Lectures 2020

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"Il sembla que le ciel faisait comme le couvercle d’une caverne où des gouttes d’eau se forment, se gonflent et d’où elles tombent. L’illusion y était en plein ; même l’épanouissement de lumière des gouttes d’eau traversées de soleil dans leur chute. Mais, dès que tout ça arriverait dans le regard—toujours fixé sur le petit verdier ébouriffé, si verdelet, si goulu et déjà chuintant—ce n’était plus des gouttes d’eau, c’étaient des oiseaux. Des autres. On avait la tête pleine de deux images : la caverne d’azur, les grosses gouttes, le bruit enfantin des eaux sonores et puis, non, voilà des oiseaux, et la caverne c’est le ciel, et le bruit c’est les oiseaux qui chantent, et le mordoré ce n’est pas le fugitif du soleil mais ce sont les plumages de toutes les couleurs qui s’ouvrent, et froutent, et freinent pour que l’oiseau puisse se poser doucement dans le blé."

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"According to Greek myth, Demeter calls forth Persephone from the land of the dead once a year. I imagine myself as that pale daughter, who, in my imagination, has become so accustomed to being among the dead that she doesn’t comprehend her transition into the land of the living. For me, the Cotard’s delusion lifts without fanfare. There is no moment when I look around myself and realize that I have been resurrected, no shock of joy for having emerged from perdition. I have become sick with other, more definably physical ailments. I undergo neurological exams and MRIs and CT scans for cancer, and I am afraid, but I am conscious enough to know that there is no hope even of death in perdition, only more of the same awful suffering. It stands apart from loss, injury, or perhaps even grief, all of which are terrible, and yet are still beautiful to the dead woman, who sees them as remarkably human, and alive."

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"Quant au souvenir de Rodolphe, elle l’avait descendu tout au fond de son coeur ; et il restait là, plus solennel et plus immobile qu’une momie de roi dans un souterrain. Une exhalaison s’échappait de ce grand amour embaumé et qui, passant à travers tout, parfumait de tendresse l’atmosphère d’immaculation où elle voulait vivre. Quand elle se mettait à genoux sur son prie-Dieu gothique, elle adressait au Seigneur les mêmes paroles de suavité qu’elle murmurait jadis à son amant, dans les épanchements de l’adultère. C’était pour faire venir la croyance ; mais aucune délectation ne descendait des cieux, et elle se relevait, les membres fatigués, avec le sentiment vague d’une immense duperie. Cette recherche, pensait-elle, n’était qu’un mérite de plus ; et dans l’orgueil de sa dévotion, Emma se comparait à ces grandes dames d’autrefois, dont elle avait rêvé la gloire sur un portrait de la Vallière, et qui, traînant avec tant de majesté la queue chamarrée de leurs longues robes, se retiraient en des solitudes pour y répandre aux pieds du Christ toutes les larmes d’un coeur que l’existence blessait."

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http://maupassant.free.fr/textes/suif.html

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"and why do they suppose they know that one is better off dead? how can they possibly know that? and o Dear Venus (I always pray to Venus, she is such a brilliant and recognisable star) what is the ‘Well of Light Brotherhood?’ that sounds more terrifying than death itself, a Brotherhood with the grim knowledge of what is better for other people and the iron determination to better them whether they like it or not. O Venus, what have I done to deserve that?"

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Un cœur simple ❤︎ 10/10
https://fr.wikisource.org/wiki/Trois_Contes_(Flaubert)/Un_C%C5%93ur_simple

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