazz : le pianiste Cecil Taylor, et les saxophonistes Ornette Coleman et Albert Ayler.

En 1979, il fonde son propre groupe nommé «Decoding Society», en jouant ce qu'on appelle le free funk, un mélange de rythmes de funk et d'improvisation de free jazz.