Lectures 2012- 2013

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La mise en abîme de l'écrivain dans une version malsaine, pleine de suspens où l'on se sent aussi oppressé que la victime. Une femme tortionnaire si bien pensée qu'elle vous glace le sang. Du grand Stephen King.

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On ne peut que s'émouvoir mais on ne se sent pas réellement triste tout comme on a envie d'éclater de rire mais le sérieux du contexte historique ne nous le permet pas. Pour autant, on est tout sauf frustré devant ce chef d'oeuvre d'humour noir, de fiction historique aussi fantastique que décalée. Comment décrire et classifier cette oeuvre? On ne le peut tout simplement pas, son originalité fait sa force et l'on savoure chaque mot qui parait si léger mais derrière lequel se cache souvent un message bien plus fort et plus profond. Quoi de plus délicieux qu'un voyageur du temps et de l'espace perdu entre son passé et sa vie sur une planète extra-terrestre?

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Comment parler d'une vie en exprimant le non vécu, le non dit, en parlant du rien, du vide que représente parfois la vie? Mission qui parait impossible, mais pas pour Maupassant.

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Pour ceux qui ont parfois du mal avec le style très descriptif et parfois dense de Tolkien, Bilbo est fait pour vous: histoire assez courte, qui peut paraître plus légère et plus enfantine. En effet, Tolkien nous emmène dans une quête palpitante et nous présente des personnages attachants et drôles à la fois. On ne peut passer qu'un bon moment dans la terre du milieu et on découvre un peu plus, l'histoire de l'anneau.

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Lorsqu'on perd un être cher, ce livre est un remède, l'antidote miracle. Mathias Malzieu nous dépeint avec ses yeux extraordinaires la réalité du deuil. Roi de la métaphore fantastique et décalée, il nous offre des figures de styles qui tombent justes, et qui soignent les maux. Comment accepter le deuil? Le premier pas se fait dans ce livre, à la fois très personnel et généreux.

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Un thriller particulièrement malsain dans la peau du meurtrier qui donne au lecteur un côté voyeur et complice, rôle à la fois choisi et subi. Le roman offre une description trop riche du meurtre avec des détails particulièrement sanglants mais on se laisse prendre au jeu, tout comme le criminel qui semble être à la fois le chat et la souris...

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On retrouve ici le style bien particulier de Kurt Vonnegut, son influence étant palpable au travers du livre. Farfelu, original et divertissant.

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Le registre épistolaire, les échanges de lettres, rien de bien nouveau. Mais un échange de lettres à sens unique par une adolescente à son protecteur inconnu? Cette jeune étudiante découvre la vie, et nous la décrit dans un style naif et optimiste, créant lettre après lettre le personnage que représente son destinataire. Un délice!

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Dès la première page, notre corps tout entier se retrouve au moyen age. Les descriptions sont si précises, que l'on voit les moindres détails architecturaux se former autour de soi. Les jeux de pouvoir, l’ambiguïté de la relation entre l'Eglise et le pouvoir. Une peinture historique que la fiction rend particulièrement vivante. Un chef d'oeuvre.

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Contexte révolutionnaire, autre siècle, autre époque mais pourtant on découvre l'intemporalité des sentiments et de l'éveil sentimental. On se retrouve dans le coeur naif du jeune Frédéric et ses idéaux amoureux qui découvre la vie, les femmes, mais aussi les hommes, la bourgeoisie... L'intérêt de l'oeuvre repose aussi dans sa façon d'aborder l'amour comme une quête primordiale dans la vie de Frédéric qui est prêt à tous les sacrifices pour parvenir à ses fins, obtenir les faveurs de celle (ou bien celles?) qu'il aime. L'art, la politique, l'importance de la réputation, tant de sujets que Frédéric se voit obligé de traiter dans un seul but: conquérir un coeur, et peut être aussi, sans le savoir, s'éloigner de ses anciens idéaux et se rapprocher de ce qu'il méprisait autrefois. En lisant ce récit, on retrouve ce que l'on ressent face à nos premiers émois, nos conceptions ingénues de l'amour, et l'évolution de nos sentiments, qui parfois nous surprennent et sont bien loin de ce que nous défendions au départ. L'éducation sentimentale livre aussi une éducation de la vie, du désenchantement parfois, de la fatalité et tout simplement de l'évolution de l'individu au cours de sa vie.