Lecture 2021 (Debut mars)

Annotation :

Pour un texte qui fait souvent figure de référence, je dois reconnaître avoir été déçu. Je suis évidemment injuste, ce sentiment est subjectif donc sans intérêt, je suis injuste car j'avais presque oublié dans mes attentes le contexte aui entour ce livre. Je m'attendais à un veritable projet politique qui aurait jeté les bases d'un renouveau idéologique. J'ai trouvé à la place un pamphlet critique. Ce texte est nécessaire car, nous le savons, la prise de conscience est la première des luttes pour que l'homme devienne libre (de ses choix, de ses actions), là ou je critiquerai La Boétie c'est sur les nombreuses pages ou il insiste sur l'entourage des tyrans, qui est quelque-chose de tellement particulier qu'il en vient à "abîmer" la dimension universelle de la première partie.
Des anecdotes intéressantes et variées - le monsieur était cultivé.

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Textu lu le 6 mars, en vu d'une prochaine relecture du "Manifeste du surréalisme" de Breton.
Première fois que je m'essaye à la lecture de l'écriture automatique, j'ai d'abord été surpris par les images extravagantes, fantaisistes, incrogues, puis cette surprise des premières pages c'est estompée et a laissée place à une prose imagée, divertisante, mais jamais transcendante - comme on peut l'attendre d'une poésie visant l'absolue de la beauté.
Je ne me laisse pas abattre par cet échec, je me réessaierai à ce style avec les "Champs magnétiques" prochainement...

Annotation :

Pièce trés intéressante.
Le "théatre de situation" atteind ici ce que Sartre à fait de mieux ; avec une portée à la fois philosophique - bien sûr - mais aussi politique! Cette pièce n'épargne ni les communistes ni les démocrates ni les idéalistes - décidément Sartre se mettait tout le monde à dos.
Le "twist" final est des plus surprenants et solennel. L'analgoie de la synthèse utilitariste/idéaliste par la mort fraternelle des deux protagonistes est véritablement touchante - en plus d'être idéellement souhaitable .

(Intellectuel issue dela bourgeoisie = pureté militante ? pas sur, à creuser.)

Annotation :

Assez déçu, probablement car j'enchaîne ce texte une semaine aprés avoir fermé - les mains chancelantes - ma première claque littéraire de l'année, à savoir "L'Insoutenable légèreté de l'être".
Ceci étant dit pourquoi cette lecture ne m'a pas touchée? Un manque probable d'investissement dans les personnages principaux (Josef et ....) dû, je pense, au manque de page qui leur son consacré mais aussi au cruel manque d'action : les personnages parlent souvent de leur souvenir, de leur passé ce qui fait qu'on apprend sur ces personnages certes mais sans s'investir dans les personnages présents. Cet exemple rejoins d'ailleurs la phrase précedente : le personnage qui apparait dan le souvenir de Josef et qui entre dans le roman par ce point est celui auquel nous nous attachons le plus, de par la vacuité de son futur. C'est ça aussi un roman un terrain vierge sur lequel le romanier manie à sa volonté les personnages, quand tout le roman se fonde sur le sentiment de la nostalgie, le lecteur n'éprouve pas la nostalgie quand elle est retranscrite par le personnage ultérieurement, il ne l'éprouve pas.
Oui et aussi la fin avec la mère de ... qui devient la maîtresse du marie de ... , j'ai pas compris l'intérêt à par se moquer goulûment des personnages.
Tout de même, dans les pages ou Kundera donne des anecdotes ou parle de concepte (Nodtalgie), je ne peux faire aucun reproche.
Prochain Kundera "Une rencontre"...

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Lecture difficile. On retrouve bien les thèmes et personnages Sartrien par excellence, cependant je trouve qu'il y a dans cette pièce une gravité rarement atteint par les pièces de Sartre.

Annotation :

Bonne lecture. Quelques fous rires et esclafement et quelques stupeurs devant la férocité et l'imprévisibilité du texte. Chaques poèmes à sa formule, son moment frappant. Certains abordent les mêmes thèmes que dans les Fleurs du mal avec ce petit "plus" de la prose qui permet un développement plus libre de l'idée - en dépit de la sensation, de l'émotion qui n'est dans mon cas jamais à la hauteur des FdM. À reparcourir de temps en temps.
Prochaine étape: relecture des FdM puis lecture de l'analyse de Sartre! Hâte!