Lectures

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Un journal à l'aridité toute militaire et dénué de toute sensibilité.
Le sujet trouve en moi un écho profond mais l'attente est déçue ...

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Voyage violent dans un Moyen-Orient américain mystique et mythifié. L'histoire des hommes dans toute sa splendeur et sa décadence, une poésie dépouillée et efficace.

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Le compte-rendu d'une société empoisonnée. Il est évident que le Procès de Kafka a laissé son empreinte par ici mais Alexandre Postel nous livre, en plus d'un système judiciaire inhumain, une vision triste et désespérée d'un homme à qui l'on refuse toute retraite.

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Post-apo français avec une prose assez classique qui peut paraître parfois un peu lourde. Le réalisme est poussé assez loin. Des réflexions anthropologiques et des parallèles avec des mythes littéraires donne un peu de sel à l'ensemble.

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Un livre qui a pris bien des rides... Le côté méta reste intéressant.

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Une longue métaphore qui amène sur les bords du tangible. Roman sur l'identité, réflexion sur l'intellectualité et de sa vacuité dans le monde contemporain.

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Récit de vie d'un homme unique, Franz Jung a touché du bout des doigts à peu près tout.
La révolution allemande et son échec font ressortir une lassitude magnifique chez lui, cette beauté en dénivelée invite à de jouissives réflexions.

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Un poids au fond du thorax après la lecture, une poésie sincère, comme toujours chez Calaferte, accompagnée de toutes les déchirures et fractures de la Zone.

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Ici, comme les trois opus précédents, la fantasy délivrée par Cook est sombre et immorale. L'histoire mythique de la Compagnie et toute la mythologie qui l'accompagne sont intéressante mais la mise en place est très classique et prend peu de risques. Cependant, ce tome semble mettre en branle des événements très intéressants pour la saga.

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Un monologue qui ne cesse de déranger après sa "fin". Pluie élégiaque, solitude orphéenne.

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Le style de Malraux, très visuel (trop par moment), est très immersif. Les personnages sont, malgré tout, peu intéressants.
Des raccourcis parfois étonnants : la "dignité" du communisme de Kyo mis en contradiction avec le personnage de König souligne l'impossibilité d'une compréhension collective totale cependant le sujet n'est pas approfondi. D'autre exemples comme la lettre que reçoit Ferral, ou bien encore le dialogue Ferral-Gisors sont de ces sujets qui paraissent prometteurs, riche en réflexions mais alors Malraux semble bifurquer pour passer à tout autre chose. L'impression d'être passé â côté de quelque chose, une relecture s'impose !

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Un microcosme qui fait apparaître d'évidentes cicatrices nationales. Une narration qui se répand en tache d'huile, les digressions sont jouissives et génialement articulées. Les personnages sont profonds et intéressants. La trilogie de Roth dresse un portrait de l'Amérique désespérée et pourtant touchante d'humanité.

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Le personnage d'Anna Karénine n'est pas le personnage principal de ce livre, il s'agit bien plutôt de Lévine. Si ces deux personnages sont pourtant différents, ils partagent l'urgence d'aimer. La perdition pour l'un (sociale principalement), et la joie (foi métaphysique) pour l'autre, finit d'achever ce diptyque romanesque interne qui décrit avec beaucoup de justesse l'hypocrisie sociale qu'est le mariage.
Les chapitres concernant Lévine sont d'un régal absolu et justifient la lecture de ce chef-d'oeuvre à eux seuls.

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Un style dépaysant et féroce. L'humour caustique et cynique du narrateur participent à l'aisance de la lecture. Une très grande envie de me plonger dans les autres textes d'Osamu Dazaï.

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Un exercice de style assez fascinant qui vire pourtant à l'ennui une fois la première moitié du texte achevée, le fait est qu'Adolf Hitler est un mauvais écrivain...
Cependant la fin est hilarante et la post-face très intéressantes à bien des égards.

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Totalement barré et pourtant diablement sérieux. Spinrad est ici bien plus "rock'n roll" que dans Rêve de fer.
Le tram sci-fi-écolo est secondaire, les questionnements intérieurs des personnages et les passages avec Foxy Loxy font tout l'intérêt, selon moi, du texte.

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Un Echenoz très touchant, on effleure l'intime avec une réserve de pudeur qui confine au respect.

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Des dialogues appréciables accompagnés d'un cynisme très convaincant. Un humour qui donne une tonalité très particulière à cette pièce.

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Le dernier texte qui vient clore la première intégrale d'Elric. Un petit goût d'inachevé, le premier texte étant bien au-dessus des deux qui suivent, le potentiel du personnage est pourtant très fort. Comme Tolkien, le style vieillit beaucoup, si l'univers et le personnage d'Elric sont très intéressants et portent à eux seuls le tout, ce monument de fantasy ne me touche pas autant que La Compagnie Noire. Je vais laisser de côté le cycle d'Elric pour me plonger de nouveau dans l'oeuvre de Glenn Cook.

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Petite déception, les personnages sont clichés et la fin attendue. La plume de Jaworski reste cependant toujours un plaisir, les descriptions sont aussi savoureuses que dans les autres oeuvres du monsieur. La narration est intéressante et traîne de la jambe si l'on maintient la comparaison avec les oeuvres maîtresses de l'auteur.
La mise en page apporte beaucoup à la qualité de l'ouvrage, esthétiquement et conceptuellement parlant.

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Premier K. Dick et la bonne surprise est au rendez-vous. Des thématiques très riches et originalement exploitées. M'attendant à un agrégat de clichés plus attendus les uns que les autres, j'ai été agréablement surpris par l'angle narratif, avec mention spéciale pour la "sortie" de l'uchronie. Une fin onirique qui convient à la veine mystique du texte.

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Le Nom du vent est un de ces textes qui traînaient sur mon étagère depuis pas mal de temps et qui, une fois en main, forcément, est une petite déception. Je sais pertinemment que je vais lire la suite de cette trilogie car la création de l'univers est efficace, les personnages bien écrits et développés (avec un personnage principal loin l'incarnation monolithique). Mais la tare de ce texte est que, pour un premier volume d'une trilogie, il n'y a aucune résolution. Le lecteur est plus avide de réponses que Kvothe lui-même et la frustration est très grande. Cependant, Le Nom du vent possède quelques défauts intrinsèques et rédhibitoires : la jeunesse du héros est un cliché du genre, le passage à l'Université n'est pas aussi téléphoné mais il manque clairement quelque chose. Une narration qui manque de fraîcheur en somme.
La lecture était un plaisir mais la faim n'est pas assouvie avec ce premier volume.

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Un texte onirique brut qui vient décoincer les choses. Modiano dissout dans l'acide caustique de son univers toute la bien-pensance établie et ça, ça fait toujours du bien. Les premières lignes sont jouissives et font mal. Le doigt de Modiano est en plein sur l'hémorragie et on ne sait pas s'il triture la plaie ou s'il veut arrêter le saignement. Génial.

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Lecture sur un format numérique (une première) avec : des passages manquants, une traduction du XIX's, 1100 pages dans ces conditions constituent une véritable épreuve.
Le texte est cependant d'un humanisme et d'une modernité déstabilisante (dans le bon sens) mais les nombreux personnages apparaissent interchangeables, les intrigues obscures (les transitions sont brusques), les rebondissements incessants.
J'espère pouvoir lire un jour la nouvelle traduction car cette lecture me laisse songeur quand je vois les notes dithyrambiques attribuées.

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Une vie riche et un très beau style (notamment les descriptions de la nature) mais le genre des mémoires reste pour moi assez superficiel même si la vie d'un Pablo Néruda, d'un Chateaubriand, etc... mérite d'être racontée, on ne peut s'empêcher d'y voir un geste emprunté voire de vacuité. Le texte reste un bel éclaircissement sur l'Amérique du Sud et la politique menée en Amérique du Sud.

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Selon Hemingway, ce livre préfigure le roman moderne et on ne peut que constater cette modernité dans la lecture du texte. Captivante de bout en bout, l'histoire nous attache à des personnages pittoresques et bien rendus. Le livre constitue un road-movie qui restera en mémoire pour de nombreuses années me concernant.

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Un classique très noir, la misanthropie injuste de la créature, toute prête à embrasser le monde nouveau qui s'ouvre à elle, et violemment rejetée, renforce les sentiments bienveillants du lecteur à son égard. Le récit nous enferme avec le docteur Frankenstein, la survie de la créature dans les paysages Suisse exceptée, qui reste un personnage assez convenu et irritable. La fin est malheureusement assez convenue et très XIXèmeiste. L'ambiance du livre avec la descente aux enfers mental du personnage du docteur est cependant très réussie.

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Une oeuvre d'une modernité perturbante. À l'aube du XXème siècle, Octave Mirbeau délivre une charge violente, dans ce monde malade, tout doit brûler.
Vibrant de sensualité, témoignage politique, ce récit qui a conscience de son ambivalence est un chef-d'oeuvre.

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Une prose assez agréable avec une tonalité de conte, une narration légèrement condescendante avec ses personnages, personnages très archétypaux par ailleurs. L'histoire manque d'une vraie consistance, certains chapitres provoquent l'ennui par leurs longueurs. Il reste du Parfum un livre agréable mais qui laisse un souvenir périssable.

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Souvenirs d'une lecture monotone et sans attraits. L'humanisme de l'œuvre est réel mais ne m'a pas touché.