Lectures 2020

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Lue par Monsieur Phi sur YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=aIp-aa8F9EI - très belle nouvelle.

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Assez déçue par la fin... Plutôt bien écrit (lu en anglais) mais énervant par bien des aspects. J'aurais aimé qu'on en apprenne bien davantage sur l'univers dans lequel Offred évolue.

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Très bon essai sur l'abstention, Francis Depuis-Déri est toujours aussi clair et intéressant à lire. Point appréciable : beaucoup de sources (j'en ai même vérifié certaines).
Une citation : "De toute façon, l’autonomie ne se demande pas, car elle ne se donne pas: elle se déploie dans l’action, ici et maintenant, c’est-à-dire dans des espaces où les gens se rencontrent, discutent et développent ensemble leur capacité d’agir."

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Récit accrochant, de l'idée, sans être exceptionnel. Intéressant de voir (enfin) des fictions sur les relations se nouant en ligne, virtuellement, à distance.

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Premier tome de la saga - après avoir vu la série. Beaucoup aimé ; étonnante verve, drôle galerie de personnages.

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Très clair, chouette lecture introductive pour qui souhaite en savoir davantage sur l'anarchisme.

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Texte très court et toujours d'actualité, presque cent ans plus tard.

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Un peu en-dessous du premier tome, mais Despentes est toujours aussi forte.

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Dialogue avec un banquier anarchiste (un authentique)
Court, vif et brillant sophistiquement

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Dernier tome de la trilogie de Despentes (qui n'a pas été adapté dans la série). Moins enlevé que les deux précédents, plus pesant. (Dernier chapitre complètement... wtf ?)

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Force poétique, dureté et beauté. Belle découverte.

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Clair et brillant, à mettre d'urgence entre toutes les mains pour les outils et la prise de conscience qu'offre ce livre. Je préfère le titre original, "Why I'm No Longer Talking To White People About Race". Première lecture antiraciste (en anglais, pas dans la traduction française). Sûrement pas la dernière.

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Généalogie de l'auto-défense et de ses pratiques. Super essai, érudit et passionnant.

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Festival de condescendance moraliste et d'indignation modérée (xd) parfum "c'était mieux avant". Pour mon palmarès 2020, je retiens quand même :
"Aussi bien du côté des oppresseurs que des opprimés, il faut arriver à une négociation pour faire disparaître l’oppression ; c’est ce qui permettra de ne plus avoir de violence terroriste"
Ah, et je dois me souvenir que ce qui caractérise les Gazaouis, c'est "leur patriotisme, leur amour de la mer et des plages"...
C'était court, mais c'était déjà trop long.

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Bien sans être exceptionnel ; légère déception.

Profondeurs de la conscience
On vous explorera demain
Et qui sait quels êtres vivants
Seront tirés de ces abîmes
Avec des univers entiers

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Effrayante introduction à la propagande ou plutôt aux affaires publiques, terriblement actuel. Le ton de Bernays et ses prises de position sont particulièrement... dérangeantes, d'autant plus qu'elles ne sont pas tout à fait dévoilées. Une lecture essentielle (et à laquelle je ne peux pas trop mettre de note).

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Des anecdotes personnelles couplées à un libéralisme sirupeux à base de "les gens doivent grandir". Le sexisme systémique n'existe pas, à croire que c'est juste une question de mentalité individuelle... Quelques extraits n'étaient pas si mauvais que le reste, et c'est intéressant de lire sur la réalité du traitement différencié selon le genre au Nigeria, mais le livre est tellement court et """"apolitique"""" (les guillemets ne sont pas là pour rien hein)... Alors pour parler féminisme, à quoi bon ? Décevant. Lu en VO, avec un titre un peu moins exaspérant.

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Superbe recueil, il y a de vrais bijoux parmi ces nouvelles. Pas une seule ne m'a déplu. Je compte bien poursuivre ma découverte d'Egan après pareilles merveilles de hard SF, et je suis sûre que j'en relirai certaines.

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Ce n'est pas un roman très intéressant en tant que tel, mais ce livre est important. Pour essayer de comprendre, pour lire et écouter les victimes, pour prendre conscience du phénomène. Court, lu en une journée.

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Excellent livre introductif sur l'anarchisme. Beaucoup de thèmes sont abordés, et en ce sens, puisque le livre est assez court, certains le sont assez superficiellement, malheureusement. Mais pour une introduction c'est vraiment très bon, et Dupuis-Déri est toujours aussi clair et agréable à lire. J'ai bien aimé la forme du dialogue (et les dialogues filozofik c la vi) puisque je trouve que ça rend le texte plus vivant, plus présent.
Très chouette bouquin que je recommande à tout un chacun.

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Véronique Decker livre ici, sous forme de soixante très courts chapitres, ses expériences, anecdotes, moments drôles ou difficiles d'institutrice puis de directrice en maternelle et en école primaire à Bobigny. Tranches de vie : vie dans ce qu'elle a de plus concret, de plus étonnant, réjouissant, éprouvant, ébouriffant, au plus près des enfants. Je recommande à tou.te.s, particulièrement aux futur.e.s enseignant.e.s. Chroniques de la lutte quotidienne, ordinaire, contre tou.te.s celleux qui crachent et vomissent sur des "territoires" et pour tou.te.s celleux qui en subissent les conséquences.

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Un livre qui rassemble des notes de James Baldwin et qui accompagne le film de Raoul Peck "I am not your negro", à lire après l'avoir vu. Très court, belles photos.

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Le retour du fils prodigue qui n'est pas reconnu. Tragédie du XXe siècle née d'un malentendu (ou du mal-entendu) entre la sœur, la mère et le fils-frère. Pas mal.

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Relecture. Bordel que ça fait du bien.

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C'est important de lire et de se renseigner sur les gens avec qui l'on est en désaccord profond, mais j'ai rarement autant ricané avec mépris devant un "argumentaire". C'est bon hein, on le sait, toutes les raisons (même vides ou inexistantes) sont bonnes, surtout quand on n'a rien compris à "l'animalisme" ni aux arguments des détracteurs de la corrida. Je mets 2/10, et pas 1, parce que j'ai quand même appris deux ou trois trucs (pas grand-chose), et que je suis gentille (et pas assez véganystérique sûrement).

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Ô poésie,
Je ne puis m'empêcher de te nommer
Par ton nom que l'on n'aime plus parmi ceux qui errent
Aujourd'hui dans les ruines de la parole.

(J'aime énormément Bonnefoy)

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Belle première leçon au Collège de France de Claudine Tiercelin (en digne successeur de Jacques Bouveresse). Très court, trop court, mais joli panorama.

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Petit ouvrage qui ne paie pas de mine, se lit assez bien, à mi-chemin de la philo et de la psycho. J'ai peu aimé certains passages qui ont l'air d'expliquer le social par une espèce de biologisation psychologisante, mais c'est pas si mal pour l'époque. Russell nous fait du développement personnel en un peu plus intéressant.

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Assez drôle et sympathique, pas incroyable non plus (Diderot a fait bien mieux, ça tombe bien j'enchaîne avec les Pensées philosophiques et ses Lettres en plus du Rêve de d'Alembert).

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Pas très radical ni novateur, mais a tout à fait sa place sur une étagère féministe. On est loin d'une Solanas (ou même d'une Despentes). Toutefois, j'apprécie que Pauline Harmange réponde aux accusations qui lui sont faites ("han, t'es féministe mais t'es avec un mec cis ?") tout comme le fait qu'elle donne son point de vue ; son récit est à la première personne. Après tout, elle n'a jamais prétendu vendre un dangereux brûlot anti-hommes, mais bien exposer sa propre misandrie, qu'elle définit : d'un point de vue féministe, précisément, il me semble que des discours comme celui-ci ont tout à fait leur place au sein de la lutte, et seront peut-être même davantage audibles par celleux qui y sont réfractaires.